Wolfshead

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Après Brunner en Tilée, Brunner au Stirland.

Intrigue:

Alors qu’il ramenait sa dernière prise (vivante pour une fois, ça rapporte plus) au juge Vaulkberg, Brunner est attaqué par un énorme loup qui boulotte prestement son prisonnier. La dévaluation sauvage et impromptue de son stock est toutefois compensée par l’offre d’un baron local, dont les terres sont la proie d’une bête féroce et insaisissable ayant développé un goût certain pour la chair humaine (tiens tiens…).

De chasseur de primes à chasseur tout court, il n’y a finalement qu’un pas, et Brunner accepte donc de traquer le mystérieux monstre qui hante le domaine de son hôte. Notre ténébreux héros va toutefois rapidement se rendre compte que le dessous de cette histoire est bien plus complexe et sinistre qu’il n’y paraissait au premier abord.

Avis:

C. L. Werner livre à nouveau un masterclass en écriture de nouvelle fantastique avec ce Wolfshead, qui combine tous les éléments que le lecteur de ce genre de ce littérature se plaît à retrouver : une intrigue bien construite, des personnages crédibles, une bonne dose d’action, une ambiance glauque et poisseuse (même le héros est un très sale type, c’est dire), une narration sans temps morts ni décrochages, et quelques touches de background pour lier le tout. Werner se paie même le luxe de rajouter un petit côté « enquête policière » à son récit, en mettant le lecteur au défi de découvrir l’identité du loup-garou (car, oui, c’est bien d’un loup garou qu’il s’agit) avant le dénouement de la nouvelle. C’est bonus.

Même si, à titre purement personnel, je place Sickhouse en tête de mon classement des meilleurs nouvelles du cycle Brunner (le côté western sans doute, et puis cet impeccable timing…), Wolfshead n’est vraiment pas loin derrière, et mérite assurément le détour. Comme le reste de la saga d’ailleurs, mais c’est un autre sujet.

Fluff:

Dieux Mineurs : Werner fait mention d’un certain Ahalt le Buveur, qui ne semble pas jouir d’une très bonne réputation1. Rhya, la Terre Mère et l’épouse de Taal, est également nommée dans la nouvelle. Dans les communautés les plus reculées de l’Empire, et particulièrement dans le Stirland, il n’est pas rare que les corps des défunts soient confiés à une prêtresse de Rhya (dont l’habit de fonction inclut un manteau tissé de fleurs et une cape de feuilles), qui les brûle rituellement au lever du soleil dans des lieux consacrés, le plus souvent des cercles monolithiques.

Loup-garou : Insensible aux armes conventionnelles, il ne peut être blessé que par de l’argent. On peut également repousser un loup-garou en faisant brûler de l’aubépine séchée, ce qui produit une fumée l’indisposant fortement. Même sous sa forme animale, un loup-garou peut se tenir debout, et ses mains ne se transforment pas en véritables pattes de loup, ce qui lui permet de saisir et d’agripper des objets. La transformation en loup-garou s’opère au cours des nuits de pleine Morrslieb. La sagesse populaire veut que seuls les individus courageux mordus par un loup-garou se transforment à leur tour (sans doute parce que les lâches ne survivent pas à une telle rencontre).

Divers : Les cochons du Vieux Monde raffolent des snotlings encore plus que des truffes, et sont capables de remonter la piste des petits peaux vertes grâce au délicieux fumet dégagé par les excréments de ces derniers.

1: Après vérification, il s’agit bel et bien d’une divinité « officielle » du background de Warhammer Fantasy (Ahalt le Buveur est le rival de Taal - l'un est le dieu des poivrots, l'autre est le dieu des poireaux - et son culte demande de fréquents sacrifices humains, dont le sang est bu par les fidèles du dieu, d’où ce sobriquet), que Werner a du dégoter au fond d’un texte d’archeo-fluff, dont il a une véritable maîtrise. Trop fort le C. L.