The Traveller

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Jassiq Blanchot survivant de Veridian Maxim traine son spleen dans une archologie de Calth. Mais traine t’il seulement son spleen ?

L’histoire avec un grand H

Jassiq Blanchot est le dernier survivant de la station Veridian Maxim et tout le monde le considère comme chanceux même si lui ne trouve pas ça vraiment chanceux d’être coincé sur une planète en train de mourir sous les radiations.
En plus de ça il a un sacrer mal au crane et entend des voies, enfin une voix lui demander de faire un veritable génocide.
Étant persuadé d’être persécuter par une arme des Word Bearers il commence à chercher l’origine de ces voix et a faire massacrer toutes les sources possibles avant de se rendre compte que finalement le porteur de la parole c’est lui^^.
Et que le démon est en lui.
C’est un démon qui se transmet par la parole et qui était sur le Campanile au moment ou il est entré dans le système. Le démon est passé a Jassiq quand celui si a reçus le message du Campanile et il va suivre ca route …

Conclusion

Je ne suis pas fan des livre d’horreur j’ai toujours du mal à me mettre dans l’ambiance. Et Annandale n’est pas mon auteur préférer mais je dois reconnaitre qu’il est plutôt bon quand il écrit des nouvelles de ce genre.
Alors ça n’apporte rien a l’intrigue ni a l’univers mais ça se passe sur Calth et c’est bien trouvé et bien emmené.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Jassiq Blanchot n’a pas connu des jours faciles. Fonctionnaire peinard dans le fort orbital Veridian Maxim, il a subi de plein fouet, comme tous ses collègues, la trahison des Word Bearers en ouverture de la bataille de Calth. Contrairement à ses collègues, en revanche, Blanchot a survécu à l’incident, et est parvenu à gagner la surface de Calth malgré les chasseurs renégats dégommant les navettes d’évacuation, puis à rejoindre une arcologie avant d’attraper un coup de soleil carabiné. Depuis, et bien que sa vie se résume à creuser un tunnel avec ses camarades pour gagner un peu d’espace vital et rejoindre d’autres cavernes plus spacieuses, tel un Lemming Nazi, il est tenu en haute estime et grande révérence par la Lieutenant Narya Mellisen, qui pense dur comme fer qu’il a été épargné par l’Empereur pour accomplir de grandes choses.


Tout pourrait donc aller pour le « pas top mais pas pire non plus » pour Blanchot, s’il n’avait commencé à entendre de sinistres voix par intermittence, tenir des propos à glacer le sang du type « Tuer tuer tuer tueeeeeeer » « Teckel Lily » ou encore « Les produits laitiers sont vos amis pour la vie ». Ayant un temps considéré aller consulter l’unique médecin traitant des rescapés, un vétéran grisonnant du nom de Tal Verlun, capable de soigner n’importe quel problème du moment qu’il faille couper des membres à la tronçonneuse et/ou faire des pansements avec des chiffons, il renonce à se faire expertiser en détail devant la réponse peu empathique du praticien. Grave erreur évidemment, car notre skizophrène en puissance ne tarde pas à sombrer dans les abîmes de l’auto-diagnostic, et prend en grippe l’assistant contrefait de Verlun, Igor Krudge, qu’il se met à considérer comme étant responsable de ses hallucinations auditives par sa simple proximité. Ces dernières allant croissant, tant en fréquence qu’en menace, Blanchot se résout à porter son problème et exposer ses soupçons au Major Devayne, l’autorité compétente locale, qui l’accueille aussi froidement que le Doc’ avant lui. C’est alors que l’inspiration frappe : Blanchot est témoin d’une nouvelle éructation de haine pure de la part des voix dans sa tête, et prédit une catastrophe imminente, qui prendra la forme d’une explosion. Et c’est le jackpot pour le Nostradamus troglodyte, confirmé dans ses prédictions par la détonation des charges et grenades cachés dans la grotte par Verlun, qui aurait dû penser à lui au lieu de panser les autres.


Enseveli vivant par un éboulis, Blanchot est excavé de sa prison minérale quelques heures plus tard par Mellisen et d’autres survivants, qui le considèrent comme le porte-bonheur officiel de Calth du fait de cette deuxième survie miraculeuse. Cependant, les voix, elles ne sont pas parties. Bien au contraire...


…Qu’à cela ne tienne pour notre prophète des tunnels, qui commence par désigner le hideux Krudge, qui a survécu lui aussi, comme cible de la vindicte populaire. L’assistant bancal se fait courser dans les coursives par la foule en colère, mais parvient à échapper à un lynchage sommaire en disparaissant dans le système d’aération de l’arcologie. Son problème de voix n’étant toujours par résolu par l’éloignement de sa némésis, Blanchot prend alors sur lui de se livrer au test de l’ensemble des survivants de la grotte, considérant que les émetteurs d’ondes négatives sont de mèche avec les Word Bearers. Mi-Jeanne d’Arc(ologie), mi-détecteur de métal, Blanchot passe en revue ses compatriotes, désignant les « traîtres » à Mellisen et sa bande de volontaires pour exécution préventive. Au bout d’un assez long moment, l’ayant vu condamner à mort environ 80% de la population locale par cet infaillible mécanisme de tri, le héros de l’Imperium demande une pause syndicale bien méritée, et tombe dans un sommeil réparateur.


À son réveil, seulement gardé par la fidèle Mellisen, il a la surprise et la douleur de réaliser que les voix sont de retour, plus ordurières, cryptiques et sanguinaires que jamais. Il comprend donc que c’est son acolyte qui est responsable de ses hallucinations, et lui saute dessus pour mettre fin au problème. Ce qui aurait dû être son dernier move en toute logique, Blanchot n’étant qu’un employé de bureau bedonnant et désarmé, confronté à un soldat entraîné et disposant d’un pistolet laser, débouche sur un corps à corps désespéré, quelque chose ayant épargné au prophète de se manger un tir de laser dans le buffet. Et, lorsque Krudge refait son apparition depuis les canalisations de la pièce pour prêter main forte au Lieutenant, il semble fort que la messe soit dite pour notre héros…


…Qui peut toutefois compter sur des ressources insoupçonnées (mais pas forcément insoupçonnables) pour se tirer de ce mauvais pas. La voix démoniaque dans sa tête prend le contrôle de son corps, ce qui lui permet de vaincre sans mal ses assaillants. Relégué en mode spectateur, l’esprit de Blanchot comprend alors que sa survie miraculeuse n’a été due qu’à l’intervention du Voyageur, une entité du Warp dont la spécialité est de passer d’hôte en hôte grâce à la communication orale. C’est niche, mais diablement efficace comme vecteur de propagation, vous le reconnaîtrez. Ce même Voyageur qui est entré dans le système de Veridian à bord du Campanile, le vaisseau de pélerins utilisé par les Word Bearers comme boule de bowling spatiale dans le jeu de quilles du parking orbital de Calth (Know No Fear). Blanchot est devenu porteur (plus ou moins) sain lorsqu’il a reçu la dernière communication du Campanile, et a permis au Voyageur de poursuivre sa route jusqu’à la surface de la planète. Désormais tout à fait impotent, notre héros ne peut que constater le massacre des ultimes survivants de l’arcologie par son alias démoniaque, et l’arrivée trois jours plus tard d’une force de secours menée par un Ultramarine… qui a la mauvaise idée d’engager le dialogue avec le babtou fragile jonché sur un tas de cadavres. À tous les voyageurs en direction d’Ultramar, correspondance immédiate en gare de Calth, trois minutes d’arrêt !


Avis

Petite nouvelle d’horreur1 ma foi fort sympathique, et qui le serait à mon humble avis encore plus sous format audio drama (if someone in Nottingham is reading this…), The Traveller2 n’apporte pas grand-chose à la guerre souterraine mais a pour elle une intrigue bien pensée et mise en scène, et un lien fort (même si vraiment très spécifique, et facile à manquer à moins d’avoir lu Know No Fear très récemment) avec le déroulé de la bataille de Calth. Annandale s’est montré très inspiré au moment de l’écriture de ce court-format, que je place facilement parmi ses meilleures productions horrifiques à ce jour. Un cinéphile expert pourrait sans doute décortiquer toutes les influences de l’auteur pour l’écriture de cette nouvelle (pour ma part, je me contenterais d’une référence au Témoin du Mal – le méchant qui parvient à poursuivre sa route incognito sans que le gentil ne puisse rien faire – en conclusion), mais quoi qu’il en soit, c’est une soumission solide que The Traveller, qui souligne une fois encore que les miracles du lointain futur ne sont que très rarement causés par des entités recommendables...


1: Six ans avant le lancement de Warhammer Horror, dont il est devenu l’un des piliers. On comprend mieux pourquoi à présent.


2: J’en veux un peu à Annandale de ne pas avoir nommé son récit ‘The Passenger’, ce qui m’aurait ouvert des perspectives démentielles en termes de références foireuses.

Fluff

Word Bearers (Vaisseau nommé) : Les croiseurs Annunciation et Gospel of Steel, qui ont participé à l’assaut sur Calth.