Unmarked

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

La longue fuite d’Ollanius Persson depuis Calth.

L’histoire avec un grand H

Apres avoir coupé la réalité a Calth, et partie un peu précipitamment, Persson se rend compte que ça route est balisé par quelqu’un. A chaque étape de son parcourt ils trouvent quelques choses pour les aider. Des armes, de la nourriture, un lieu de repos… Des vêtements.
Il comprend que Gramaticus essai de l’aider a se rendre sur Terre par des moyens détourné en passant par des endroit ou il c’est déjà trouvé pour laisser moins de trace dans le Warp.
Malgré tout il est poursuivit par M’Kar un démon qui a été envoyer par les puissances de la ruine pour récupérer l’Athame.
Par chance au moment ou M’Kar les rejoins, Maloq Kartho finit par accomplir la fin du rituel et devenir l’hôte du démon M’Kar se qui a pour résultat de mettre fin a la poursuite et de laisser Persson poursuivre son chemin.

Conclusion

Voila c’est ça que j’attendais de la marque de Calth, une suite a se qui se passe sur Calth. Avec l’avancer des différentes histoires des personnages qu’on avait laissé en plan sur la planète détruite. Même si ce n’est pas la meilleur de Dan Abnett (j’ai lu Saturnine y’a, a peine un jour) ça reste tres bien quand même.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Nous avions quitté ce bon vieil Oll Persson dans Know No Fear après qu’il ait pris la porte, ou plutôt le portail Warp, de Calth, escorté par cinq autres survivants rencontrés en chemin. Nous retrouvons notre petite troupe sur un autre monde, où la terre est si ronde, et la lune et si blonde, que ce soir, les trompettistes abondent. Ceci est l’exacte réalité, et le début d’une randonnée d’un genre un peu particulier pour notre bande, qu’il convient de présenter même si la plupart de ses membres ne servent pas à grand-chose : Oll Persson, Perpétuel croyant, ancien pote de John Grammaticus et soldat à la retraite, Zybes, un ouvrier agricole qui travaillait pour lui de temps à autre, Katt, une mystérieuse jeune femme (ahem…*Psyker*) croisée en chemin, Graft, son Serviteur manutentionnaire, et les soldats impériaux Rane et Krank. Grâce à l’athamé récupéré auprès d’un cultiste du Chaos trop prosélyte pour son intérêt, et les cours particuliers pris par Persson au long de son interminable vie, le sextuor est capable de passer de monde en monde, suivant le compas mystique du Perpétuel à la recherche de ce qu’on appellera simplement des carrefours d’espace-temps. Après un arrêt peu sympathique sur la planète des trompettistes, sorte d’autruches-sirènes géantes, qui rappellent à notre héros la foi où il était marin sur l’Argos, et où Orphée lui cassait les oreilles à jouer Wonderwall sur sa lyre pour essayer de choper Médée, Persson trouve le chemin d’un monde un peu particulier.


Et pour cause, il s’agit de Terra, ou plutôt de la Terre comme elle était appelée à l’époque, qui se révèle être Mars 1991, en pleine guerre du Golfe, à laquelle Persson a participé également, du côté de Saddam Hussein (Persson n’est parfait, comme on dit). Suspectant l’intervention d’un tiers dans ce tirage, qui permet toutefois aux randonneurs de l’extrême de se requinquer en pillant les réserves de nourriture et d’eau d’un T-62 éventré, Persson aperçoit également le nom de M’kar griffoné sur la carcasse du char. Il semblerait que quelqu’un veuille lui faire passer un message...


…Et ce quelqu’un, c’est son vieux camarade John Grammaticus, avec lequel il est en froid depuis quelques temps (entre Perpétuels, on ne compte pas). C’est lui qui a mis Persson sur le départ à Calth, et lui qui a guidé son homologue immortel dans son errance, qui a fini par l’amener jusque sur le front de Verdun en pleine 1ère Guerre Mondiale. C’est lui enfin qui le prévient que le M’kar auquel il a fait référence si souvent au cours des dernières heures, de façon un peu subliminale il faut dire, est l’envoyé des Dieux du Chaos en quête de l’athamé dérobé par le très ancien militaire. Un peu troll sur les bords, Grammaticus refuse de dire ce qu’est M’kar, et se contente de conseiller à son comparse de jouer la montre et faire profil bas, le traqueur ayant été mis sur deux missions par ses boss et ne pouvant pas se permettre de passer l’éternité à courser les fugitifs.


Bien évidemment, il faudra tout de même qu’une confrontation ait lieu entre les forces en présence, rencontre rendue inévitable par le détraquage soudain du compas de Persson, l’empêchant de quitter le créneau horaire millénaire où il a fini par entraîner sa troupe, et la réalisation que les pouvoirs de Katt agissent comme une balise GPS pour leur poursuivant. Fort heureusement pour cette dernière (et le reste de l’équipe de volley de coach Persson), le M’kar en question, qui se trouve être Maloq Kartho (Calth That Was) démonifié et hodorisé1, préfère embarrasser ses victimes en leur faisant venir à l’esprit leurs pires souvenirs plutôt que…je ne sais pas moi, les réduire en bouillie avec ses pouvoirs surnaturels ? Pour sa défense, la forme démoniaque de M’kar n’avait pas encore été débloquée à ce moment là, la nouvelle prenant place avant (si cela veut dire quelque chose pour une histoire passant du Pliocène au 30ème millénaire d’une page à l’autre) l’apothéose de l’Apôtre Noir sur Calth. C’est d’ailleurs pour recoller les morceaux avec lui-même que l’indicible M’kar fausse compagnie à ses victimes avant d’avoir pu les faire mourir de honte. Pour Persson et sa bande, le voyage vers Terra, où Grammaticus leur a fixé un rencard, ne fait cependant que commencer…


1: Maloq Kartho. Un coup de chance qu’il ne soit pas fait rebaptiser Mo, ça aurait été difficile d’instiller la terreur dans le cœur des mortels avec un blaze pareil.

Avis

Prenant la suite de son Know No Fear immédiatement après qu’Oll Persson et son petit groupe ait pris la poudre d’escampette, Unmarked permet à Abnett, en plus de faire légèrement avancer l’intrigue d’un personnage amené à joué un rôle dans le dénouement de l’Hérésie1 , de se livrer à une réflexion intéressante sur les liens entre le 30ème millénaire et notre propre connaissance de l’histoire, en plus de lui permettre d’utiliser à nouveau « OK » dans ses écrits. À travers la véritable odyssée2  spatio-temporelle à laquelle s’adonnent la vieille personne et ses compagnons de route, l’auteur exploite à fond les possibilités narratives et fluffiques offertes par le Père Paituel qui lui sert de héros, et qui a roulé sa bosse depuis son Irak natal jusqu’à la lointaine Calth, en participant, de près ou de loin, à quelques épisodes majeurs de l’histoire humaine entre les deux. Argonaute, soldat romain sur le mur d’Hadrien, poilu dans les tranchées de Verdun, tankiste pendant la guerre du Golfe… Persson a littéralement vécu mille vies, et on est toujours preneur de sa perspective sur des événements qui nous sont, pour une fois, bien familiers. La GW-Fiction n’a jamais vraiment exploité les possibilités que son positionnement futuriste (en comparaison avec un Star Wars par exemple, qui se déroule dans un espace temps différent) lui ouvre, ce qui est compréhensible mais un peu dommage à mon avis. Abnett corrige un peu le tir ici, en revisitant notre passé plus ou moins lointain sous le prisme de 40K. L’ensemble peut être vu comme un gros clin d’œil en direction des fanboys et fluffistes acharnés, et n’apporte pas grand-chose à la trame de l’Hérésie en tant que tel, mais comme il y a des centaines de livres et nouvelles qui sont positionnés sur ce créneau, cette petite excentricité est la bienvenue.


Unmarked répond également à Calth That Was de Graham McNeill, en donnant (enfin) une utilité et, si j’ose dire, un supplement d’âme au personnage de Maloq Kartho, antagoniste principal de la nouvelle en question. Même si cela ne suffit pas pour racheter à mes yeux la copie de McNeill, plus bourrine et premier degré que la soumission de son compère, ces liens permettent au moins de donner davantage de cohérence à une anthologie qui en manquait jusqu’ici. Là encore, c’est trop peu et trop tard en ce qui me concerne, mais je comprends le choix de Laurie Goulding d’avoir terminé Mark of Calth avec cette histoire. Au final, c’est une nouvelle qui démontre pleinement les facilités d’Abnett en termes d’imagination, de mise en scène et de style par rapport à ses petits camarades de la BL, sans qu’il ait eu trop besoin de forcer son talent (j’en veux pour preuve « l’affrontement » « final » entre le chœur gospel du Révérent et révérant Persson et un M’kar en retard à sa propre ascension, qui est assez quelconque en termes d’intensité dramatique). Il a fait mieux ailleurs, mais c’est déjà très bien.


1 : Les légendes disent que cette brave âme a demandé à Horus s’il avait la ligma avant que l’Empereur ne l’engage sur le Vengeful Spirit.


2 : Je m’attendais qu’Abnett nous révèle que Persson a également participé à la guerre de Troie, et ait soufflé à Ulysse – à moins qu’il ne se soit agi d’un de ses alias – sa fameuse réplique à Polyphème : « Mon nom est Persson ». Ca aurait été fendard.

Fluff

Armée Impériale (Régiment nommé) : Le 11ème Mohindas, exterminé jusqu’au dernier homme par les Nephratil sur Diurnus au cours de la sixième année de la Grande Croisade.

L’Empereur : Il entretient un cercle de confidents Perpétuels. Oll Persson ne fait pas partie de ce club car l’Empereur n’a jamais apprécié sa foi.

Terra (Mythologie) : Les sirènes de la Grèce antique étaient très probablement des démons.