The lord of the end times
Par Nico.
Avant-Propos
Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Intro
Ok, j'ai lu le dénouement de cette série The End Times. Avant de lire ma review, quelques précisions:
- Ma review ne va aborder que le livre en lui même, le divertissement qu'il procure et comment Josh Reynolds a amené cette histoire. Et non des choix fait par Games Workshop avec The End Times (qui sont sujets de vives polémiques).
- Josh Reynolds n'est pas responsable de la chronologie générale de The End Times. Je le précise bien vu que sur certains endroits du web il se fait conspuer... alors qu'il n'a fait que respecter les directives de GW et une chronologie déjà établie.
- Etant un inconditionnel de Nagash et des Vampires, il se peut que je parle un peu plus d'eux que des autres. Et il sont aussi largement traités par Reynolds dans ce roman.
- Si vous n'avez pas lu les livres précédents ou mes reviews, vous allez vous faire SPOILER. De plus, dans l'obligation de faire une review complète je suis obligé de dévoiler des parties de l'intrigue.
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène : 4/5
Le scénario, découpé en 3 parties, se déroule lors de 2 périodes: Automne 2527 pour la première, Automne 2528 pour les 2 autres.
En 2527, l'Empire est brisé, ravagé, seules deux cités résistent encore aux forces du chaos: Middenheim et Averheim. Le livre s'inscrit dans la continuité de The Fall of Altdorf de Chris Wraight, l'Empereur Karl Franz va aider la défense d'Averheim, le Grand Maître des collèges de magie Martak va à Middenheim. C'est dans cette cité que va intégralement se dérouler la première partie du livre.
La cité est assiégée, les forces d'Archaon en font le siège en même temps que la vermine Skaven envahit les chemins sous terrains de la montagne servant de domicile à Middenheim. La situation est désespérée, les humains sont piégés et attaqués sur deux fronts. Quoique, l'un est négligé malgré les avertissements de Martak. Il est le seul à comprendre que les Skavens vont arriver par les sous terrains, les autres généraux humains - des nobles chevaliers - le dénigrent et ne prêtent pas attention à ses dires, lui le petit paysan. Ils concentrent leurs défenses vers l'extérieur, cela causera leur perte.
En effet, le monde s'effondre mais les hommes restent hommes. Ils se préoccupent plus de leur position politique et de petits complots que de faire une défense unie et sans clivages entre humains. Ils ne prennent pas conscience de la gravité de la situation. Reynolds arrive à bien retranscrire ce travers de l'humanités, les hommes sont incapables de mettre tout de côté et se respecter mutuellement dans un but unique. Martak est le seul à réellement se détacher des "anciens" codes de la société, son désespoir grandit au fil des pages et on le comprend amplement.
Reynolds nous compte ainsi l'une des dernières luttes de l'Empire, du monde des hommes, dans une atmosphère lourde, pesante, de fin du monde. C'est le but de la série, et c'est bien retranscrit. On sent bien les tensions entre les protagonistes, les désillusions des défenseurs face à une horde intarissable et la bêtise des dirigeants. Un homme sort du lot, Valten le Héraut de Sigmar et Castellan de Middenheim. Nous en avons un portrait juste, ce n'est pas un surhomme comme l'était Sigmar, mais un homme tout de même très charismatique: il est capable de parler la langue de tous les comtés, raconter des histoires et chansons typiques de chaque, se faire passer pour un vieux compagnon d'arme. Et c'est également un grand combattant, capable d'affronter la plupart des grands champions que les dieux du Chaos vont mettre dans son chemin. Cet homme est un meneur, un guide pour tous, mais il lui aussi est dévalué par les nobles qui l'appellent le forgeron, ne lui reconnaissant pas une vraie légitimité. Encore une fois, leur arrogance est illustrée par l'auteur.
Au final, face à tant de bêtise on n'est pas étonné du sort de l'Empire. Voici un résumé bref en SPOILER de ce qu'il se passe lors de ce siège:
Spoiler:
La flamme d'Ulric, symbole de la ville, est mystérieusement volée ce qui entraîne une perte de moral significative parmi les défenseurs.
Valten tue plusieurs héros du Chaos, il défie Archaon mais le duel n'a pas lieu, un assassin skaven décapite Valten.
Martak se fait tuer par Archaon.
Les forces du Chaos prennent Middenheim.
Ainsi s'achève la première partie, la suite se déroule 1 an plus tard, en Automne 2528.
Averheim, dernier bastion de l'Empire, est tombé. Ce siège n'est que brièvement évoqué dans le livre. Un conglomérat de survivants de l'Empire, de la Bretonnie et de Nains se réfugient en Athel Loren où sont situés les restes des Haut Elfes, des Elfes noirs et des Elfes Sylvains (désormais tous unis sous le règne de Malekith).
Ces deux dernières parties du livre sont les plus denses, je ne veux pas tout dévoiler mais axer sur certains éléments.
Les humains, nains, elfes et morts vivants s'unissent en Athel Loren pour tenter de trouver un moyen de contrer les forces chaotiques.
Teclis, en détruisant le vortex en Ulthuan, a libéré les 8 vents de magie. Ceux ci ont trouvé des hôtes, et il veut tous les réunir pour vaincre Archaon est les Dieux du Chaos. Les 8 hôtes, nommés Incarnates, sont: Tyrion, Malekith, Alarielle, l'Empereur, Balthasard Gelt (un magicien de l'empire), Caradryan, Nagash et... Grimgor Ironhide, un Orc que l'on ne voit qu'à la fin du livre (il a reçu le vent de la Bête).
A savoir que Nagash est à lui seul aussi puissant que tous les autres réunis. Mais il est obligé de trouver une alliance, il ne peut vaincre seul les 4 dieux du Chaos. Il a été affaibli par la destruction de sa Pyramide Noire par les Skavens, et il a du mal à lutter efficacement contre Nurgle vu que celui ci est aussi capable de contrôler les morts et d'affaiblir l'emprise de Nagash sur ceux ci. Cependant, les autres n'ont pas spécialement envie de s'allier avec lui et on comprend pourquoi.
C'est là tout l'enjeu de la partie 2 du livre, ces personnages tous plus puissants les uns que les autres et charismatiques, pourtant ils doivent mettre de côté leur égo et s'unir pour triompher. C'est intéressant de suivre tout le processus de création de cette alliance hors norme et contre nature. Or, il a bien évidemment des dissensions. Les Elfes sont arrogants et traitent les humains de singes, les humains ne supportent pas de se sentit sous évalués, les quelques nains ne font pas confiance aux elfes, et personne n'aime Nagash. Celui ci semble ignorer les autres et ne parle que très peu, pour lui les autres n'ont qu'à faire ce qu'il ordonne, ils sont insignifiants. Mais aussi, Teclis a volé la flame d'Ulric de Middenheim pour ressusciter Tyrion. En faisant cela, il a condamné toute une ville et l'Empire. Il en éprouve certains remords, et un des personnages, étant investit par Ulric veut se venger. D'un autre côté, les Bretonniens sont désabusés en apprenant la terrible vérité et tromperie sur la Lady (j'en parle en section Fluff) et se retirent pour aller se battre de leur côté. Et en même temps, Mannfred cherche à s'accaparer le pouvoir pour dominer tout le monde alors que Vlad au contraire tente de montrer sa bonne foi et se faire passer pour un fidèle serviteur de l'Empire et Comte Electeur.
Pour faire simple: c'est le bordel dans l'alliance. Là réside l'intérêt du scénario, de voir comment tous ces peuples s’entre déchirent et s'ils vont réussir à finalement s'entendre pour la survie de Vieux Monde. Ce livre est très dense, il se passe beaucoup de choses en plus d'avoir une multitude de personnages (tous plus ou moins connus). Josh Reynolds arrive à donner vie à tout le monde, sans trop en négliger, et impliquer tout ça dans cette époque de troubles sans précédents. Le tout est intéressant, plutôt bien ficelé et captivant. J'ai aimé voir comment chaque personnage analyse la situation et tente d'agir soit pour le bien de tous, soit pour son propre compte.
Il a été certainement difficile pour l'auteur de traité tous les personnages dans la même mesure, certains sont plus discrets que d'autres. Mais il a bien travaillé sur les Vampires et Nagash, après tout il en est leur auteur attitré.
Pour moi les personnages qui ressortent de ce livre sont sans conteste Vlad et Mannfred von Carstein. Ce dernier est extrêmement fourbe et prêt à tout pour acquérir le pouvoir. Son égo est surdimensionné, il se croit plus puissant que tout le monde, que Nagash lui même, et va tout tenter pour supplanter les autres. Il est réellement le vilain de l'histoire.
Vlad est de loin mon personnage favoris, je l'aimais déjà beaucoup avant (son historique depuis des années par GW) mais là encore plus. Josh Reynolds a bien travaillé ce personnage, ce vampire si puissant mais aussi parfaitement lucide de ses capacités. Contrairement à Mannfred, il est plus mesuré et sait ménager ses alliés. Il ne veut pas les dominer par la peur, mais gagner leur confiance (tout en étant narquois). On a presque, presque, envie de croire à sa bonne foi quand il dit qu'il ne veut que servir l'Empire en tant que Comte Électeur. C'est vraiment un des personnages les plus importants de The End Times, il est présent dans The Return of Nagash, The Fall of Altdorf, Kinslayer et The Lord of the End Times.
J'ai particulièrement aimé le travail réalisé par Reynolds pour ce personnage. Vlad von Carstein est un vampire, mais il respecte certains codes: l'honneur, la loyauté et l'amour. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher votre lecture, ou si vous vous fichez complètement de lui, mais Reynolds a bien travaillé la psyché de ce personnage. C'est, selon moi, le plus abouti de tous. J'ai adoré ses interventions, sa vision du monde, son respect (relatif) des autres races et ses bribes d'honneur. Mais surtout.... SPOILER...
... sa relation avec Isabella. Un peu de romance dans ce monde de brutes. J'ai vraiment apprécié tout le passage entre Vlad et Isabella (sous contrôle de Nurgle). C'est là que toute la personnalité du seigneur vampire se révèle, il est un immortel avec une passion profondément humaine. L'amour absolu.
Il sait qu'il a trahi Isabella à de nombreuses reprises en "l'abandonnant", lorsqu'il est mort plusieurs siècles plus tôt et par conséquent en ne réussissant pas à la protéger. J'ai trouvé particulièrement émouvant et bien pensé le sacrifice de Vlad. Il veut la sauver de l'emprise de Nurgle, il lui doit bien ça. Il se jette avec elle dans le vide et lui met son anneau magique au doigt, ils s'empalent sur des pics et il l'embrasse une dernière fois avant de redevenir poussière. Grâce à cet ultime geste d'amour, il permet à Isabella de revivre (l'anneau) mais sans l'emprise ni de Nurgle, ni de Nagash.
Cette dévotion absolue et cette romance, c'est quelque chose d’orignal dans les publications BL plutôt orientées combats, pouvoir et carnages. Et puis, ça donne encore une toute autre dimension à Vlad. Un grand personnage, qui méritait une telle fin toute en panache.
Autre point du livre: son casting.
Voici la liste des personnages ayant au moins une ligne de dialogue:
Archaon, Valten, Canto Unsworn, Mordek the Damned, Brunner, Valnir, Wulfrik, Sigvald, Malagor, Kairos Fateweaver, Caradryan, Alarielle, Teclis, Tyrion, Malekith, Vlad, Mannfred, Isabella, Nagash, Arkhan le Noir, Ka'bandha, Imrik, Be'lakor, le Duc Rouge, Durthu, Grimgor Ironhide, Golgfag, Arbaal the Undefeated, Azazel Prince of Damnation (Gerreon), Throgg, Hellebron, Dechala the Denied One, Settra, Grombrindal (White Dwarf), Neferata, Khalida et ... Sigmar.
Et j'en oublie certains.
Et oui, un casting énorme pour un livre énorme. Tous ont leur moment de gloire (ou de péril innommable). Quant aux Incarnates, peut importe la puissance des personnages, tous ne sont pas certains de réussir. Même le grand Nagash a un moment quelques doutes, juste un peu.
Mais vous vous demandez: qu'en est-t-il d'Archaon ? C'est quand même supposé être le grand méchant et surtout il donne son titre au roman "The Lord of the End Times".
Archaon est aussi développé par Reynolds, c'est un monstre ayant abandonné toute son humanité. Il domine tous les autres champions du chaos, il comprend comment fonctionne le monde. Son objectif et simple et double à la fois: il veut tuer tout le monde pour se venger de l'Empire, et en même temps pour priver les dieux du chaos de disciples, et ainsi leur montrer qu'il est supérieur. Il les méprise.
Toutefois, là arrive une des reproches que je fais au scénario et au livre en général. Archaon est sous exploité. Qu'il ne soit pas le personnage principal n'est pas grave, mais il intervient si peu dans le roman qu'il en devient presque un méchant anecdotique (il se fait supplanter par Mannfred). Ses rares interventions sont puissantes, il dégage un charisme certain et fait trembler tous les autres. Mais il ne fait, au final, pas grand chose. C'est fort dommage, surtout dans un tome où il est la cible de tous les autres personnages.
Par contre, j'ai trouvé que Josh a plutôt bien réussi à faire une transition entre les livres de Rob Sanders (tous deux excellents) et celui ci, le véritable dénouement de l'histoire de ce personnage. J'avais parfois juste l'impression de poursuivre l'histoire de Lord of Chaos, le dernier livre de Sanders.
Autre point négatif, certaines situations et péripéties difficiles à prendre au sérieux.
Une table ronde avec Malekith, Karl Franz, Teclis, Tyrion, Alarielle, Vlad, Mannfred et Nagash. Pendant des jours à débattre d'une alliance avec le Grand Nécromancien.
- Nagash ne dit presque rien et ne cherche pas à tout simplement tuer tout le monde. Il en devient presque un personnage "normal".
- Discuter tranquillement dans Athel Loren avec Nagash à côté...
Ok l'alliance est nécessaire, même le Grand Nécromancien a besoin d'alliés, mais quand même ça se fait un peu trop simplement. C'est Nagash quoi ! Le mec qui veut annihiler toute vie et dominer le monde.
Bref, c'était une obligation de GW mais quand même, on aurait peut être pu avoir un peu plus de réticence/difficulté. Après, cela aurait pris beaucoup de temps dans un roman déjà chargé.
Je crois que j'ai déjà beaucoup écrit, et on n'est que dans la première partie de la review. Voici un résumé rapide du dénouement de cette série (SPOILER):
Les 7 Incarnates s'allient finalement, Teclis les téléportent à Middenheim pour réussir l'ultime mission pouvant sauver le Vieux Monde.
En effet, Archaon a pour but d'extraire et utiliser un ancien artefact d'une race extincte capable de créer un grand vortex. Pour faire simple, un trou noir avalant tout. Ceci serait la fin du monde, tout serait détruit. Archaon fait cela pour ruiner les Dieux du Chaos de fidèles.
Teclis téléporte tout le monde dans Middenheim, les 8 Incarnates. Aux 7 présents s'ajoute Grimgor l'orc ayant reçu le vent de la bête. Malekith arrive à faire en sorte qu'il se batte avec eux contre Archaon.
Bataille ultime dans Middenheim comprenant l'armée du chaos d'Archaon contre des nains, des elfes, des humains, des orcs et des morts vivants.
L'Empereur n'est en fait pas Karl Franz, celui ci est mort à Altdorf contre les Glottkin. L'Incarnate dans son corps n'est autre que Sigmar, fondateur de l'Empire revenu dans le corps de l'Empereur pour sauver son royaume. Mais il n'avait pas toute sa puissance, elle était divisée entre Karl Franz et son marteau Ghal Maraz que Valten possédait. Sigmar le récupère en affrontant son ennemi juré Gerreon et acquiert désormais ses pleins pouvoirs.
Sigmar uni tous les Incarnates (Nagash le reconnait) et ils attaquent Archaon. Duel entre Sigmar et le seigneur du Chaos, Sigmar gagne.
Les Incarnates s'unissent pour fermer le portail formé par l'artefact. Mais au moment où ils vont le fermer, Mannfred arrive et tue un des Incarnates. Il veut s'emparer du pouvoir lui même, il pense pouvoir contrôler tous les pouvoirs. Il se trompe, la puissance le consume. Sauf qu'à cause de lui, il n'y a plus assez d'Incarnates. Teclis meurt lui aussi en tentant de canaliser les pouvoirs. Le portail s'ouvre irrémédiablement.
Nagash est détruit par la puissance du portail. Malekith se fait écraser dans un éboulement en tentant de sauver Alarielle. Tyrion et elle sont les derniers Incarnates. Mais, la fin est inévitable.
Le portail grandit inexorablement. Le monde se fait consumer. La planète n'existe plus. Les Dieux du Chaos n'ayant plus de jouets se retournent les uns contre les autres et changent de système.
Et là... quelque chose "ayant été un homme" (surement un des Incarnates, lequel ? Sigmar ?) attrape une sphère lumineuse au milieu de tout ce vide. Un miracle se produit.
The End.
Oui, cette fin est nulle. Vous devez savoir que c'est une page après l'épilogue, le même texte que dans le coffret Archaon de GW, je suppose que cela a été écrit par quelqu'un d'autre (l'inventeur de The End Times). Nous ne saurons ce que cela veut dire que dans quelques mois et l'arrivée de la nouvelle version de Warhammer par Games Workshop. Je ne peux pas blâmer Josh Reynolds pour cette fin immonde, ce n'est pas lui l'instigateur de The End Times. Je ne développerai donc pas plus mon ressenti là dessus...
Je note simplement le scénario du livre, sa mise en place et la construction des personnages. Pas la chronologie. Et on sent qu'il s'est impliqué dans l'écriture de ce livre, il arrive à faire un scénario à peu près cohérent et avec suffisamment d'enjeux et de tensions pour tenir le lecteur.
Style et écriture
Style et écriture : 4/5
Encore une fois, du bon Josh Reynolds. Du même niveau que The Return of Nagash, il maîtrise la psychologie des vampires & autres personnages morts vivants. Tout au long du livre il leur rend hommage (avec une fin de livre comme un au revoir à certains personnages non présents lors du reste du livre).
Il a essayé de faire au mieux avec ce qu'il devait inclure (suivre le plan The End Times) et en même temps apporter sa touche personnelle.
C'est fluide, agréable à lire et bien construit.
Intérêt fluffique
Intérêt fluff : 5/5
Beaucoup de choses, comme d'habitude dans cette série, j'en ai déjà beaucoup raconté dans la partie scénario. Je vais tenter de faire court ici. Attention, c'est en partie du SPOILER.
- Une elfe apparaît dans Athel Loren, c'est Lileath of the Moon / Ladrielle of the Veil. On apprend qu'il s'agit en fait de la Lady des bretonniens ! C'est une Déesse Elfique. Elle a créé ce personnage de la Lady pour utiliser et façonner ce peuple primitif. Dans le but de se faire une armée d'hommes honorables et à son service. Les Bretonniens présents se sentent trahi quittent l'alliance.
- Ils vont rejoindre la dernière bataille de la Bretonnie, accompagnés par le Duc Rouge, ils vont rejoindre Gilles le Breton dans les montagnes se battant une ultime fois avec un allié très particulier. Abhorash, il avait juré de protéger les bretonniens et il tient parole.
- En parlant d'Abhorash, Vlad fait son éloge à un moment du livre. Vlad dit que là où il se tient, jamais l'ennemi ne triomphera. Rien de vivant ou mort ne peut le battre. C'est le meilleur de tous les vampires selon les dires de Vlad. Il a un profond respect pour lui et dit aux envoyés Bretonniens de lui dire:
Tell him he was right, in the end.
- Enfin une confirmation du "secret" entretenu par GW depuis des années. Vlad von Carstein est bien un des premiers vampires. Après avoir évoqué Neferata, W'soran et Abhorash, il dit:
We should, all of us, the last sons and daughter of lahmia, be there. We were the first, and we should be here at the last.
Je peux vous dire que j'étais très heureux de lire cette phrase. Même si le fameux Vashanesh a disparu des écrits de GW, même dans la série sur Nagash et Blood of Nagash. Josh avait entretenu un personnage lui ressemblant dans Master of Death, Ankhat. On ne saura jamais clairement si Vlad est ce fameux personnage, mais c'est déjà très bien d'avoir une confirmation officielle qu'il était un des premiers vampires.
- Zacharias the Everliving a osé défier Nagash. A lui seul il a tenu contre les hordes du Grand Nécromancien, mais a fini par périr.
- Egrimm van Horstmann est mort.
- Luthor Harkon est mort.
- Ungrim Ironfist, le Slayer King, est mort lors du siège d'Averheim.
- Thanquol a fait une alliance avec Archaon
- Avec la fusion des Elfes, la Black Guard, la Phoenix Guard et les Wildwood Rangers forment une nouvelle troupe d'élite: Eternity Guard.
Et plein d'autres choses mais j'ai pas tout noté...
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 4/5
C'est un livre dense (464 pages), il y a beaucoup de choses. Et pourtant je ne me suis pas retrouvé débordé par le flot d'informations, il est bien construit et agréable à lire. J'ai franchement bien aimé ce livre (je l'ai lu d'une traite).
Et même si je ne suis pas fan de l'orientation de The End Times et cette fin... j'ai apprécié ce livre pour son contenu et sa construction. Il y a de bons moments de camaraderie, de l'honneur, de la haine, des trahisons, de l'amour et des moments épiques comme il se doit. Un bon livre avec des personnages attachants et bien travaillés, malgré d'autres sous exploités (mais je m'en fiche, ce ne sont pas des vampires !). Et quelques facilités scénaristiques.
Ah et à propos d'Abhorash, entendre parler de lui et voir Vlad en faire l'éloge me donne encore plus envie de lire Blood Dragon, l'ultime tome de la série Blood of Nagash. Décalé/annulé par la Black Library... j'espère que Josh Reynolds aura le droit de le faire un jour. Je sens qu'il a capable de faire quelque chose de très bon sur ce personnage qui mérite tant un livre sur lui.
Je profite de la fin de cette review pour donner mon avis global sur la série The End Times. Encore une fois, je ne parle que d'un point de vue purement de divertissement et non pas sur l'avenir du jeu de plateau et la destruction du fluff. Au final, il se passe beaucoup de choses et cette série est composée de 5 très bons livres. En tant que série, elle fait bouger les lignes de Warhammer et apporte du nouveau à cet univers figé depuis si longtemps. A lire c'est très agréable, on ne sait jamais ce qu'il va se passer et on sait que n'importe quel personnage peut pourrir à n'importe quel moment. Cela change des publications habituelles ou les héros emblématiques de l'univers ne pouvaient de toute façon pas périr.
En terme de livres, je recommande cette série. Tous les 5 sont bons à lire. Après, peut être que pour vous en français cela n'aura pas le même effet, vu que si ça sort en 2016-17 cela fera déjà 1 an ou 2 que le dénouement sera connu. Moins d'effet de surprise, surement moins d'impact...
Ah, et oui j'ai beaucoup écrit. Mais ce livre et cette série le méritaient pour cette ultime review. J'ai tenté de retranscrire au mieux mon ressenti sur ce livre, dans une review complète.
Total : 17/20