Différences entre les versions de « Hammer and Bolter n°1 »

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==Intro==
==Intro==
Première chose à relever (et pas en bien): la réduction drastique du contenu. Je veux bien que le numéro ouno soit un peu à part par rapport à la suite pour allécher le chaland, mais là c'est vraiment brutal. On passe ainsi de 7 nouvelles/extraits (6 si on comptabilise ensemble les deux chapitres de Phalanx) à... 4. Évidemment, le prix est resté le même. Au final, on ne peut s'empêcher de penser à tous les magazines proposant d'apprendre le macramé, de collectionner les véhicules de combat de 12ème guerre mondiale ou de construire une maquette de plateau à fromage à l'échelle 1/72ème, même si au lieu de multiplier le prix par deux entre le premier et le second numéro, les éditeurs de la BL aient préféré diviser le contenu par deux. Pas franchement top.
Bon, une petite revue du bouzin après une première lecture. 6 travaux différents dans ce premier numéro, 4 en rapport avec 40K et 2 avec Warhammer. On a également droit à une micro-interview de Nick Kyme, actuellement en train de bosser sur le troisième tome de sa trilogie consacrée aux Salamanders, Nocturne. Apparemment, il aimerait bien écrire un bouquin sur Vulkan dans le cadre de l'Hérésie d'Horus, mais ce ne se serait pas pour tout de suite.  
 
Tant qu'on est dans la partie "remarque annexe", autant mentionner tout de suite la nouvelle nano interview (enfin nouvelle...) de cette édition. Cette fois, c'est James Swallow qui s'y colle (c'est vraiment un numéro pourri!). La(es) mauvaise(s) nouvelle(s), c'est qu'il est officiellement devenu le Mr Blood Angels de la BL (comprendre que c'est lui qui écrira les romans BA de l'Hérésie d'Horus... tout d'un coup, on comprend mieux pourquoi ils ont tendance à devenir psychotiques) et qu'il est également sur le point de devenir le Mr Soeurs de Bataille (il bosse sur Hammer and Anvil, qui sortira en décembre). La bonne nouvelle, c'est qu'il a des projets en cours pour d'autres maisons d'édition (et donc qu'il ne pourrira pas le background de 40K à temps plein). On se console comme on peut.


==Nouvelles en Anglais==
==Nouvelles en Anglais==
[[The dark Path]] de [[Gav Thorpe]]<br/>
[[The Strange Demise of Titus Endor]] de [[Dan Abnett]]
[[Exhumed]] de [[Steve Parker]]<br/>
[[The Rat Catchers Tail]] de [[Richard Ford]]<br/>
 
 
<u>'''Phalanx (chapitre trois) de [[Ben Counter]]'''</u><br/>
Dans la revue du premier numéro de Hammer and Bolter, j'avais dit qu'il était intéressant de voir des Marines faire autre chose que génocider leur prochain. J'avais horriblement tort. Je suis maintenant convaincu qu'un Marine, c'est une arme, une arme hyper efficace certes, mais rien d'autre qu'une arme, et que quiconque essaie de les faire interagir de manière autrement que superficielle dans n'importe quel autre domaine que celui du massacre de masse (ou l'organisation de massacres de masse, pour les Marines les plus intellos), est un dangereux malade. Merci Ben pour cette révélation.


<u>'''Prospero Burns (premier chapitre) de [[Dan Abnett]]'''</u>
Un autre texte du big fish de la BL, tiré de son roman sur le différend ayant opposé les Loulous aux Égyptiens pendant l'Hérésie d'Horus. N'ayant pas lu ce livre non plus, j'ai pu profiter pleinement de cette preview (parce que payer pour quelque chose que l'on connaît déjà...). Là encore, c'est de l'Abnett, et de l'Abnett plus solide que lors la première nouvelle, donc la fin du chapitre vient frustrer le lecteur (en même temps, c'est le jeu). Le problème, et les lecteurs assidus d'Abnett en conviendront avec moi, est que le penchant de Danny pour les schémas narratifs complexes et volontairement confus dans les premières pages, amène ce dernier à mélanger allégrement narration en temps réel (ici, un raid surprise d'une tribu de Fenris sur une autre, en réaction à ce qui a été pris pour un mauvais présage par leur chamane) et flashbacks en tout genre de la vie de celui qu'on devine être le héros. Pour qui a loisir de terminer le bouquin, tout finit par se mettre en place, mais quand on n'a qu'un chapitre à se mettre sous la dent, l'intrigue reste bien embrouillée.


Autant les deux premiers chapitres de Phalanx laissaient envisager un petit roman sympa, avec certes du fracassage à tous les étages, mais quelques bribes de fluff autour pour rehausser un peu le goût, autant le troisième donne envie que le vaisseau des Fists se fasse aborder par des World Eaters en goguette, histoire que le niveau remonte un peu. Car si Counter sait mettre en scène des combats de Marines, il ne sait mais alors absolument pas mettre en scène des Marines faisant autre chose. Le problème est que les Marines en question sont censés se constituer en tribunal, afin de juger les survivants d'un chapitre plus que borderline. Et là, c'est le festival de conneries, sans un moment de répit. En vrac:
Je pense particulièrement au long passage sur les mystérieuses statues que l'équipe du héros (archéologue de son état) découvre sur Terra (et qui auront à n'en pas douter un rôle important à jouer dans le comportement futur des protagonistes), dans lequel l'auteur bombarde son lecteur avec des détails et des anecdotes dont ce dernier n'a pas l'usage immédiat. En gros, c'est assez déroutant pour qui n'est pas familier avec le style d'Abnett, et assez frustrant (si on aime le sujet abordé dans le bouquin) pour qui l'est.


*Les geôliers Imperial Fists, qui ne trouvent rien de plus malin pour faire revenir le calme parmi leurs prisonniers que de tirer des rafales de bolter dans le plafond de leur inestimable relique
Dernier point, j'ai trouvé la description de la vie des farouches tribus de Fenris très intéressante, notamment en ce qui concerne leur rapport avec l'environnement hostile, qu'Abnett prend bien en considération au moment des combats (combattre en chemise par -15°C, c'est pas la même chose que par 15°C, tout comme manœuvrer un drakkar sur de la glace au milieu de bourrasques glaciales, ce n'est pas la même chose que faire de l'optimiste en baie de Somme au milieu du mois de juillet).


*Counter nous informe que 300 (!) Marines sont réunis pour assister au jugement des Souls Drinkers... Sérieux, ils ont rien d'autre à f***** que de participer à un procès dont ils connaissent déjà tous le verdict? Et Ben d'enfoncer le clou en ajoutant à la phrase d'après que "la plupart des zones de guerre de l'Imperium n'avaient jamais accueilli un rassemblement si important de Space Marines, mais ces Astartes n'étaient pas là pour se battre. Ils étaient là pour que justice soit rendue"... Comme justification bidon, ça se pose là. J'espère que la XIVème Croisade Noire ne tombera au même moment que le procès en appel des Relictors, sinon Pépé est cuit.
[[A Place of Quiet Assembly]] de [[John Brunner]]


*Les descriptions de certains des marines présents à bord du Phalanx tournent au grotesque tellement Counter souhaite mettre en exergue les spécificités de chaque chapitre par rapport aux autres. La médaille d'or va au capitaine Angels Sanguine, qui emporte partout avec lui sa collection de masques mortuaires, chacun arborant une expression différente pour qu'il puisse choisir le bon en fonction des évènements... Il aurait mieux fait d'imprimer des smileys en grand format, de mettre une ficelle derrière et de découper des trous pour les yeux (c'est comme ça que je me le représente maintenant en tout cas). Donc pour l'occasion, il doit ressembler à peu près à ça : ☹️
[[Primary Instinct]] de [[Sarah Cawkwell]]


*Et pour finir, le début du procès en lui-même est ridicule, mais pouvait-il en être autrement? Demander à des surhommes totalement endoctrinés à haïr le Chaos de faire preuve de compréhension envers un marine à moitié arachnoïde, il n'y a que les Fists et leur penchant avéré pour le masochisme qui pouvaient faire ça. Pas besoin de dire que ça part en sucette dès l'ouverture, la moitié des intervenants terminant leur réquisitoire par "je vais me le faire tout de suite cet enfoiré", obligeant Lysander (le service d'ordre à lui tout seul) à courir dans tous les sens pour calmer les plus excités. Il faut dire que Pugh (le maître de chapitre des Fists, et donc le juge du procès) a trouvé intelligent de confier le rôle de procureur à un Crimson Fists clodo complètement berserk...
<u>'''Phalanx (chapitre un et deux) de [[Ben Counter]]'''</u>
Concept sympa proposé par la BL, le roman de Counter devrait normalement être le roman-feuilleton du magazine. Pour ceux qui l'ont oublié (moi en premier), le Phalanx est le principal vaisseau des Imperial Fists, une barge de bataille incroyablement vieille, et donc incomparablement supérieure à tous les autres vaisseaux de l'Imperium de l'univers du monde du cosmos (ah, Ben, je t'aime pour ça ^^). Pour ceux qui ne l'ont jamais su (moi en premier), ce roman prend place dans la série des Soul Drinkers, un chapitre successeur des Fists frappé par le fléau de la mutation (pour plus d'info, voir là). Après de multiples péripéties, les Soul Drinkers sont décimés par une coalition de chapitres loyalistes, et les survivants traînés dans la barge des Imperial Fists pour être jugés. Oui, je sais, on ne voit pas pourquoi les marounes s'embêteraient à organiser un procès quand un bolt en pleine tête suffirait à régler le problème une fois pour toute, et d'ailleurs la majorité des personnages est de mon avis, mais Vladimir Pugh (le maître des Fists) est un légaliste forcené, qui tient absolument à tout faire dans les règles, car les Soul Drinkers se considèrent comme encore loyaux envers l'Empereur, et donc ont théoriquement le droit de s'expliquer. On suit donc les jours précédents l'ouverture du procès, avec les séances d'interrogation musclées de vigueur (haaa, le "Gant de Douleur"... de grands malades, ces Fists) et les arrivées des délégations des autres Chapitres (ça fait un peu réunion du G8). Pendant ce temps, une équipe de scouts est envoyée sur un monde nécron à la recherche d'on ne sait pas trop quoi...


Bon, c'est du Counter, donc on aime ou on aime pas, mais j'ai pas trouvé ça dégueu à lire, bien que je n'ai lu aucun bouquin de la série des Soul Drinkers (pour changer). On retrouve la figure bien connue de Lysander, et le personnage de Sarpedon, le maître muté des Drinkers, est attachant malgré sa tendance à donner dans les réflexions métaphysiques. Même si on devine que les accusés ne vont pas rester tranquillement dans leur box jusqu'à la lecture du verdict (et Counter, comme beaucoup de ses copains, à la mauvaise idée de recourir à la facile "vision mystique" pour prévenir le lecteur que ça va chier), voir des Astartes faire autre chose que purger de l'hérétique ou du xenos est assez sympa. À côté de ça, les passages où les scouts apparaissent sont bien rythmés, même si pas originaux pour deux sous (il faudrait vraiment un gars talentueux pour innover -en bien- de ce côté là ceci-dit). Si Counter résiste à son penchant prononcé pour l'escalade pyrotechnique et s'empêche de faire de son histoire l'évènement le plus important depuis l'Hérésie Do, ça devrait même être agréable à suivre.


Au final, on en vient à souhaiter que l'évasion des Souls Drinkers (car évasion il y aura, même Lion El Jonson pourrait s'en douter) arrive au plus tôt, afin que Counter puisse se consacrer à ce qu'il sait faire de mieux : les récits de combat. Mais bon, il faut bien rigoler de temps en temps.
[[Questing Knight]] de [[Anthony Reynolds]]


==Conclusion générale ==
==Conclusion générale ==
Terminons ici pour ce numéro, qui se révèle être de bien plus mauvaise facture que son prédecesseur, seule la nouvelle de Steve Parker venant quelque peu relever le niveau. Pour 4 euros, il y a beaucoup mieux à faire.
En conclusion, il y a plus de bonnes que de mauvaises choses dans ce numéro, mais alors que ce qui est bon l'est plutôt moyennement (Abnett un peu en dessous ou dans un format pas adapté, Brunner qui aurait été meilleur s'il n'avait fait que du Brunner, Counter égal à lui-même), ce qui est mauvais (ou plutôt insipide, ne soyons pas trop dur) l'est beaucoup plus franchement (Cawkwell et Reynolds inoriginaux au possible et parfois confus). Pour 4 euros, j'estime en avoir eu pour mon argent (en plus, c'est beaucoup plus discret de lire un e-book en cours que de sortir un White Dwarf de son sac devant le prof), mais j'attendais un peu mieux de ce genre de publication (un premier texte vraiment prometteur, un nouveau personnage intéressant, des nouvelles sérieusement construites...). À vous de voir!

Version du 15 août 2022 à 13:59

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Bon, une petite revue du bouzin après une première lecture. 6 travaux différents dans ce premier numéro, 4 en rapport avec 40K et 2 avec Warhammer. On a également droit à une micro-interview de Nick Kyme, actuellement en train de bosser sur le troisième tome de sa trilogie consacrée aux Salamanders, Nocturne. Apparemment, il aimerait bien écrire un bouquin sur Vulkan dans le cadre de l'Hérésie d'Horus, mais ce ne se serait pas pour tout de suite.

Nouvelles en Anglais

The Strange Demise of Titus Endor de Dan Abnett

Prospero Burns (premier chapitre) de Dan Abnett

Un autre texte du big fish de la BL, tiré de son roman sur le différend ayant opposé les Loulous aux Égyptiens pendant l'Hérésie d'Horus. N'ayant pas lu ce livre non plus, j'ai pu profiter pleinement de cette preview (parce que payer pour quelque chose que l'on connaît déjà...). Là encore, c'est de l'Abnett, et de l'Abnett plus solide que lors la première nouvelle, donc la fin du chapitre vient frustrer le lecteur (en même temps, c'est le jeu). Le problème, et les lecteurs assidus d'Abnett en conviendront avec moi, est que le penchant de Danny pour les schémas narratifs complexes et volontairement confus dans les premières pages, amène ce dernier à mélanger allégrement narration en temps réel (ici, un raid surprise d'une tribu de Fenris sur une autre, en réaction à ce qui a été pris pour un mauvais présage par leur chamane) et flashbacks en tout genre de la vie de celui qu'on devine être le héros. Pour qui a loisir de terminer le bouquin, tout finit par se mettre en place, mais quand on n'a qu'un chapitre à se mettre sous la dent, l'intrigue reste bien embrouillée.

Je pense particulièrement au long passage sur les mystérieuses statues que l'équipe du héros (archéologue de son état) découvre sur Terra (et qui auront à n'en pas douter un rôle important à jouer dans le comportement futur des protagonistes), dans lequel l'auteur bombarde son lecteur avec des détails et des anecdotes dont ce dernier n'a pas l'usage immédiat. En gros, c'est assez déroutant pour qui n'est pas familier avec le style d'Abnett, et assez frustrant (si on aime le sujet abordé dans le bouquin) pour qui l'est.

Dernier point, j'ai trouvé la description de la vie des farouches tribus de Fenris très intéressante, notamment en ce qui concerne leur rapport avec l'environnement hostile, qu'Abnett prend bien en considération au moment des combats (combattre en chemise par -15°C, c'est pas la même chose que par 15°C, tout comme manœuvrer un drakkar sur de la glace au milieu de bourrasques glaciales, ce n'est pas la même chose que faire de l'optimiste en baie de Somme au milieu du mois de juillet).

A Place of Quiet Assembly de John Brunner

Primary Instinct de Sarah Cawkwell

Phalanx (chapitre un et deux) de Ben Counter

Concept sympa proposé par la BL, le roman de Counter devrait normalement être le roman-feuilleton du magazine. Pour ceux qui l'ont oublié (moi en premier), le Phalanx est le principal vaisseau des Imperial Fists, une barge de bataille incroyablement vieille, et donc incomparablement supérieure à tous les autres vaisseaux de l'Imperium de l'univers du monde du cosmos (ah, Ben, je t'aime pour ça ^^). Pour ceux qui ne l'ont jamais su (moi en premier), ce roman prend place dans la série des Soul Drinkers, un chapitre successeur des Fists frappé par le fléau de la mutation (pour plus d'info, voir là). Après de multiples péripéties, les Soul Drinkers sont décimés par une coalition de chapitres loyalistes, et les survivants traînés dans la barge des Imperial Fists pour être jugés. Oui, je sais, on ne voit pas pourquoi les marounes s'embêteraient à organiser un procès quand un bolt en pleine tête suffirait à régler le problème une fois pour toute, et d'ailleurs la majorité des personnages est de mon avis, mais Vladimir Pugh (le maître des Fists) est un légaliste forcené, qui tient absolument à tout faire dans les règles, car les Soul Drinkers se considèrent comme encore loyaux envers l'Empereur, et donc ont théoriquement le droit de s'expliquer. On suit donc les jours précédents l'ouverture du procès, avec les séances d'interrogation musclées de vigueur (haaa, le "Gant de Douleur"... de grands malades, ces Fists) et les arrivées des délégations des autres Chapitres (ça fait un peu réunion du G8). Pendant ce temps, une équipe de scouts est envoyée sur un monde nécron à la recherche d'on ne sait pas trop quoi...

Bon, c'est du Counter, donc on aime ou on aime pas, mais j'ai pas trouvé ça dégueu à lire, bien que je n'ai lu aucun bouquin de la série des Soul Drinkers (pour changer). On retrouve la figure bien connue de Lysander, et le personnage de Sarpedon, le maître muté des Drinkers, est attachant malgré sa tendance à donner dans les réflexions métaphysiques. Même si on devine que les accusés ne vont pas rester tranquillement dans leur box jusqu'à la lecture du verdict (et Counter, comme beaucoup de ses copains, à la mauvaise idée de recourir à la facile "vision mystique" pour prévenir le lecteur que ça va chier), voir des Astartes faire autre chose que purger de l'hérétique ou du xenos est assez sympa. À côté de ça, les passages où les scouts apparaissent sont bien rythmés, même si pas originaux pour deux sous (il faudrait vraiment un gars talentueux pour innover -en bien- de ce côté là ceci-dit). Si Counter résiste à son penchant prononcé pour l'escalade pyrotechnique et s'empêche de faire de son histoire l'évènement le plus important depuis l'Hérésie Do, ça devrait même être agréable à suivre.

Questing Knight de Anthony Reynolds

Conclusion générale

En conclusion, il y a plus de bonnes que de mauvaises choses dans ce numéro, mais alors que ce qui est bon l'est plutôt moyennement (Abnett un peu en dessous ou dans un format pas adapté, Brunner qui aurait été meilleur s'il n'avait fait que du Brunner, Counter égal à lui-même), ce qui est mauvais (ou plutôt insipide, ne soyons pas trop dur) l'est beaucoup plus franchement (Cawkwell et Reynolds inoriginaux au possible et parfois confus). Pour 4 euros, j'estime en avoir eu pour mon argent (en plus, c'est beaucoup plus discret de lire un e-book en cours que de sortir un White Dwarf de son sac devant le prof), mais j'attendais un peu mieux de ce genre de publication (un premier texte vraiment prometteur, un nouveau personnage intéressant, des nouvelles sérieusement construites...). À vous de voir!