The tithe

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des récits très courts d’environ 1 000 mots (4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique face à ce format, mais il y a souvent de bonnes surprises. Ben Counter a choisi ici d’écrire une histoire centrée sur les Imperial Fists.

L’histoire du livre

Sur un monde ravagé par les guerres de l’Hérésie, un vétéran des Imperial Fists affronte son destin. Un choix crucial s’offre à lui.

L’histoire avec un grand H

Sur une planète dévastée par la purge qui suivit l’Hérésie d’Horus, les Imperial Fists, menés par Rogal Dorn, achèvent d’éliminer les dernières poches de résistance des Iron Warriors.

Frère Scoiven, vétéran Space Marine, abat un Iron Warrior d’un tir précis. Alors qu’il l’achève d’un coup de couteau, le traître le maudit : « Tu paieras, où que tu ailles. »

Des années plus tard, Scoiven survit encore, mais il est empoisonné par une lame xenos lors d’une bataille. Ni sa constitution surhumaine ni les soins de l’Apothicaire ne parviennent à contenir le venin. Le vétéran, qui a combattu plus de trois siècles et connu l’époque où Dorn marchait encore parmi ses fils, sent sa fin approcher. Le Techmarine Malkanos et l’Apothicaire lui proposent alors une alternative : l’internement dans un Dreadnought. L’Ancient Kulgatha ayant été détruit, son sarcophage est désormais vide, et Scoiven est jugé digne de le remplacer. Mais le choix est cruel : accepter cette « non-vie » mécanique, ou mourir en homme, libre de rejoindre Dorn et l’Empereur. Après réflexion, serrant dans son poing l’os de son ennemi juré, Scoiven choisit la survie.

Il renaît ainsi dans l’acier glacé : une arme vivante, son corps fusionné au sarcophage, son bras droit changé en marteau de siège, son bras gauche en lance-roquettes. Malgré la douleur et la froideur de cette existence, Scoiven retrouve une puissance terrifiante et une utilité pour son Chapitre. Il se console en se disant qu’il reste une arme de Dorn, et que ce rôle justifie tous les sacrifices.

Mais bientôt, un froid surnaturel envahit ses sens. Ses systèmes affichent tout en ordre, pourtant une présence étrangère s’impose à lui. Un visage de métal, un crâne de fer aux orbites sanglantes, surgit dans son esprit : celui qu’il avait tué des siècles plus tôt, l’Iron Warrior dont il portait l’os comme trophée.

Depuis trois cents ans, l’ennemi patientait, tapi dans ce fragment d’os, attendant son heure. Désormais, il hante Scoiven de l’intérieur même de son sarcophage.

Prisonnier, muet et paralysé, Scoiven ne peut qu’entendre la prophétie s’accomplir :

« Je t’avais dit que tu paierais. »

Conclusion

Jusqu’à la fin, je pensais que cette nouvelle n’avait pas un grand intérêt. Pour une histoire de quatre pages, elle se lisait bien, sans plus. Mais le twist final, totalement inattendu, change tout : il en fait une bonne nouvelle, et surtout une excellente surprise.