The masque of vyle
Par Nico.
Avant-Propos
Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène : 4/5
Des Arlequins trouvent une Vaisseau-Monde abandonné. Après une petite enquête il s'avère que ce Vaisseau était coupé du monde et perdu dans le warp depuis La Chute, grand cataclysme ayant causé la fin de la suprématie des Eldars et presque leur extinction.
Sauf qu'un crime odieux a été commis: tous ses habitants ont récemment été tués. Les Arlequins devinent rapidement que cela est l'oeuvre de leurs perfides cousins les Eldar Noirs. Ils empruntent alors une porte de la Toile pour retrouver les coupables.
L'histoire est donc une sorte d'enquête pour retrouver l'auteur de ce massacre, les Arlequins arrivent sur un monde Eldar Noirs et s'infiltrent alors pour atteindre les dirigeants. Sauf que les Arlequins sont des Eldars très... spéciaux. Ici pas d'assassinat ou de lutte ouverte, non eux ils sont des artistes itinérants proposant des spectacles. Ils espionnent donc les seigneurs de cette planète et proposent une représentation théâtrale lors de trois dîners de l'Archonte en place.
Le scénario est court, format de 120 pages oblige, mais bien amené, original et fort intéressant. Les fameuses représentations des Arlequins sont très bien décrites, mystiques, dérangeantes et épiques. Je salue l'auteur pour avoir réussi à retranscrire les danses et manœuvres typiques de ces mystérieux Arlequins.
D'après une critique Anglophone, l'histoire serait en fait un hommage / réappropriation de la Nouvelle d'Edgard Allan Poe (auteur pas mal apprécié par les anglo-saxons): Le Masque de la Mort Rouge. Ne l'ayant pas lu je ne peux vous en dire d'avantage quant eux ressemblances.
L'achonte organise une série de dîners dans son Palais, chaque soir dans une nouvelle salle aux motifs différents. Les Arlequins font alors une nouvelle représentation à chaque fois, et ce avec un "volontaire" Eldar Noir pour accompagner l'histoire.
Sauf qu'en fait il s'agit d'une technique pour que celui ci se perdre dans la représentation. Les danses, personnages et effets déstabilisants (gaz, magie, etc) lui font oublier ce qui l'entoure et il se croit alors au sein d'une vraie histoire. Alors raconte alors un récit puis s'imagine des choses... ce qui cause sa perte. Les Arlequins utilisent ce procédés pour faire parler leur cibles et découvrir le coupable, et au passage les faire éliminer sans que cela induise leur responsabilité. C'est pas évident à expliquer, mais très intéressant à lire. C'est bien pensé et bien foutu. J'ai adoré.
Style et écriture
Style et écriture : 4/5
Je crois n'avoir jamais lu d'Andy Chambers auparavant, c'est bien écrit, fluide, au dessus de la moyenne.
Intérêt fluffique
Intérêt fluffique : 4/5
Ne connaissant que très peu de choses sur les Eldars en général et absolument rien sur les Arlequins (sauf leurs accoutrement colorés et ridicules), j'ai appris pas mal de choses.
L'organisation de ces fameux Arlequins est bien décrite, on en apprend plus sur le rôle de chaque "interprète": le High Avatar, leader de la troupe, la Shadowseer, une sorte de psyker, The Master Mime, l'expert en espionnage, le Death Jester, représentation de la Mort et homme de soutien de la troupe (avec une arme lourde très performante), et enfin celui sur la couverture, le Solitaire, une sorte de paria parmi les Arlequins, un Eldar sans "âme" qui ne s'immisce dans une troupe que pour certaines occasions et jouer le rôle de Slaanesh dans les représentations.
C'est très intéressants, cela nous sort des sempiternels Space Marines et Gardes Impériaux. N'ayant aucune connaissance sur ces Eldars, je dois dire que j'ai été vraiment enchanté de lire ces apports fluffiques.
Ah et ce sont de vrais maîtres de la Toile.
Même si le format court de la Nouvelle empêche d'approfondir tous les sujets, les divers personnages ne peuvent ainsi pas être suffisamment développés (c'est fort dommage tant ils sont originaux et intéressants !) et on aimerait en avoir toujours plus sur les Arlequins.
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 4/ 5
J'ai adoré, tout simplement.
Dès les premières ligne, quand on voit le High Avatar danser au milieu d'ennemis et arriver à faire en sorte qu'ils s'entretuent sans qu'il n'ait besoin de sortir ses propres armes, cela met direct dans l'ambiance et donne envie de tout lire d'une traite (ce que j'ai fait).
Auparavant je ne connaissais rien des Arlequins, dorénavant j'en suis fan. Bien que l'intrigue aborde également le côté Eldars Noirs avec leur habituelle cruauté et penchant pour la trahison, ce sont vraiment les passages avec les Arlequins les plus passionnants. Ils sont très très forts en infiltration, et en même temps on sent qu'ils ont une place à part. Ils sont entre les Eldars et les Eldars Noirs, acceptés et craints par les deux camps. Et puis leurs spectacles et manipulations pour arriver à leurs fins sont tellement funs à suivre.
Bref, j'ai vraiment apprécié cette petite Novella et ne regrette pas son achat. Je la recommande chaudement. Si je ne mets pas une note plus importante c'est uniquement pour son format de 120 pages (et son prix !), on a envie d'en lire plus tant c'est captivant.
Total : 16/20
Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam
Avant-Propos
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team
Résumé
‹Ils disent que le portail est inactif de ce côté. Ils ne savent pas expliquer pourquoi il s’ouvre brièvement pour ne laisser qu’entrer mais jamais ne laisser sortir. Ils m’ont aussi assuré que ce problème n’est pas inconnu et n’est que temporaire, Commorragh devrait y remédier d’ici peu.‘ ‘Cette explication reste insuffisante en ce qui me concerne,‘ nota Kassais. ‘Je suis d’accord. Pour le moment, mes artisans sont déployés à l’extérieur du donjon afin de faire doubler la cadence des autochtones. ‘Alors comment comptes-tu passer le temps en attendant que le portail ne s’ouvre à nouveau et que les autoctchtones meurent de faim?‘ ‘Je vais organiser un banquet,‘ répondit Vyle, souriant avec un malin plaisir.
S’il y a bien un format d’écriture que j’apprécie, c’est celui des nouvelles, qui plus est lorsqu’il sait intelligemment se glisser dans une Saga sans en être pour autant indispensable. Masque of Vyle en fait partie.
Masque of Vyle, où la mascarade menée par une bande d’Arlequins envers un Archon (Voïvodes) Eldar Noir. Difficile de situer chronologiquement ce récit car le seul lien que nous avons en fin de compte, reste le fameux Arlequin Motley qui formera un tandem avec l’incube Morr dans La Voie de l’Incube. Hormis cela, nous sommes de nouveau dans une ambiance d’Eldar à Eldar et c’est ce qui rend cette histoire intéressante.
A la suite de la découverte d’un Vaisseau-Monde totalement pillé de ses pierres-esprits, un groupe d’Arlequins se forme et piste la trace des suspects jusqu’au Sable Marches où deux Archons règnent en maîtres et brutalisent les natifs.
La présentation des personnages est vite expédiée, mettant l’accent sur leurs rôles plutôt que sur leur personnalité. Les gens possédant le bagage fluff adéquat auront l’avantage de visualiser tout de suite le Death Jester ainsi que son rôle dans l’histoire pour ne citer que lui.
L’enquête des Arlequins est donc menée par un Avatar, un Mime, un Prophète de l’Ombre mais surtout un Solitaire, Motley. Le mystère qui enveloppe les Eldars est une chose, mais le mysticisme dont sont noyés les Arlequins rend ces derniers tout à fait fascinants. Il faut commencer par se réjouir de pouvoir lire sur ces êtres qui sont l’élite de la race Eldar et ce, dans bien des domaines. C’est un livre que j’approuve d’entrée et sa première de couverture ne me fera pas dire le contraire.
La nouvelle nous présente en parallèle les Eldars Noirs responsables du pillage des pierres-esprit. Du côté des cousins déviants, la sale ambiance est toujours de mise ainsi que le sadisme obséquieux (voir extrait ci-dessus). C’est toujours agréable de retrouver ces dialogues acides et ces raisonnements pleins d’immoralités. Cela a tendance à déstabiliser le lecteur, mais lorsque ce sont des Arlequins qui sont en face, le mélange des deux est tout bonnement savoureux.
Vyle, l’Archon des Sable Marches, se voit offrir une représentation de la Chute par la troupe d’Arlequins qu’il ne peut refuser. Bien que le spectacle aura lieu chez Vyle, son cousin sadique Kassais donne l’impression d’en savoir plus que son aîné. Pour finir Olthanir, un natif et héritier du royaume des Sable Marches devenu servant sous la coupe de Vyle ne tient plus devant la souffrance de son peuple. Lequel de ses trois protagonistes est à l’origine du pillage ? C’est ce que le spectacle dévoilera. Par cette mascarade, Motley et les autres trouveront le véritable responsable.
Si il y a bien une chose à savourer ce sont les trois actes dont est séparée la mascarade. Ces actes rédigés avec ambigüité offrent au lecteur un monde magique et surprennent les Archons eux-mêmes. La mise en scène est vraiment bonne tant par son rythme que par l’apparition de ses évènements. Bien que le fil conducteur soit visible dès les premiers chapitres, on en reste pas moins captivé tout du long.
Motley est vraiment au centre de la nouvelle (ainsi que sur la couverture), et dirige le plan d’un bout à l’autre avec une maligne aisance. Ce personnage me plaît extrêmement car il représente le paradoxe de l’union de la moquerie et celui du destin. Malgré cela, aucun lien ne sera fait avec la Saga autre le fait que les portails Warp soient perturbés suite à la Dysjonction sur Commorragh. De par ce fait, Masque of Vyle est tout à fait dispensable.
Un dernier point, et pas des moindres, est à souligner. Dans cette nouvelle, Andy Chambers fait un clin d’œil à Edgar Allan Poe. En effet, grâce à quelques scènes mais surtout une citation, l’auteur nous lie à la nouvelle Le Masque de la Mort Rouge du recueil Nouvelles histoires extraordinaires. L’auteur nous offre ainsi un petit pont culturel. Bien que certains vétérans y verront peut-être une maladresse, les plus jeunes auront la possibilité de découvrir Poe, un auteur visionnaire.
Les plus
Les Arlequins abaissent une partie de leurs masques pour notre plus grand plaisir.
Une ambiance unique entre l'élite mystique des Eldars et leurs cousins déviants.
Un easter egg notable.
Les moins
Le scénario facile.
Conclusion
Une nouvelle captivante par ses protagonistes et idéale par son rythme. On jongle avec plaisir entre chaque dialogue comme dans une troupe d'Arlequins.