Warbreed

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Halfbreed et Warbreed sont deux nouvelles exclusives à l’édition collector de Storm of Iron. Il s’agit en réalité d’une histoire en deux parties, Warbreed constituant la seconde. Nous allons voir comment Graham McNeill conclut cette intrigue.

L’histoire du livre

Dans les ténèbres de Medrengard, le primarque Perturabo met à l’épreuve l’ambitieux Honsou. À travers une série de batailles simulées, il ne lui enseigne pas seulement l’art de la guerre, mais aussi la manière de transformer la défaite en arme et l’imprévisibilité en force.

L’histoire avec un grand H

Honsou se retrouve face au primarque Perturabo, menant contre lui une série de batailles simulées sur des plateaux stratégiques. Quatre fois déjà, il a perdu. Chaque défaite est implacable, car Perturabo domine non seulement par sa connaissance de la guerre mais aussi par sa capacité à anticiper les faiblesses de son adversaire.
À ses côtés, Teth Dassadra observe, parfois commente, mais reste le plus souvent silencieux.
Perturabo critique la manière de commander de Honsou : opportuniste, chanceux, mais trop dépendant du hasard. Il souligne que lors de la guerre d’Ultramar, Honsou aurait pu véritablement écraser les fils de Guilliman en exploitant leur rigidité tactique. Mais au lieu de cela, il a laissé ses sentiments personnels envers Uriel Ventris guider toute la campagne, sacrifiant une victoire stratégique pour une vengeance privée.
Perturabo admet avoir lui-même déjà commis cette erreur par le passé, et qu’à chaque fois que ses ennemis pouvaient deviner ses intentions, cela l’avait conduit au désastre.
À travers ces exercices, Perturabo cherche à transmettre une leçon : la défaite enseigne davantage que la victoire. Même si Honsou considère les « dernières résistances » comme inutiles, Perturabo insiste : ce qui importe, c’est la façon dont un commandant affronte l’inévitable.
La conversation dérive ensuite vers l’attachement de Honsou à Khalan-Ghol, son ancienne forteresse détruite, qu’il veut reconstruire. Perturabo lui révèle l’histoire sombre de son origine : bâtie après la retraite de Terra par Barban Falk, un seigneur de guerre des Iron Warriors, cette citadelle porte un nom issu des légendes d’Olympia. Le « Mur Rouge », érigé avec les cadavres de millions d’esclaves, avait été maudit, engendrant des revenants cauchemardesques. Bien que ce mur ait disparu des récits officiels, il hante encore la mémoire collective. Possédé par des visions venues du Warp, Falk recréa cet héritage sanglant en érigeant Khalan-Ghol avec les pierres des montagnes et les os des esclaves. Le nom corrompu signifiait approximativement « la Fosse Charognarde sans fin ».
Perturabo poursuit ses épreuves en proposant à Honsou un défi plus vaste : non plus une simple bataille terrestre, mais une guerre stellaire à l’échelle d’un secteur entier, avec flottes, mondes fortifiés et défenses imbriquées. Trois fois Honsou attaque, trois fois il échoue. Perturabo lui explique alors qu’il perd parce qu’il combat comme les autres forgerons de guerre de la légion. Il doit au contraire se battre comme lui-même : imprévisible, sans scrupules, indifférent aux codes.
Lors de la dernière tentative, Honsou change de stratégie. Il lance des offensives insensées, sacrifie des cohortes entières, multiplie les feintes et ose l’impensable. Cette fois, il frappe là où Perturabo ne l’attend pas, allant jusqu’à détruire la planète-clef qui soutenait toute la défense. Dès lors, les lignes ennemies s’effondrent et le secteur entier tombe. Perturabo reconnaît sa victoire et révèle que le monde brisé au cœur de l’exercice n’était autre qu’une représentation extrême de Cadia, un théâtre de guerre qu’ils devront bientôt affronter réellement.
Épuisé mais exalté, Honsou contemple Medrengard : une planète entière transformée en forge infernale, produisant chars, armes et armées pour une guerre totale. Perturabo lui annonce que l’Appel du Despoiler (Abaddon) a retenti, et que cette fois il y répondra. Mais il faudra des commandants capables de combattre sans règles, de défier toute logique militaire, de se battre même quand tout semble perdu.
Honsou, en voyant cette armée colossale se rassembler sous un soleil noir, accepte ce rôle avec une fierté glaciale.

Conclusion

J’ai apprécié la fin de l’histoire, qui annonçait la suite du destin de Honsou. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte. À l’époque, nous étions en V3 et la 13e croisade était en plein développement chez Games Workshop. Beaucoup de choses se passaient, et la Black Library n’était pas en reste.
Les auteurs racontaient des récits où les plus grands noms de l’époque rejoignaient Abaddon pour attaquer Cadia.
Malheureusement, depuis la sortie de la V8 en 2017, on a un peu perdu tout ce pan narratif de vue…
J’espère que nous aurons bientôt droit à une véritable suite.