Two Metaphysical Blades

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

L’histoire des deux lances fabriquées par l’empereur bien avant la fondation de l’imperium de l’humanité.

L’histoire avec un grand H

Bien longtemps avant la grande croisade et avant les guerres d’unification, dans ce qui sera la dernière citadelle des Sigilite et la première du rêve imperial. Sous la protection d’un rituel tenu actif par les Sigilite eux-mêmed, Malcador regarde les deux lances maintenant en stase au dessus de la forge. Elles sont bien trop grandes pour être maniées par des humains et Malcador demande à l'Empereur, s’il va les porter lui-même au combat. Il répond que non, que viendra un jour où les deux lances opposées trouveront deux combattants opposés pour les manier.
Plusieurs années plus tard, alors que son projet est encore naissant et donc fragile, au moment où les premiers guerriers tonnerres font leur premier pas, Constantin Valdor dirige les premiers Custodiens de l’empereur et manie une des deux lances. Quand il prend la vie de quelqu’un la lance lui raconte l’existence de l’être qu’il vient de tuer, c’est une sensation étrange.
L’empereur lui a dit qu’il était facile pour un surhomme de tuer et que l’histoire racontée par la lance lui permettrait de garder à l’esprit ce qu’il faisait.
Bien des années plus tard, la VIeme légion a perdu un tiers de ses effectifs dans un combat soit disant perdu d’avance contre les orks, mais ils ont gagné et l’empereur pour remercier son fils lui a offert deux choses : la construction d’une énorme citadelle sur Fenris et une arme, la lance jumelle de celle de Valdor.
Alors Valdor se decide à prévenir Russ, les lances racontent des histoires et il a de plus en plus de mal à supporter celle que lui raconte la sienne. Mais Russ n’a aucune envie d’utiliser la lance. Et il ne l’utilisera jamais sauf une fois contre son frère, mais en vain…
Bien plus tard, juste apres le siège de Terra, alors que l’empereur est mort (ou presque), Valdor et Russ auront une nouvelle discussion à propos de leur lance respective et contre toute attente Valdor remontera le moral de Russ.

Apollinien et Dionysiaque

La lance Apollinienne, elle a été donnée à Valdor par l’empereur en personne. Quand Valdor tue quelqu’un avec cette lance, elle lui révèle la vie et les péchés de l’homme qui meurt.

La lance dionysienne a été donnée a Russ par l’empereur, mais Russ ne l’aime pas et ne veut pas l’utiliser. Elle révèle la vérité et la déchéance de la personne blessée. En fait, elle donne une chance à la personne blessée de voir ses péchés.

Il est à noter que les deux armes sont abandonnées par Valdor et Russ et que les deux héros disparaissent le même jour. Apparemment, ils sont bien plus liés que je ne le pensais. (La saga de la lance de Russ est abordée dans plusieurs autres livres)

Conclusion

Chris Wraight qui, ne l’oublions pas, rêve d’écrire un livre sur les origines des custodes et leur création, nous livre ici une bonne petite nouvelle pour éclaircir les zones d’ombres sur l’effet réel de la lance de l’empereur sur Horus quand Russ le blesse.
Sans être incontournable ça reste une bonne petite nouvelle.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Où il sera question de deux lances forgées de la main même de l’Empereur, du temps où il n’était encore qu’un pouvoir mineur sur une Terra en proies aux affres de la Longue Nuit (c’était juste avant que l’heure d’hiver soit enfin abandonnée, après 25.000 de report), et squattait la cave de son vieux pote Malcador. Appelées Apollonienne et Dionysiaque, soit des références comprises par moins de dix personnes à l’époque (que snob ce Pépé), ces armes étaient à la fois des opposées polaires et unies par une connexion profonde. La première fut attribuée à nul autre que Constantin Valdor, qui la mania à de nombreuses reprises lors de sa longue et distinguée carrière. La deuxième revint à Leman Russ en lot de consolation après qu’il eut perdu une bonne partie de sa Légion à exterminer les Orks de la Roue de Feu, une région galactique conquise par l’Imperium pendant la Grande Croisade1. Un cadeau qui fut apprécié à sa juste valeur par le caractériel Roi Loup, et jamais utilisé par ce dernier, jusqu’au moment où il décida d’aller soloter le Maître de Guerre félon au plus fort de l’Hérésie, avec les résultats que l’on sait.

En plus d’être des armes incomparables, Apollonienne et Dionysiaque étaient imbues de capacités psychiques (certains diront métaphysiques) uniques, permettant dans le cas de la première à son porteur de connaître les vérités profondes2 de ses victimes au moment de leur mort, et dans le cas de la seconde, d’ouvrir les yeux de tout individu blessé par cette dernière sur sa situation. On ne saura jamais pourquoi l’Empereur n’a pas jugé bon d’appeler ses créations « Contrôle Fiscal » et « Psychothérapie », mais ça aurait été beaucoup plus approprié, à mon humble avis. Si Chris Wraight a la bonté de nous fournir une petite démonstration du fonctionnement d’Apo’ à la faveur du massacre d’une bande de bikers dégénérés par Valdor et une vingtaine de ses collègues pendant l’Unification de Terra, il faudra vous munir d’une copie de ‘Wolfsbane’ pour découvrir l’effet kiss cool de l’écouvillon de la mère Denis.

Cette nouvelle examine également les relations peu simples, mais pas si froides que ça, entre Valdor et Russ, avant et après l’Hérésie. De son propre aveu, le Custodien apprécie assez le Roi Loup, qui le déteste cordialement en retour. Vous parlez d’une relation asymétrique. Ces bisbilles persistantes n’empêcheront toutefois pas les deux compères d’être frappés par une révélation mystique au même moment, les conduisant à abandonner leur poste et leurs subordonnés pour s’embarquer dans une quête mystérieuse dont ils ne reviendront jamais (pour le moment…). Bien qu’ils aient également laissés leur arme derrière eux, il y a fort à parier que l’histoire de ces deux reliques ne se terminera pas dans les tréfonds d’une armurerie poussiéreuse, mais ceci est une autre histoire…

1: L’Empereur lui promit aussi une forteresse mastoc sur Fenris (le Croc), car il n’était pas chien envers les loulous. Mais comme cela allait prendre trois plombes, j’aime à penser qu’il a refilé la lance à Son fiston pour marquer le coup, un peu comme une boîte de chocolats oubliée au fond d’un placard quand la belle-famille débarque.

2: Ou, pour utiliser le lexique de ce rabat-joie de Valdor, leurs défauts.

Avis

Chris Wraight est un des auteurs de la Black Library qui maîtrise le mieux le genre cryptique, qui est l’un des plus complexes à utiliser : trop, et on ne comprend plus de quoi il en retourne ; pas assez, et l’effet mystérieux est perdu. ‘Two Metaphysical Blades’ est un très bon exemple du savoir-faire déployé par Wraight, puisqu’à travers les différentes vignettes qu’il nous propose d’examiner, depuis les prémices de l’Imperium (qui comme toutes les start-up vouées à transformer l’humanité, a commencé dans un garage) jusqu’à la purge post-hérétique et la disparition des grandes figures de la Grande Croisade (Leman Russ et Constantin Valdor en tête), on a la nette impression d’être initié à des vérités importantes sur le grand dessein de l’Empereur, qui comme chacun sait n’a jamais rien fait au hasard. La destinée liant les porteurs originaux des lances Apollonienne et Dionysiaque sera-t-elle un jour révélée ? Rien n’est moins sûr (même si à notre époque, les Primarques courent de nouveau les rues), mais cela n’empêche pas de savourer cette nouvelle à sa juste valeur, et c’est là tout le talent de conteur de Chris Wraight. Un must read absolu si vous vous sentez une âme d’exégète, si vous vous êtes fixés comme objectifs de lire toutes les histoires consacrées à des armes1 de la Black Library, ou, tout simplement, que vous avez envie de variété et de qualité après une overdose de bolter porn.

1 : Ne pas oublier ‘Athame’ de John French et ‘Les Fragments d’Erebus’ de Guy Haley.