Zero Day Exploit

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Zero Day Exploit est la nouvelle exclusive de l’édition collector de l’omnibus Forge of Mars. Graham McNeill est bien rodé à cet exercice, et voyons donc ce qu’il nous a préparé.

L’histoire du livre

Au cœur des cendres toxiques de Mars, Hydraq est chargé d'infiltrer le puissant complexe de forges Basiri et de voler des données pour son maître, un prêtre technocrate. Mais lorsque Hydraq et son équipe réussissent leur audacieux braquage, il découvre que son butin est bien plus dangereux qu’il ne l’aurait imaginé…

L’histoire avec un grand H

Sur Mars, un pirate de données nommé Hydraq dirige une opération clandestine avec sa partenaire Aurora (une assassin formée par la Cydonian Sisterhood) et un autre « spiker » de génie, Simocatta. Leur commanditaire, le Magos Enaric, veut qu’ils dérobent à l’Archmagos Alhazen un artefact légendaire : la Cartographae 20-30, censée indiquer des caches techno-antiques sur la planète rouge.
Leur campement imite un site archéologique pour tromper la surveillance. Dans un bunker camouflé, les infocytes percent une ancienne conduite de données martienne afin de s’infiltrer dans le réseau. Le plan est simple : introduire dans la forge un data-spike marqué du sceau d’Alhazen, attendre qu’un adepte curieux le branche, puis pirater ses augmétiques.
Côté cible, l’adepte Duqu tombe dans le piège : il branche le spike. Simocatta déclenche alors un code polymorphe qui ouvre les défenses de Duqu et broie sa conscience. Hydraq bascule aussitôt son esprit dans le corps de l’adepte et en prend le contrôle total. Grâce aux préfixes d’autorité fournis par Enaric, il s’octroie des accès supérieurs au sein de Basiri.
Pendant ce temps, Simocatta lance une diversion : il injecte le Night Dragon, un virus binaire, dans les protocoles de sécurité de plusieurs réacteurs atomiques du quadrant. Résultat : pannes massives et chaos énergétique. La forge Basiri plonge dans le noir ; les systèmes d’urgence sont mystérieusement inopérants (Hydraq les a désactivés à distance grâce à ses codes). Profitant de l’obscurité, Hydraq atteint le cœur de données le plus protégé : un cube isolé du réseau par une cage de Faraday, gardé par deux serviteurs praetoriens qu’il vaporise au pistolet à fusion.
Dans la chambre close, un cogitateur monolithique autonome renferme les secrets d’Alhazen. Hydraq connecte la mécadendrite de Duqu, efface sa personnalité pour libérer de la mémoire, et extrait à toute vitesse les données. Il cherche la Cartographae… mais découvre autre chose.
Assez terrifiant pour qu’il regrette d’avoir accepté la mission : des informations sur l’Archmagos Telok, que tout le monde croyait mort depuis longtemps. Hydraq comprend qu’il a été manipulé : ce sont bien ces données qu’on voulait qu’il vole. Pendant ce temps, le complexe se réveille, et la fuite devient urgente.
Dehors, Simocatta « rappelle » le Night Dragon de la plupart des réacteurs, sauf un. Celui du cratère Pollack explose en un champignon atomique, saturant l’atmosphère d’ondes et de radiations, brouillant ainsi toute poursuite.
Aurora prépare l’extraction : un speeder Merganser furtif, dissimulé sous une bâche. Elle applique aussi la règle d’or de l’équipe : éliminer les témoins. Elle abat froidement les infocytes, les data-miners… puis exécute Simocatta d’un tir de pistolet à plasma : aucun survivant, aucune trace qui puisse remonter jusqu’à eux.
Hydraq parvient à s’échapper de Basiri à bord d’un lander Ares, mais il est grièvement blessé. Alors qu’Aurora le récupère et lance le Merganser, un étranger surgit au milieu de la tempête : l’adepte Nemonix, dataproctor au service d’Alhazen. Il neutralise les armes et les systèmes d’Aurora d’un simple geste et propose un marché : leur vie en échange de leur future obéissance.
Pour appuyer sa « négociation », il révèle qu’une torpille cyclonique est déjà en descente vers leur position et explosera dans moins de deux minutes. Aurora accepte aussitôt. Hydraq proteste, mais elle est liée à sa vie et choisit de le sauver.
Nemonix les laisse partir. Aurora fonce hors du cratère, utilisant le relief comme bouclier. La torpille frappe : l’intérieur du cratère devient un dôme de verre en fusion. Aurora demande enfin : « Qu’avons-nous accepté ? Et Telok ? »
Hydraq, encore tremblant, répond : « Ils pensent qu’il revient. »

Conclusion

McNeill introduit son histoire avec habileté, sans trop en dévoiler sur l’intrigue à venir.
En plus, il le fait de manière originale : je ne me souviens pas avoir déjà vu un groupe de cyber-pirates dans l’univers de 40K (il faudra attendre plusieurs années et la collection Warhammer Crime pour retrouver quelque chose de similaire). C’est d’ailleurs étonnant de constater qu’avec le Mechanicus, les esprits de la machine et tout le reste, personne n’y avait jamais pensé auparavant.