Mark of Calth

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

La Blacklibrary inaugure un nouveau type de recueil avec la marque de Calth qui est exclusivement centré sur Calth et ces conséquences. Pour compléter l’explication sur ce qu’est la marque de Calth et comme je viens de lire Félon, à la fin du livre alors que Guilliman défi en duel Lorgar il lui montre ça cicatrice et lui dit voila la marque de Calth. Ce qui fit rire Lorgar qui envoya un coup de Crosius en plein sur le coté de la tête de Guilliman et dans un sourire il lui répondit la voila ta marque de Calth^^.

Nouvelles en Anglais

The Shards of Erebus de Guy Haley
Calth That Was de Graham McNeill
Dark Heart de Anthony Reynolds
The Traveller de David Annandale
A Deeper Darkness de Rob Sanders
The Underworld War de Aaron Dembski-Bowden
Athame de John French
Unmarked de Dan Abnett

Nouvelles en Français

Les Fragments d'Erebus de Guy Haley
La Calth qui Fut de Graham McNeill
Coeur Sombre de Anthony Reynolds
Le Voyageur de David Annandale
Des Ténèbres Plus Profonds de Rob Sanders
La Guerre Souterraine de Aaron Dembski-Bowden
Athamé de John French
Sans Repères de Dan Abnett

Conclusion Général

Je suis un peu déçus de ce recueil, pour moi il aurait du permettre de tourner la page de Calth en faisant sortir les personnages qui apparaissent dans la suite de l’hérésie ou en donnant des informations sur ce qui des actions qui ont aboutie a Calth.
Au final et même si les nouvelles sont pour la plupart intéressante il y’en a trop qui n’apporte pas grand-chose en fait.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Bonjour et bienvenue dans cette critique de l’anthologie Mark of Calth, ou La Marque de Calth en français, car l’objet du délit eu la chance d’être traduit peu après sa sortie initiale en 2013. Après m’être mis à l’ouvrage avec Tales of Heresy, le choix d’aborder le cinquième recueil de la série s’est davantage révélé être une conséquence purement pratique qu’une décision mûrement réfléchie. Tel Roboute Guilliman, dérivant dans l’espace après avoir reçu un colis piégé de la part de son fourbe de frère, il m’a fallu faire avec ce que j’avais sous la main. Ayant lu ‘Know No Fear’ // ‘La Bataille de Calth’ de Dan Abnett il y a quelques mois (le bouquin où il est entre autres expliqué ce qu’est la Marque de Calth1), j’étais de plus relativement confiant en ma capacité de raccrocher les wagons avec les événements et personnages couverts dans les tomes précédents de l’Hérésie. Cela allait être aussi facile que repousser la Croisade des Ombres, j’en étais certain…

Constitué de huit nouvelles signées d’auteurs bien connus de la Black Library, mais dont certains (Guy Halley, David Annandale, John French) ont fait leurs débuts, ou pas loin, dans la série avec cette publication, Mark of Calth est sans doute l’anthologie la plus thématique de l’Hérésie, puisqu’elle se concentre sur le déroulé et les à-côtés de la bataille du même nom. On a même droit à une série d’interludes reliant une nouvelle à l’autre, donnant à l’ouvrage une impression d’unité que l’on ne retrouve nulle part (à ma connaissance) dans les autres regroupements de courts formats de la série… et qu’il me fallait évidemment parodier sans vergogne. Au programme, le récit des batailles opposant les Ultramarines et les Word Bearers, bien sûr, mais également une approche plus large de ce conflit majeur qu’a été la guerre souterraine, avec le brave Abnett profitant de l’exercice pour faire avancer son histoire de Pious Ollanius, le perpétuel intermittent (how ironic) de la saga. Sans plus attendre, partons à la découverte de cette autrefois pittoresque planète d’Ultramar, transformée en No Go Zone par ces voyous de Word Bearers. À votre marque, prêts…

1: Deux sens possibles. Soit cela correspond au repère temporel marquant le début de l’attaque sur Calth par les Word Bearers, soit il est fait mention du discret bronzage que les vétérans de ce conflit arboreront avec fierté jusqu’à leur mort, sans doute causée par l’exposition radioactive responsable dudit bronzage. À ne pas confondre avec le Marc de Calth, qui était maître nageur à la piscine municipale de Numinius au moment des faits.

Nouvelles en Anglais

The Shards of Erebus de Guy Haley
Calth That Was de Graham McNeill
Dark Heart de Anthony Reynolds
The Traveller de David Annandale
A Deeper Darkness de Rob Sanders
The Underworld War de Aaron Dembski-Bowden
Athame de John French
Unmarked de Dan Abnett

Conclusion générale

Et nous en finissons ainsi avec Mark of Calth, anthologie unique dans son genre, et un peu grossière dans sa réalisation, il faut le reconnaître. Au-delà des différences qualitatives entre les nouvelles qui la compose, j’ai en effet trouvé que l’ensemble manquait d’une véritable direction éditoriale, ce que le postface de Laurie Goulding (l’éditeur en question) semble reconnaître à mi-mots. Il apparaît que ce volume a été mis en chantier pour répondre aux multiples ramifications scénaristiques amorcées par Dan « deal with it » Abnett dans Know No Fear, lorsque le principal intéressé a botté en touche quand Goulding lui a demandé s’il avait prévu de conclure des boucles, fermer des arcs et boucler des portes (et réciproquement) dans ses prochains romans hérétiques. C’est ainsi qu’une taskforce fut mise en place pour colmater les brèches, ou au minimum renforcer les fondations, des travaux d’Abnett ; ce Mark of Calth n’étant qu’une partie du résultat final.

Pour intéressante que soit cette genèse, l’impression dominante à la lecture de l’objet en question n’est pas celle d’une cohérence magistrale. Certaines histoires rebondissent sur des éléments développés par Abnett dans son bouquin, d’autres ne font que développer un détail de l’histoire qu’il raconte, sans vraiment s’intéresser à faire progresser l’intrigue globale, et Reynolds se paie même le luxe d’intégrer son personnage de 40K dans l’Hérésie de façon scandaleusement gratuite, ce qui est cool pour lui sans doute mais s’inscrit mal dans la logique décrite par Goulding en conclusion de Mark of Calth. Au fond, il n’y a que les inséparables buddies McNeill et Abnett (Abneill ? McNett ?) pour avoir travaillé de concert sur le fond, la soumission de French, pour vassale qu’elle soit des évènements de Know No Fear, n’apportant pas d’éléments repris par les autres auteurs. Bref, malgré son thème central, ses interstitials d’ambiance et les affirmations de Laurie Goulding, on a ici affaire à un recueil du même calibre que Tales of the Dark Millenium, Invasion ! ou Vaults of Obsidian, c’est-à-dire regroupant des textes vaguement liés les uns aux autres par un thème central. Ce qui n’est pas honteux, mais un peu décevant, quand on sait combien la BL s’enorgueillit de la manière dont elle déroule l’Hérésie d’Horus. Je terminerai (enfin) par cette recommandation, qui résumera je l’espère mon ressenti : on peut très bien lire Know No Fear sans enchaîner sur Mark of Calth, mais l’inverse sera plus compliqué…