The weakness of others

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Le soleil se couche à la surface du monde démon de Skalathrax, et comme la nuit locale est sombre et pleine de fraicheur, les combattants se disputant ce monde riant se préparent à plier leurs gaules énergétiques et à se souhaiter la bonne soirée avant de regagner leurs pénates. Parmi eux se trouve pourtant un énervé de première catégorie, que l’absence de lumière et de chaleur ne dissuade absolument pas de continuer la lutte finale. Le marxiste en question se nomme Khârn, et nous faisons sa rencontre une seconde après qu’il ait empoigné un lance-flammes qui traînait dans le coin et commencé à réchauffer l’ambiance parmi ses petits camarades World Eaters.

Les victimes décarbonitées (brûlées vives puis décapitées) qui s’amoncellent à ses pieds font logiquement bipper son compteur de morts, qui passe le seuil très respectable des 1.300. Cela remet en tête à notre héros altéré de sang sa période d’initiation, terminée sur Bodt sous la houlette du Centurion instructeur Gruner. Ce fut là que Khârn et les autres néophytes de sa promotion furent initiés au jeu de la canette Concours, présenté avec des trémolos dans la voix par Gruner comme le moyen pour se juger entre World Eaters sans avoir besoin d’ouvrir sa braguette (ce qui peut être dangereux sur le champ de bataille). Le vétéran sortit alors un crâne de son tote bag JOTT et balança un définitif « le premier à 1.000 gagne » à ses charges, très impressionnées par la connerie/profondeur de la chose. « On gagne quoi ? » demanda l’un, ce à quoi l’honnête Gruner répondit qu’il n’en sait fichtrement rien, car personne ne l’a jamais fait. « On les prend où ? » renchérit l’ingénu Khârn, provoquant un rire gras et sale de la part de son instructeur, prélude à une humiliation salée dont notre héros ne veut même pas se souvenir. Le bizutage, c’est moche.

Retour à la réalité tourmentée de Skalathrax et au massacre initié par Khârn parmi les planqués de son propre camp. Comme on peut s’en douter, il ne peut rien arriver de grave au personnage nommé qui nous fait office de protagoniste, qui continue son massacre fraternel dans la froidure nocturne qui commence à lui picoter le bout des doigts, il est vrai. Pris en embuscade par quatre World Eaters qui se doutaient avec sagesse qu’il ne servait pas à grand-chose de le raisonner, Khârn leur règle leur compte en l’espace d’un instant, et se rend compte que l’un de ses assaillants n’est autre que ce bon vieux Gruner, qui lui attribue le sobriquet de Félon avant de se manger un revers de Gorechild dans la trachée. Qu’importe à Khârn d’être considéré comme un traître parmi sa Légion, son expérience pendant le Siège de Terra lui a fait réaliser qu’il était entouré de gros nuls (d’où le titre de la nouvelle), et il ne se consacrera désormais qu’à soigner son body count pour prouver à tous et à Khorne qu’il est la plus grande menace de la galaxie. Slay king, slay !

Avis

Si vous connaissez le personnage de Khârn, son coup de folie sur Skalathrax vous est probablement familier et vous vous êtes peut-être demandé pourquoi un événement aussi important dans le parcours d’un personnage tout aussi important n’avait pas encore été couvert par la Black Library, qui, après tout, est là pour ça. La réponse à cette énigme a été apportée, de manière assez confidentielle je dois dire, par Laurie Goulding à travers ‘The Weakness of Others’, qui apporte pas mal de nouveau fluff pour une microfiction de quelques pages. Même si l’allégation finale de Khârn laisse à penser qu’il vient de Marseille et/ou qu’il est un narrateur non fiable, et incite à prendre les éléments relatés dans la nouvelle avec un peu de recul, nous sommes en présence d’un texte important dans l’imposant corpus Khârnesque, peut-être même plus que le fondateur ‘The Wrath of Khârn’ signé du vénérable Bill King. On ne peut pas en dire autant de toutes les microfictions de la Black Library.