The reservoir of rot
Par Gilian
Avant-propos
Dernière nouvelle de ce Black Library Weekender de mars 2025, et c’est Ian Green qui signe ici sa deuxième contribution pour la Black Library. Apparemment, c’est un auteur écossais à succès, mais j’avoue ne pas connaître du tout ses œuvres en dehors de celles publiées ici.
L’histoire du livre
La bataille de Thellasamin est dans l’impasse lorsque les forces de Nurgle capturent un jeune chevalier nommé Barrek. Pour assurer sa survie et voir la horde du Chaos se retirer, il lui suffit de planter une graine dans le réservoir de la ville. Il accepte, égoïstement.
Au fil des années, la ville prospère… mais les signes de corruption se multiplient : cauchemars, enfants disparus, maladies incurables. Et le retour des forces de Nurgle n’est plus qu’une question de temps.
L’Histoire avec un grand H
Le chevalier Barrek combat au cœur d’un affrontement chaotique contre les cultistes de Nurgle et les démons de la putréfaction. Autour de lui, tout n’est que boue, cadavres et hurlements. Il erre, seul, dans le bourbier.
Les forces ennemies avancent, inarrêtables. Barrek tente de rejoindre les lignes impériales, mais c’est un carnage. Il aperçoit le Cavalier-Marshal Wellerpike encerclé, aux côtés de quelques Stormcast Eternals. Il court à son secours… mais est capturé.
Il se réveille face à Suppuratil, un Grand Immonde. Le démon lui propose un marché : sa vie, contre un simple geste. Il lui enfonce une graine noire dans la gencive — un germe issu du Jardin de Nurgle — et lui demande de la planter dans la ville fortifiée de Thellasamin.
Barrek accepte, suppliant pour survivre. Le démon le poignarde pour rendre la mise en scène crédible, puis le laisse parmi les morts.
Des soldats impériaux le retrouvent. Il est faible, blessé, mais vivant. Il est soigné, purifié… mais quelque chose a changé en lui. Il a survécu. Mais à quel prix ?
Deux ans passent.
Thellasamin est tourmentée par des cauchemars. Les habitants rêvent d’horreurs, puis succombent à d’étranges maladies. Paranos, ancien compagnon d’armes de Barrek devenu chef de la garde, mène l’enquête.
Barrek, lui, garde le réservoir de la ville. Là où il a planté la graine. Un arbre démoniaque y pousse lentement, caché sous une caisse.
Rongé par la culpabilité, Barrek n’ose pas détruire la plante. Pour détourner l’attention, il fabrique de faux cultistes : il tue un innocent, place sur lui des reliques de Nurgle, et fait croire à un sabotage.
Mais une chercheuse nommée Imelda, envoyée par le conseil de la ville, commence à soupçonner le réservoir. Barrek tente de la manipuler, puis de la faire disparaître. Sans succès. Elle finit par revenir, accompagnée de Paranos.
Tous trois se rendent dans la caverne du réservoir.
Là, l’arbre de Nurgle est devenu gigantesque, grouillant de racines, de pustules et de cloches. Paranos comprend que Barrek est lié à cette horreur. Un duel éclate. Paranos, plus rapide, blesse Barrek.
De sa plaie sortent… des asticots.
Pris de stupeur, Paranos se fait surprendre : Barrek le pousse dans l’arbre, qui s’ouvre et commence à l’engloutir.
Il tue ensuite Imelda et remonte en ville, comme si de rien n’était.
Du haut d’une colline, Barrek observe Thellasamin, qui se prépare à une parade militaire en l’honneur de la victoire contre Nurgle, remportée des années plus tôt. Il sourit.
Et alors que le brouillard se lève, il aperçoit l’armée de Nurgle devant les murailles : elle s’étend à perte de vue, prête à déferler sur la cité.
Barrek éclate de rire. La graine qu’il a plantée a pris racine. Dans son corps. Dans la ville. Et maintenant, le Jardin du Nurgle arrive.
Conclusion
L’histoire n’est pas mauvaise, mais elle manque de suspense et de retournements de situation. Dès le début, avec la capture de Barrek, on comprend où tout cela va mener. Tout est révélé dans les premières pages, au moment où il accepte le marché du Grand Immonde.
C’est un peu dommage : il y a de bonnes idées, mais rien de marquant. Le récit se laisse lire, mais ne se distingue pas vraiment de la moyenne actuelle de la Black Library.