Hammer and Bolter Best of Année 1
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intro
Salut JutRed, et merci pour le petit aperçu du numéro 13. J'ai également l'impression que la Black Library a voulu démarrer la deuxième année de Hammer & Bolter sur des bases similaires à celles de la première (le numéro 1 était quand même assez costaud). Si tu en as le temps et l'envie, tu peux tout à fait chroniquer des nouvelles de l'an 2 sur ce thread, qui n'est en rien personnel. À vrai dire, ça ne pourrait qu'aider l'avancement du projet, étant donné mon rythme de travail.
Avant de clore définitivement l'année 1 de Hammer & Bolter, je voulais revenir sur le scandaleusement nommé Best Of Hammer & Bolter: Volume One, qui n'est rien d'autre que la compilation de toutes les nouvelles publiées dans les douze premiers numéros, et ne mérite donc pas l'appellation de Best Of1. Je vous ai donc concocté, lecteurs chéris, mon propre Best Of, qui vaut certes ce qu'il vaut, mais qui a au moins le mérite d'essayer de séparer le bon grain de l'ivraie. Sur les 36 nouvelles en lice, voici ma sélection personnelle de 12 lauréats (6 de Fantasy et 6 de 40K, parce que je suis quelqu'un d'équilibré).
1: Un best of qui contient quatre nouvelles de Sarah Cawkwell a de quoi dégoûter le néophyte, qui se demanderait avec raison dans quel abysse stygien se situe le niveau moyen des auteurs de la BL, si Miss Cawkwell est considérée comme l'une de ses meilleures plumes.
Nouvelles en Anglais
The Strange Demise of Titus Endor [40K] – Dan Abnett: Parce qu'Abnett n'a plus besoin de prouver qu'il est le meilleur élément de la Black Library, que sa nouvelle n'est pas mal fichue du tout (même si ce n'est pas la meilleure qu'il ait écrite) et qu'elle intéressera tous les fans de ses travaux inquisitoriaux (Eisenhorn et Ravenor).
A Place of Quiet Assembly [Fantasy] – John Brunner: Parce que voir John Brunner s'attaquer au tandem sacré de la BL et le faire partir dans une direction très différente de tous les autres auteurs s'étant frotté à cet exercice est hautement délectable. Rafraichissant.
The Long Games at Carcharias [40K] – Rob Sanders: Parce que les Space Marines sont des buses comme les autres, parfois. Et un super-héros ne peut faire que des super-conneries, c'est bien connu.
The Barbed Wire Cat [Fantasy] – Robert Earl: Parce qu'il fallait bien que quelqu'un finisse par rendre aux Skavens la dimension terrifiante qu'ils n'auraient jamais du perdre. Des millions de mutants sadiques infestant les souterrains du Vieux Monde, vous trouvez ça drôle? Robert Earl non plus, et il fait très bien passer son message: priez pour qu'ils ne vous prennent pas vivants!
The Iron Within [40K] – Rob Sanders: Parce que Rob Sanders est un auteur suffisamment doué pour rendre passionnant la trame usée jusqu'à la corde du dernier carré héroïque. Et, encore plus impressionnant, il réussit le tour de force de n'utiliser (presque) que des Space Marines pour ce faire. Ce petit gars est doué.
Grail Knight [Fantasy] – Anthony Reynolds: Parce qu'on est jamais à l'abri d'une bonne surprise. Une nouvelle épique au sens premier du terme, avec un héros enfin digne de ce nom pour mener les débats. Anthony Reynolds prouve qu'il peut bien faire, quand il le veut.
Flesh [40K] – Chris Wraight: Parce qu'on ne parle pas assez des Iron Hands, ce qui est fort dommage tant les fils Ferrus Manus ont un fort potentiel romanesque. Pensez donc: des Space Marines loyaux, mais totalement abjects (encore plus que les Dark Angels, c'est dire le niveau). À bas les Schtroumpfs vertueux, les nobles Loulous, les charitables Salamanders et autres vampires compatissants: le 41ème millénaire aura les surhommes qu'il mérite, c'est à dire des machines à tuer dans tous les sens du terme. 0101101011101010 (rire machiavélique codé en binaire).
Marshlight [Fantasy] – C. L. Werner: Parce qu'il y a des Fimirs dans cette nouvelle. DES FIMIRS!!! Nuff said.
Sir Dagobert’s Last Battle [Fantasy] – Jonathan Green: Parce que quand on ne l'attend plus surgit l'illumination. Jonathan Green est, lui aussi, capable d'écrire des nouvelles divertissantes (au premier degré s'entend), et même d'y glisser quelques savoureuses notions de fluff. La morale de cette histoire semble être que les Bretonniens sont capables de transcender n'importe quel auteur1 (voir le cas Anthony Reynolds), et c'est tant mieux.
1: Sauf Gavin Thorpe. Croyez moi sur parole, vous ne voulez pas lire Tybalt's Quest pour le réaliser.
Survivor [40K] – Steve Parker: Parce que s'il n'en devait en rester qu'une, ce serait celle là. Dan Abnett pourrait bien avoir trouvé son égal en terme de description hyper réaliste de la guerre urbaine. Ajoutez à cela une construction millimétrée, des personnages attachants et un soupçon de fluff pour relever le tout, et vous obtenez un chef d'œuvre.
We Are One [40K] – John French: Parce qu'il y a des hommages qui valent l'original, parfois. L'original étant ici le corpus de Dan Abnett (Eisenhorn, Ravenor, Legion), vous devriez avoir une petite idée du niveau de l'hommage. Wow, just wow Mister French.
The Gods Demand [Fantasy] – Josh Reynolds: Parce j'ai trop répété que j'aimais quand la BL approfondissait les détails du fluff officiel pour ne pas faire figurer une nouvelle de ce type dans mon top personnel. La meilleure, évidemment.
Conclusion générale
Voilà, vous avez maintenant toutes les infos nécessaires pour discuter de la première année de Hammer & Bolter au cours de vos dîners en ville. Et ce sans avoir jamais ouvert le moindre numéro du webzine (peut-être): vous êtes vraiment très forts.