The gift

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Résumé

De retour au manoir familial après la conclusion heureuse du siège de Middenheim pendant la Tempête du Chaos, les frères Johann et Sigismund von Schadt ont le bonheur de retrouver leur vieux papa, Otto, général à la retraite des armées de l’Empire. Johann s’attriste cependant d’apprendre que le Père Dunn (clin d’œil à l’éditeur de la BL ?) est décédé pendant son absence, et a été remplacé par un nouveau Prêtre de Sigmar du nom d’Einhardt Koenraad. Attiré par les ordres plus que par les choses militaires, Johann comptait en effet sur le vieux confesseur pour convaincre son père de le laisser embrasser la carrière à laquelle il aspire.


Côté embrassade, Sigismund est un peu plus terre à terre et souhaite ardemment s’engager avec l’accorte Greta Luitpold, fille d’une relation de la famille avec laquelle il a flirté avant son départ pour Middenheim. En prétendant attentionné et romantique, il lui a même rapporté un petit souvenir de campagne, en la présence d’un pendentif ouvragé trouvé dans un tonneau tombé d’une charrette1 ramassé sur le cadavre d’un Chamane Homme Bête. Ce qui est bien entendu une super idée, comme le pieux Johann lui fait remarquer lorsque les deux frères discutent de leurs plans pour le futur, sans toutefois convaincre Sigismund de remplacer son cadeau par un bracelet en pâte à sel et macaronis (on le comprend un peu).


Le lendemain, Sigismund offre sa babiole à une Greta très touchée par cette charmante attention. Raccompagnée jusqu’à sa chambre par son fiancé, la jeune femme découvre avec étonnement que le mur de la pièce a été recouvert d’une inscription mystérieuse, qu’elle fait l’erreur de murmurer par réflexe, Nakhan…


…Comme on peut s’en douter, ce mot exotique était ésotériquement chargé, et provoque instantanément une réaction du pendentif qu’elle porte autour du cou, laissant la pauvre Greta à la merci de l’entité maléfique résidant dans le bijou.


Un peu plus tard, alors que les von Schadt attendent que leur invitée les rejoigne à table pour le dîner, Koenraad débarque en trombes dans la grande salle avec une nouvelle des plus troublantes : la chapelle du manoir a été saccagée et souillée. Passé le choc de la révélation, Otto prend les choses en main et envoie le Prêtre quérir l’assistance de Chasseurs de Sorcières afin de tirer cette sombre affaire au clair, malgré les réticences de Koenraad, familier avec le zèle aveugle de ses collègues de culte. De son côté, Sigismund s’inquiète en premier lieu pour Greta, que personne n’a vu depuis un petit moment, et avec raison. La chambre de la jeune femme est en effet déserte, et pendant que son frère et père s’activent à rassembler les servants, Sigismund part du manoir pour retrouver sa dulcinée… qu’il localise au bord d’une rivière toute proche, les veines tranchées et déjà morte.


Dévasté par cette trouvaille macabre, il n’a cependant pas le temps de se ressaisir avant qu’une impulsion incontrôlable le contraigne à retirer le pendentif du cou du cadavre et de le mettre à son tour, provoquant à nouveau une réaction aussi funeste que chaotique.


Lorsque Johann part à son tour tenter de retrouver son frère et Greta, il tombe sur le cadavre mutilé du cheval de Sigismund, et, ayant eu la grande idée de remettre son épée à Koenraad au prétexte que « les marteaux sont des armes inutiles pour un cavalier » (Luthor Huss and Knights of the White Wolf would like to disagree with this statement), se retrouve contraint de retourner au bercail pour éviter une fâcheuse rencontre alors qu’il ne peut compter que sur sa moustache batailleuse pour le défendre.


Sa courte absence a toutefois suffi à un Sigismund transformé en Enfant du Chaos par le pendentif pour pénétrer dans l’enceinte du manoir et massacré tous ses occupants, Otto y compris. Le combat s’engage entre les deux frères, et malgré son désavantage certain niveau carrure et férocité, Johann parvient on ne sait comment (sans blague, ce n’est pas traité dans la nouvelle) à terrasser son aîné, lui piquer le pendentif et à s’extirper de la bâtisse en proie aux flammes, avant de sombrer dans l’inconscience.


Réveillé par un Koenraad de retour chez feu ses employeurs quelques heures plus tard, Johann livre sa version des faits au Prêtre, et lui remet l’artefact responsable de tous ses malheurs…


…Ce qui est une mauvaise idée car Koenraad n’était pas un vrai Prêtre de Sigmar, mais un Magister du Chaos sous couverture, spécialisé dans l’étude du Sorcier Nakhan et de l’Œil confectionné par ce dernier pour recueillir son esprit. Le talisman trouvé par Sigismund était bien entendu l’Œil de Nakhan, et Koenraad a œuvré dans les ombres pour pouvoir s’en emparer, assassinant le Père Dunn pour prendre sa place, bombant le graffiti fatal sur les murs de la chambre de Greta, et dévastant la chapelle du manoir pour créer la diversion nécessaire. Encore affaibli par son combat fratricide, Johann se fait percer par sa propre épée sans pouvoir se défendre, mais pourra se consoler avant de mourir en assistant à la fin de son tueur, complétement possédé par l’esprit de Nakhan à la seconde où il passe l’Œil à son cou. Ca valait le coup d’œil, je crois.


Jesse Cavazos nous sert un petit whodunit horrifique et efficace, sur le thème bien connu de la relique maléfique corrompant son possesseur. Même s’il n’est pas très original dans son propos, ‘The Gift’ est une nouvelle grimdark qui tient tout à fait la route, et qui aurait à mon sens mérité une suite, le personnage de Nakhan ayant toutes les caractéristiques d’un mage noir de premier ordre (qui a dit Drachenfels ?).


1: Ce sont vraiment deux excuses que le peu imaginatif Sigismund débite lorsqu’on lui demande d’où vient son présent au cours de la nouvelle.