The court of the blind king
Par Solaris
Avant-Propos
Et voila la Solarius touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/229368-solarius/
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène : 3/5
Le personnage principal est Lurien, prince héritier de Briomdar qui se retrouve dépossédé par le général de la cité et va devoir voyager à travers les sous-enclave du Marais Vert à Ghyran pour trouver des soutiens et reconquérir son trône. En gros, le scénario se divise en une enclave = une quête avec des intrigues politiques au milieu. C'est une idée intéressante car cela permet de nous faire voyager à travers différentes sociétés Idoneths et de varier les plaisirs. Les personnages participeront à une série de raids, partiront chercher un objet magique... Jusqu'à un final qui se résumera à une bataille entre Idoneths.
Au niveau des ponts négatifs j'ai trouvé le côté intrigues assez superficiel car il y a beaucoup de personnages inintéressants ou oubliés. En gros, j'ai trouvé que ça alourdissait plus le récit qu'autre chose. Par exemple, les motivations et les origines du deuxième personnage le plus important, une namarti formée à la magie et liée au héros par une sorte d'union magique, sont peu abordés et ce perso disparaît en cours de route.
Il y a cependant des idées intéressantes, surtout au niveau du perso principal qui devient certes plus mature au fur et à mesure de son exil mais pas forcément meilleur : Il reste très sournois et n'hésite pas à trahir pour avoir ce qu'il veut. La confrontation finale avec l'usurpateur est assez mémorable
Au cours d'un duel au sommet pendant une bataille, le "méchant" lui fait remarquer qu'il a sacrifié beaucoup de choses pour avoir ce qu'il veut et n'est pas meilleur que lui. Il finit par lui proposer de faire front ensemble contre le boss final (une magicienne ayant pété les plombs), le héros accepte et
le poignarde sournoisement dans le dos. Le roman se termine avec une fin en demi-teinte car le "héros" et plus concerné par sa réussite que ses responsabilités.
Le but principal de l'histoire est de nous en apprendre plus sur les Idoneths et effectivement on est servi :
Style et écriture
Style et mise scène : 4/5
Un point plutôt appréciable. Ça avance vite et ça reste prenant, les chapitres sont assez courts et les descriptions n'alourdissent pas le récit. Il y a pas mal de descriptions au niveau des lieux ou du physique des personnages. Les scènes d'action sont plutôt bien retranscrites et prenantes.
Intérêt fluffique
Apport fluffique : 4/5
Globalement les enclaves sont des lieux où le niveau de vie est correct. Le principal problème se situe au niveau des inégalités entre Namartis et Akhelians. Ces derniers sont clairement les notables alors que les premiers sont considérés comme inférieurs. Cependant il y a de nombreuses exceptions et les Idoneths ne se comportent pas comme l'Imperium. Pour faire simple, la place des Namartis varie selon l'enclave : Si les Akhelians de Briomdar sont très hautains à un moment donné le groupe du héros sera amené à traverser une ville où ces derniers sont peu nombreux et les différents elfes vivent en communauté soudée. Les enclaves visitées sont les mêmes que celles citées dans les nouvelles du même auteur : https://www.black-librarium.com/t4520-summer-of-reading-2018#174405 Cool Elles sont très différentes les unes des autres : Il est fait mention d'une enclave proche de forêts sous marines et dont les habitants font penser à des danseurs de guerre de Battle ou des Arlequins. Une autre comporte peu d' Akhelians et permet aux Namartis de s'élever socialement. Il y a pas mal d'infos sur l'architecture de leurs cités, qui varie également : certaines enclaves font penser à des palais hauts-elfes alors que d'autres sont construites dans des mangroves et racines géantes.
Au niveau de la religion, les Idoneths vénèrent les anciens dieux de Battle, la divinité principale étant Mathlann suivie de très près par Teclis qui est vu comme un mix entre un prophète et un dieu adoptif très sévère. Ils vénèrent également Tyrion qui est vu comme un idéal guerrier, ils lui sont reconnaissants de les avoir sauvés et tentent de l'imiter au combat. À noter que les Idoneths se souviennent de leurs dieux de façon innée et imitent les Asurs de façon instinctive lorsqu'ils partent à la guerre. Alarielle est à la fois respectée et crainte tout comme les sylvaneths, on peut y voir ceux des Ironbarks.
Au niveau militaire, les Idoneths essaient d'handicaper leurs ennemis plutôt que les tuer pour capturer leurs âmes. Leurs troupes peuvent varier selon leur lieu d'origine, il est fait mention d' Akhelians se battant à pied et de Namartis caparaçonnés. Ces derniers ne sont pas montés en raison du fait que les bêtes marines réagissent mal à leur âme réduite. Ils ne portent pas de casque car ils doivent afficher à tous leur condition.
Il est clairement indiqué qu'ils ne peuvent plus se permettre de rester cachés au fond des océans entre Nagash, Archaon, les skavens ou leurs ennemis de l'ordre qui veulent se venger. Il est dit que si les forces du Chaos ne les ont pas trouvés c'est qu'ils n'ont pas pris la peine de les chercher... Les démons peuvent évoluer sous l'eau. Les enclaves se fortifient énormément depuis l'âge du Chaos. Il y a un passage assez mémorable où les Idoneths font un raid sur une ville de mortels vénérant Nurgle pourrie jusqu'à la moelle où les habitants sont des zombies pestiférés protégés par des chevaliers putrides vénérant une dame qui est en fait une géante de Nurgle ayant des pouvoirs magiques. Ce personnage est le fléau principal des habitants du marais verts et s'apprête à razzier les villes Idoneths sous la surface.
Il est également noté que les Idoneths ont eu une histoire tragique car ils ont faillis être détruits par deux dieux et qu'ils ont en eu la volonté de survivre.
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle : 3,5/5
J'ai trouvé le livre plutôt sympa dans l'ensemble mais j'ai trouvé dommage que les persos secondaires soient très oubliables et que certains thèmes abordés ne soient pas plus exploités que ça, notamment le système de classe qui et souvent mis en avant mais ne débouche sur pas grand chose à part un mariage entre le héros et une namarti sortie de nul part. Les points les plus mémorables sont le héros et le fluff plutôt généreux.
Ma note : 14,5/20