Broken city

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Introduction

Le deuxième recueil de la nouvelle collection Warhammer Crime se déroule, une fois de plus, dans la cité-ruche de Varangantua. On peut donc penser que la série Crime ne se déroulera que dans l’univers de 40K et sur cette planète. C’est un peu dommage, mais au moins cela donne une certaine unicité à la collection. Voyons maintenant ce que les auteurs nous ont préparé pour cette nouvelle série de nouvelles.

Description

Varangantua est brisée. Vaste, ancienne et en ruines, la ville est un terrain fertile pour le crime et la corruption. Les gangs et les cabales criminelles règnent sur des territoires immenses et sans loi, et beaucoup de ceux qui prétendent faire respecter la loi sont complices de la propagation de cette pourriture. La bureaucratie labyrinthique de l’Imperium étrangle les quelques idéalistes qui cherchent à rétablir l’ordre. Pendant ce temps, des choses mortelles et oubliées se cachent dans les recoins sombres des quartiers en déclin de Varangantua, attendant simplement d’être exhumées…

Petit lexique de Varangantua et de la Lex

Lex Imperia : C’est la loi impériale qui s’applique dans tout l’Imperium et qui est faite respecter par l’Adeptus Arbites.

Adeptus Arbites : Ses membres sont recrutés à la Schola Progenium et sont donc conditionnés et plus « fiables » que la police locale. Ils sont voués à l’Empereur et sont incorruptibles.

Lex Alecto : C’est la loi de la planète qui définit les règles régissant la vie de chaque citoyen. Ce sont les forces de police planétaires qui doivent les faire appliquer.

Bastion : C’est le nom des commissariats dans les cités-ruches de l’Imperium. Il s’agit plus de petits fortins avec des tours de défense, voire une défense anti-aérienne, que d’un commissariat tel que nous le concevons. Chaque bastion a sa propre équipe d’Enforcer et de Probator qui peuvent opérer de manière autonome.

Enforcer : C’est, de manière générale, la police des mondes impériaux, même si, sur certains mondes, elle peut avoir un nom différent. Les forces d’Enforcer sont réparties entre diverses forteresses ou bastions, chacun étant commandé par un Castellan.

Sanctioner : Ce sont les forces armées de base des Enforcers. Ils s’occupent du maintien de l’ordre, de la répression des cultes et accompagnent parfois un Probator lorsqu’il a besoin de puissance de feu. Il existe des unités de Sanctioner spécialisées, comme l’unité anti-gang, qui dispose d’un armement plus lourd et d’équipes mieux entraînées.

Probator : Ce sont les enquêteurs et les commissaires de la « police ». Ils ont tous un implant oculaire qui les met en relation avec tous les autres Probators. Leur salaire n’est pas à la hauteur des risques du métier, et ils sont tous plus ou moins corrompus ou ont quelque chose à cacher. Un Probator commence comme junior et peut finir senior s’il survit assez longtemps.

Verispex : À l’instar de leurs homologues de l’Adeptus Arbites, les Verispex des Enforcers sont spécialisés dans le recueil des preuves médico-légales.

Cyber-Mastiff : Ce sont des « chiens » mécaniques qui servent de chiens de garde pour les forces Enforcer. Sur Alecto, ils n’ont rien de biologique, à part peut-être leur cerveau, qui a été créé en cuve par le Mechanicus.

Dataveil : C’est un réseau/système de sauvegarde informatique où toutes les données sont conservées. Son accès est restreint pour que seuls les Probators et d’autres organismes officiels y aient accès. Les gens peuvent oublier, mais le Dataveil n’oublie jamais.

Zhurov: Hélicoptère de combat des Enforcers. Il sert d’escorte ou de transport, en fonction du modèle, pour les interventions ou la protection des bastions.

Code Ghaan de la pègre : C’est le code édité par les cartels, une règle qui protège plus ou moins les gens affiliés à la pègre sur Alecto.

Gangs :

Yarrick Street Reapers : C’est un gang qui contrôle la partie « basse » du quartier de Yarrick Street, la partie la plus pauvre. Ils sont en guerre avec les Skullcaps.

Skullcaps : C’est le gang qui contrôle la partie « haute » du quartier de Yarrick Street, la partie la plus riche. Ils sont en guerre avec les Reapers.

Gutter Queens : C’est le gang qui contrôlait Run-Down avant que les Enforcers ne fassent le ménage.

Har Dhrol : Un gang très bien organisé qui contrôle une grande partie de The Spoil.

Chefs de la pègre :

Reagan Sabbeth : Il dirige le quartier de Low Dredge.

Roman Varec : Ancien chef de la pègre de The Spoil.

Lyda Jenni : Après avoir fait assassiner toute sa famille, elle a pris la direction du cartel Jenni, qui contrôle le quartier de Decima Loci (qui compte 9 millions d’habitants). C’est sûrement l’un des plus grands cartels de tout Varangantua.

The Spoil :

Ce n’est pas un quartier officiel de la cité-ruche de Varangantua. C’est un quartier situé à l’intersection de trois autres quartiers (Korodilsk, Dragosyl et Setomir), et les cartels et organisations criminelles qui s’y sont implantés ont dépensé des montagnes de crédits pour que la Lex ne s’y applique pas et que personne n’ait de juridiction sur ce territoire. De fait, « The Spoil » est soumis au Code Ghaan, un ensemble de « lois » édictées par les gangs. Je n’ai pas réussi à traduire The Spoil en français ; j’hésite entre « butin » et « dépotoir », qui semblent tous deux appropriés.


Nouvelles en Anglais

Bleedout de Robert Rath (Warhammer Crime)
The Verdant Sun de Gary Kloster (Warhammer Crime)
Sanctioner de Chris Wraight (Warhammer Crime)
Old Instincts de Jonathan D Beer (Warhammer Crime)
Rites of Binding de Gareth Hanrahan (Warhammer Crime)
No Third Chance de Noah Nguyen (Warhammer Crime)
Extended Family de J. C. Stearns (Warhammer Crime)

Conclusion générale

Je n’avais encore jamais lu d’œuvre de la collection Crime et je dois dire que je n’attendais rien de particulier. La Black Library est plus connue pour ses romans de fan service avec des batailles spectaculaires que pour des histoires bien ficelées avec une intrigue solide.

La présence d’auteurs comme Robert Rath et Chris Wraight, qui sont connus pour faire autre chose que du « porn-bolt » (des combats au bolter interminables), était un bon point de départ. Je dois dire que j’ai bien apprécié ce recueil, même si la qualité des nouvelles n’était pas toujours égale. La moins bonne du lot, à mon avis, reste No Third Chance, qui demeure tout de même une bonne lecture.

Cela m’a donné envie de m’attaquer à la suite.