The Tranzia Rebellion

De Les Archives Infinies
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Par Maestitia Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Episode 1

Résumé

The Tranzia Rebellion est le premier épisode audio d’une nouvelle série en comptant 13 et appartenant à la saga des Space Marine Battles. Avec une fréquence d’un épisode par semaine, La Black Library compte bien vous surprendre avec ses 6 auteurs ayant travaillé dessus. En plus de nous apporter un concept nouveau en nous divisant une histoire en plusieurs parties (comme le fut Scars bien avant), l’histoire nous sera aussi racontée à l’aide de plusieurs auteurs (quelqu’un a parlé de Stromark Massacre). La Black Library ne s’arrête pas là et nous présente en réalité ici un tout nouveau produit, le radio play.

Se rapprochant des audio drama dans le sens où l’histoire nous est contée grâce à des voix et des sons ajoutant une ambiance sonore, le radio play se différencie néanmoins en mettant de côté le narrateur habituel que l’on retrouvait jusqu’à présent dans les audio classiques. En d’autres termes, il n’y aura aucun narrateur. Peu de différences donc au premier abord.

Détrompez-vous. Après seulement quelques minutes, vous vous retrouverez littéralement transporté sur le monde de Tranzia alors que les dialogues s’enchainent entre les personnages. Le fait de ne pas retrouver de narration rendra l’expérience auditive bien plus immersive. Accompagnant un Chapelain de retour sur Tranzia et discutant avec un Magos (dont la voix m’a beaucoup rappelé Clap-Trap dans Borderlands), nous apprendrons que de nombreuses fouilles ont été éffectuées à la surface de ce monde, non sans raison d’ailleurs. Magos Amanta (possiblement ortographié différement) nous révèlera ses plus récentes trouvailles, des artefacts xenos, avant que l’histoire ne se poursuive dans un vaisseau aux côtés d’autres personnages. Après quelques échanges plutôt tendus, un tir de bolt fuse, le vaisseau s’écrase, une voix appelle sur la radio grésillante, le radio play se termine.

Ces neuf minutes ont été intenses. Le décor est planté et la trame se met en place, mais le résumé de l’épisode I nous en dit en fait bien plus. Les Doom Eagles (chapitre descendant des Ultramarines) descendent sur Tranzia pour venir chercher leurs nouvelles recrues. Mais alors qu’ils atterrissent ces derniers se voient confronter à une rebellion. N’espérez pas voir tout ces éléments implanté dans l’épisode I. En réalité et à ce niveau là de l’histoire nous n’en savons que très peu, et c’est pour le mieux. CZ Dunn nous introduit ici à un nouveau produit, une nouvelle expérience et croyez moi ce format change pas mal la donne.

Oubliez la narration soporifique, mais efficace néanmoins, auquelle nous avons droit dans les audio drama habituels. Le sentiment d’être dedans et non pas simple spectateur s’en voit grandie, mais non pas sans certains désavantages. Je parlerai plus de changements d’habitudes en réalité, car pas de narration signifie que nous devons être très attentif aux voix asssignées à chaque personnage, afin de parfaitement identifier qui parle. Un détail qui fait toute la différence durant l’écoute car le narrateur ne sera pas là pour vous remettre sur le droit chemin si vous vous êtes égaré. Cela donnera lieu à beaucoup plus de variété dans le choix des voix qu’ils nous faut maintenant différencier seul.

La qualité sonore semble encore avoir été améliorée depuis Templar, et je fais référence à la nettetêté du son et des bruits ambiants qui jamais ne viennent dégrader la compréhension des dialogues. Les bruitages et sons semblent avoir été réduits à leur plus simple expression, sans aucune fioriture, pour un résultat extremêment étonnant. Le son est clair et tous les éléments s’intègrent les uns dans les autres. Comparer cela à un film ne sera pas non plus correcte, car l’expérience finale est vraiment différente.

J’ai conscience que cette critique s’est concentrée davantage sur les atouts de ce nouveau format que sur son contenu, mais cet épisode premier n’est qu’une introduction qui met l’eau à la bouche. Attendons d’écouter l’épisode II avant d’émettre un avis sur l’histoire. La forme est excellente et il serait bien dommage que le fond ne soit pas aussi bon.

Les plus

Une introduction parfaite qui va ni trop vite, ni trop lentement.

La variété des voix des protagonistes si raffraichissante.

Le dialogue d'ouverture impliquant le magos.

La qualité des sons et bruitages.

Une bien belle immersion en seulement 8 minutes.

Les moins

La difficulté de reconnaitre qui est qui alors que le récit ne stoppe jamais.

Conclusion

Ce premier épisode fait pas mal de promesses mais le radio play a encore des choses à prouver. Espérons que la suite soit à la hauteur car le tout est pour le moment plutôt aguicheur.

Episode 2

Résumé

Tranzia Rebellion épisode II poursuit la trame introduite précédement exactement là où nous l’avions laissée. C’est après l’atterrisage forcé dont nous avions été témoins que l’histoire se poursuit, toujours écrite ici par CZ Dunn. Rappelons-le cette nouvelle série se présentant sous plusieurs mini-épisodes inférieurs à dix minutes a été écrite par 6 différents auteurs et j’ai personnellement hâte d’écouter l’épisode suivant scénarisé cette fois-ci par George Mann afin de pleinement toucher à ce concept si particulier.

En ce début d’épisode nous nous concentrerons sur un personnage que nous avions brièvement entendu la fois précédente mais dont l’importance est surement capitale puisqu’il n’est autre que le Maitre de Chapitre des Doom Eagles, Haeron. A son arrivée sur Tranzia, il sera accueilli par la canonesse Elesca, une femme dont le ton ferme mais juste n’échappera à personne. Ces derniers se dirigeront ensuite vers la forteresse du monastère mise en place pour récupérer les nouvelles recrues du Chapitre. Cette première scène très courte nous permettra de nous familiariser avec ces deux personnages, mais c’est véritablement dans la seconde partie de ce radio play que nous témoignerons de l’élément déclencheur qui va tout changer.

C’est durant le discours de cérémonie d’Haeron sur l’importance du conseil et de Tranzia pour le Chapitre des Doom Eagles que tout va vaciller. La très grande force de cette scène viendra surtout du contraste entre le calme apparent regnant dans la foule et la soudaineté de la rébellion après qu’un homme s’écrit «Mensonge ! Pour un meilleur Dieu !!!»

Les bolts vont fuser et la violence de la scène se ressentira grâce à tout le talent de Heavy Entertainment pour nous dépeindre des images avec des sons. Il sera néanmoins dommage que ce second épisode s’appuie sur une construction similaire, à savoir un dialogue d’ouverture plutôt calme avant que l’action ne crève nos tympans et l’audio ne finisse sur un cliffhanger.

La justesse des voix et la qualité des éléments sonores qui nous entoure sont toujours aussi bluffantes et la scène de chaos finale rend vraiment très bien. J’ai aussi su apprécier le discours du Maître de Chapitre mettant en exergue l’histoire même des Doom Eagles il y a 3 000 ans sur cette même planète, alors qu’ils purgeaient Tranzia de la présence de xenos. Une période que certains se remémorent comme le temps de l’Annihilation ou de la Grande Extinction.

Avec cet épisode II, on commence vraiment à remettre les choses dans leur contexte et l’on comprend que les différents détails donnés dans le premier épisode ont en réalité leur importance, comme la fouille pour obtenir des artefacts xenos et l’incident à bord du vaisseau ayant causé son violent atterrissage. La trame semble lancée et la Black Library a maintenant toute ma curiosité concernant la suite des évènements, même si ma note reste un peu en retrait.

Les plus

La chanoinesse nous est introduite, hâte de la retrouver.

Des détails sur les Doom Eagles.

Le bruit du vent dans la première scène en dit long sur la maitrise d'Heavy Entertainment à nous immerger.

Les moins

Peu d'élements nous permettent de deviner la suite.

Un épisode II construit sur le même modèle que le premier.

Conclusion

La trame se poursuit et s'annonce effectivement sous le signe "Space Marine Battles". Les Doom Eagles sont au premier plan et l'on risque d'avoir pas mal de fluff et d'action.


Episode 3

Résumé

Le Radio Play, quelle belle invention de la part de la Black Library n’est-ce pas ? Je tiens à vous dire d’entrée de jeu que je suis un amoureux de l’Audio Drama et que ce n’est pas prêt de changer. En revanche, je suis toujours prêt à tenter de nouvelles expériences auditives pour votre plus grand plaisir.

Je ne reviendrai pas sur ce que mon compère vous a déjà raconté concernant ce format. Je tenterai au contraire de vous parler de mes premières impressions, ainsi que de l’audio en lui-même.

Premièrement, l’introduction. Le générique est tout simplement excellent. Il dure deux bonnes minutes et se situe en début et en fin d’audio pour le cloturer. Si vous avez l’occasion de l’écouter via la toile, faites-le car cette mélodie est devenue mon nouveau réveille-matin.

Ces critiques sont censées être plus descriptives, alors si vous n’avez pas lu celles des précédents épisodes, je vous conseille d’y jeter un oeil.

Les Doom Eagles donc, pourquoi pas. Encore des fils cachés d’Ultramar que la Black Library tente de faire passer pour du neuf alors que nous demeurons encore et toujours dans du basique. On note par ailleurs la présence de the Order of the Blazing Tears. Des soeurs de batailles dans un audio offrent logiquement des doubleuses qui pourront contraster avec les voix gutturales de nos Astartes.

C’est George Mann qui s’occupe de l’invasion sur Tranzia et nous sommes rapidement plongés dans l’action : le thunderhawk des Doom Eagles s’est écrasé sur Tranzia et se fait immédiatement attaquer par des Tau ! Agréable de noter leur présence, car rappelons-le, c’est bien d’une invasion Tau dont il s’agit. Afin que l’Apothicaire puisse retrouver le maître de Chapitre, ces derniers doivent traverser une zone de guerre où les bombardements s’intensifient et où les anti-graves du Bien Suprême exterminent tout ce qui a l’audace de se déplacer à découvert.

Les sons mettant en valeur les scènes d’action sont tous plus bluffants les uns que les autres. J’entends pas là la diversité des bruits : blaster, bolter, canon plasma, fusils laser et j’en passe; mais aussi la qualité. En effet, on sent que chaque son a été travaillé et jamais ceux-ci ne couvrent les voix des protagonistes. Soucis qui arrive dans certains audio drama, les plus anciens en particulier. L’ambiance est si bien distillée que l’on se croirait presque dans un Star Wars tant les sons nous captivent. Mon préféré reste et restera le doux bruit du bolter lourd. Bolter lourd qui n’est rien d’autre que le son déjà utilisé par le STR Dawn of War II. On se souvient tous d’Atticus, non ?

Pendant ce temps, le reste des Doom Eagles tente de mettre à l’abri le maître de Chapitre Hearon dans le monastère, car les Tau ont lancé une offensive conséquente : attaquant de toute part et isolant au mieux l’Adeptus Astartes. En état d’alerte au même instant que les Space Marines, les Soeurs de Bataille chargent l’ennemi et nous gratifient d’un «For the Emperor» d’une rare qualité tant la voix transpire le fanatisme, ajoutant de la violence au chaos d’ores et déjà omniprésent.

Il est clair qu’un tel soulèvement est sans précédent. Comment l’Adepta Sororita a bien pu être aussi aveugle ? Ces xenos n’ont pas pu mettre en place un tel raid en si peu de temps. Les questions s’enchaînent parmi nos Doom Eagles et bien que le rythme reste effréné, nous sommes pendus à leurs lèvres.

Certes, les dialogues ainsi que la mise en place de l’intrigue principale sont agréables et intéressants, ce qui n’est pas le cas de la pertinence de certaines répliques. L’univers de Warhammer 40 000 peut sembler kitsch pour certains et chacun l’accepte à sa façon, mais force est de constater que dans cet épisode III, lorsque le capitaine Kaephon s’exclame avec un peu trop de zèle dans la voix, mes dents ont malgré tout grincé… Non pas que les répliques soient mauvaises, disons plutôt que les doubleurs sont parfois un peu à côté de ce qu’est un Astartes. Fait surprenant même, un Space Marine s’essouffle après un petit sprint entre les débris… A quand le premier Astartes hématophobique…

Malgré tous ces évènements, celui que l’on retiendra le mieux de ce troisième épisode et l’assassinat dans l’ombre d’un membre du Chapitre commit à bord du vaisseau par l’un d’entre eux. Le cliffhanger en fin de radio play. Efficace et sans surprise, mais qui fonctionne bien. Qui a bien pu abattre notre pilote ? La suite au prochain épisode.

Les plus

Le générique vraiment excellent.

La diversité des sons avec notamment les nouveaux bruits d'armes.

Les différents protagonistes que l'on suit avec plaisir.

Les moins

Des répliques qui frôlent le ridicule.

Des Astartes asthmatiques.

Conclusion

Troisième épisode qui reste dans la lignée des deux premiers : l'intrigue se pose peu à peu et l'ambiance sonore n'a de cesse de nous immerger toujours plus dans cette rébellion qui semble prendre des proportions effarantes.


Episode 4

Résumé

Episode IV de la rébellion sur Tranzia avec George Mann encore une fois à l’écriture. Autant lors de ma première critique de l’épisode III, j’ai pu paraître sec envers le radio play, autant l’écoute de l’épisode IV est une véritable mascarade.

Avant que j’administre mon poison agonisant dans la rédaction de cette critique, il est de mon devoir de reprendre là où je me suis arrêté et de vous raconter ce qui s’ensuit.

Les Tau ont une nouvelle fois débarqué sur Tranzia non pas pour distiller leur sagesse, mais bel et bien pour tout éclater à coup de fusion blaster et autres drones de combat. Alors que notre Apoticaire tente de rejoindre le premier groupe de Doom Eagle, nous apprenons qu’un traître sévit dans les rangs Astartes suite à la découverte du cadavre de frère Eifadon, un bolt lui ayant traversé la boîte crânienne. Etant envoyé sur la planète en premier, le Maître de Chapitre Hearon quant à lui, s’est vu prit en plein attentat lors de son discours galvanisant. Suite à sa blessure qui le mit h.s., l’Apoticaire (dont le nom m’échappe toujours) traversa le champ de bataille les séparant afin de le retrouver. Chose surprenante, il semblerait que des humains se joignent aux Tau lors de cette invasion, mais pour quelle raison?

C’est véritablement ce que j’ai retenu de cet audio. Une réplique intrigante de quatre secondes dans plus de huit minutes de radio play. Bon rapport n’est-ce pas? En effet, niveau dénouement et complot, le scénario traîne tout le long de l’écoute comme si l’auteur se devait de maintenir le suspense. Mais dans cet épisode, ainsi que dans les prochains, la question de la trahison n’est pas résolue. Résultat, on tente de nous tenir en haleine sur un sujet qui n’avance pas d’un iota. Force est de constater que l’abus de cliffhanger tue le plaisir de l’auditeur et le lasse immanquablement.

Par ailleurs, l’escouade de Kaephon suspecte Mekatus lui-même de cette trahison, l’Astartes que l’on nous dépeint comme un héros depuis le début… On nous a présenté cette bande de joyeux lurons comme des frères de bataille liées grâce à une pléthore de guerres traversées ensemble, mais on constate finalement que la fraternité a ses limites et que c’est tentant de casser du sucre sur le dos des copains. On y perd en crédibilité selon moi.

Comme dans l’épisode III, les répliques types «cri de guerre» de la part des Space Marines restent ubuesques. Je pense notamment au doubleur de l’Apothicaire qui fait office de surfeur australien. C’est tout à fait subjectif, mais lorsque j’entends sa voix, je ne l’imagine pas autrement que blond avec un super bronzage… En revanche, les bruitages liés aux armes ou au déplacement (course sur le sable, plate-forme métallique, etc…) restent globalement bons et immersifs mais l’effet «inédit» du radio play s’est vite dissipé.

Bien que l’histoire n’avance guère et que les dialogues entre Astartes se répètent de façon pesante, on pourra facilement parfaire son anglais et mieux cerner les questions qui seront (a priori) répondues dans les épisodes à venir. Le fait que le Maître de Chapitre Hearon soit dans un coma mystérieux voire warpesque, ajoute une vraie tension. De plus, voir les forces Tau s’additionner à une rébellion humaine interne à Tranzia, nous interpelle à coup sûr.

Le bilan est fade. C’est le genre d’ouvrage qui ne vous donnera pas envie de le réécouter et qui ne vous manquera pas. J’irai même jusqu’à dire que cet épisode ainsi que le précédent sont dispensables. Radio play ou non, notre bon vieux George ne semblait pas inspiré ou bien est-ce la Black Library lui a imposé d’en raconter si peu pour allonger l’écoute ? La réponse importe peu car la mise en scène reste immuablement terne.

Les plus

Des questions intrigantes.

Les moins

Le scénario tourne en rond.

On se lasse vite car l'intérêt est bien trop étiré.

Une sensation constante de remâché... lassant.

Un épisode dispensable qui reste le plus court jusqu'à présent.

Un début retraçant les derniers instants de l'épisode précédent, comme si nous avions besoin d'un rappel.

Conclusion

Passable sans être imbuvable, l'auteur ne parvient pas à nous captiver à cause d'un manque cruel d'imagination et d'une mise en scène sans conviction. On se lasse et l'histoire n'avance pas d'un pouce. Dommage.

Episode 5

Résumé

Après les rebondissements finalement assez clichés de George Mann, c’est maintenant au tour de Gav Thorpe de poursuivre l’histoire. Se révélant assez classique dans sa construction jusque là, c’est surtout la mise en scène qui semble varier d’un auteur à l’autre, ou plutôt l’écriture de leur mise en scène comme George Mann avait l’air à mes yeux assez peu inspiré. Peut être est-ce la faute aux scènes qui lui ont été remises ? Nous le saurons à l’issue des 13 épisodes.

Avec cet épisode V Gav Thorpe reprend le récit pour lui donner un nouveau souffle. Une courte scène d’ouverture se concentrera sur un nouveau dialogue impliquant des personnages déjà vu dans l’épisode III. L’heure ne sera pas à la sratégie mais à l’epoir cette fois, celui de retrouver le Maitre de Chapitre des Doom Eagles en vie. La détermination et le souhait de gagner cette guerre transparaitra d’ailleurs bien dans les voix de nos acteurs toujours aussi bons.

Mais c’est véritablement la seconde partie de ce radio play qui captivera, alors que nous sommes témoins d’un enregistrement vox résumant les visions du Capitaine Mekatus, proche du site du crash de thunderhawk vu dans le premier épisode. Comme nous pouvions nous y attendre les soupçons émits dans le précédent épisode à l’égard de ce personnage sembleront assez fausses au vu de sa difficulté à rester en vie en territoire ennemi.

Ce monologue de 5 minutes nous permettra de ce mettre dans la tête de Mekatus évoluant en plein décor apocalyptique alors que l’ennemi l’entoure. Les sons d’armes et la voix grésillante de notre héros sur le vox finiront par vous faire ressentir l’état de détresse dans lequel il doit se trouver, le sang froid étant la meilleure des armes dans une telle situation. Cette longue scène m’aura fait penser à la surface mourante de Calth dans Censure alors que nos héros la parcourent.

Mekatus nous fera part de son analyse et des éléments qui l’entourent jusqu’à la découverte de l’ennemi, le rendu des voix Tau étant pour le moins surprenantes (dans le bon sens du terme). A la vu des ennemis Mekatus réalisera que cette attaque sur Tranzia est le résultat d’un objectif militaire Tau. Nous n’en saurons pas plus (ni lui d’ailleurs) à ce moment là du radio play mais les recherches d’artefacts xenos soulignées dans le premier épisodes auront à tous les coup leur importance.

Encore une fois nous n’en apprendrons pas beaucoup, l’auteur des machinations, la raisons de la présence de l’ennemi et l’habitude de nous balader d’un endroit à l’autre à chaque épisode n’aidera pas à deviner la suite. C’est lorsque notre héros se verra repérer que le jingle de fin retentira, laissant une impression plutôt aigre-douce. Malgré une toute nouvelle ambiance et le stress ressenti en suivant Mekatus, on ne pourra pas ignorer cette fin abrupte, coupant à un endroit peu pertinent à mon sens.

Cet épisode sera finalement très descriptif puisqu’il nous illustrera les ravages causés par le début de l’assaut sur Tranzia. Le crédit ira à l’auteur lui même ayant écrit un monologue captivant nous transportant en plus dans des décors déjà vu du premier épisode (en d’autres circonstances).

Les plus

Une nouvelle atmosphère très réaliste.

Les pensées et commentaires de Mekatus nous faisant partager sa galère.

Les voix des Tau sonnant dans un dialecte sauvage.

Des lieux connus de l'auditeur que l'on découvre sous un nouveau jour.

Les moins

Un fin plutôt abrupte.

Une histoire qui patine.

L'Adepta Sororitas absente depuis 3 épisodes.

Conclusion

Avec cette épisode V, le plus long jusqu'à présent, Gav Thorpe semble redonner de l'intérêt à la trame de The Tranzia Rebellion. Sans en révéler des tonnes, l'auteur écrit ici un "voxnologue" qui surprend et assombri encore le futur nos héros.

Episode 6

Résumé

Avec ce sixième épisode de The Tranzia Rebellion, nous arrivons presque à la moitié de l’histoire et alors que la trame faisait relativement du sur place jusque là, ce nouvel épisode nous permet d’accompagner plusieurs personnages, faisant avancer toutes les histoires en parallèle. Il est étonnant de voir que tout ici a été écrit par Nick Kyme, prenant donc la relève de Gav Thorpe n’ayant participé qu’à un seul épisode jusque là.

Ce radio play ne débutera pas là où nous avions pu laisser notre héros Mekatus en pleine fusillade avec les xenos. Au lieu de cela, le calme ambiant du Reclusiam ouvrira l’épisode alors qu’un Capitaine Doom Eagles priera pour que l’Empereur lui vienne en aide. Avec des cœurs d’église en fond sonore et la voix du personnage se réverbérant en écho dans les hauts plafonds, il ne sera pas difficile de s’imaginer être dans un lieu saint. Néanmoins, entendre ce Space Marine gémir de désespoir face à cette trahison encore mal identifiée ne sera pas au goût de tout le monde. Nick Kyme nous avait déjà fait pleurer/gémir un Ultramarine dans son audio drama Censure et encore une fois nous aurons du mal à y croire, malgré tous les bon sentiments de l’acteur.

Une communication vox viendra interrompre cette scène afin de nous révéler le retour de Mekatus, celui là même que l’on pensait être un traître. Il sera un peu dommage tout de même que la bataille avec les xenos et le retour de Mekatus ne nous aient pas été contés, pour la simple raison que le précédent épisode se terminait sur un tel rebondissement et que ce cliffhanger aura finalement été plutôt superficiel.

Après une courte discussion sur les informations qu’il avait pu réunir sur le champ de bataille (voir épisode 5), nos héros sembleront lancés sur une nouvelle stratégie afin de s’opposer à la rebellion de Tranzia. Mais les murs ont des oreilles dans le hall de l’aquila et l’on comprendra facilement que ces derniers ont été écoutés. Le mécanisme audio utilisé pour nous révéler que la scène aura été espionnée mérite d’ailleurs un profond respect car nous ne le répéterons jamais assez, il est difficile de nous montrer des choses avec l’usage de sons uniquement, mais cela semble aisément à la portée du studio en charge. Nous serons donc pendant l’espace d’un court instant du côté xenos, l’ambiance sonore relativement étrange tranchant avec ce que nous avions pu écouter jusque là.

Heureusement, Nick Kyme rythmera davantage son écrit arrivé à la moitié (comptez 4 minutes) afin que nous retrouvions de bonnes vieilles scènes de bolt impliquant les Doom Eagles et les Sœurs de bataille (dont leur absence prolongée avait déjà était soulignée dans ma précédente critique). Il sera temps de mettre en pratique le plan que nous avions entendu un peu plus tôt.

L’ouverture de cette scène impliquant des sons très graves avec de profondes basses vous mettra dans l’ambiance comme jamais mais je tiens tout de même à préciser que le jeu d’acteur d’une des Sœurs de Bataille ne convaincra pas son monde, cette dernière en faisant des tonnes. Les tirs de bolts vont fuser et la bataille va faire rage, avant qu’un Doom Eagle en jet pack ouvre la voie à l’aide de grenades. Cette courte mais épique scène sera digne de la saga des Space Marine Battles, les cris des Sœurs de Bataille jouant en fond sonore. Ce n’est que dans la dernière minute de ce radio play que nous retrouverons d’autres Sœurs de Bataille ayant fait une surprenante découverte, un projecteur hololith. C’est sur la punchline suivante déjà entendu à mainte reprises que cet épisode se terminera : « Je sais qui est le traître dans notre rang ».

Les plus

L'ambiance sonore est différente et renouvelle l'expérience auditive.

La trame avance enfin.

Cet épisode accueille beaucoup de personnages.

La scène d'action est courte mais intense.

Les moins

Un Space Marine aux hormones féminines gémissant, non merci.

Une des sœurs de bataille est juste pas crédible.

Le cliffhanger final donne une impression de déjà vu.

Conclusion

Nick Kyme découpe son récit en plusieurs parties s’enchaînant très naturellement, alors que le travail audio effectué sur cet épisode 6 continue de nous surprendre et de se renouveler.

Episode 7

Résumé

Nouvel épisode de Tranzia à critiquer et voici qu’après les épisodes 5 et 6 qui se démarquaient par leur pertinence, nous retombons ici sur un radio play de dix minutes qui ne va pas faire avancer l’histoire. Les points soulevés précédemment par Maestitia dans ses critiques et qui ne me sautaient pas foncièrement aux yeux viennent maintenant me hanter. Il y aura peu à se mettre sous la dent avec cet épisode 7 mis à part son ambiance. Avec Andy Smillie à l’écriture, je ne suis guère étonné que nous ayons droit à une torture comme si vous y étiez.

Le Chapelain des Doom Eagles Eifadon accompagné de la Canonesse Aleksa vont interroger un xenos fait prisonnier pour en savoir plus sur cette guerre civile qui a éclaté en plein cœur de Tranzia. C’est après un dialogue un peu soporifique entre ces deux personnages que nous serons emmenés dans cette salle ou l’interrogatoire de ce Tau peut commencer. Le Doom Eagle ne va pas tourner autour du pot avec ses questions plutôt directes sur cette invasion et son objectif. Tant mieux car après les épisodes 3 et 4 qui faisaient mouliner l’histoire, nous sommes tous bien conscient qu’il y a un traitre dans les rangs.

Le Tau n’en révèlera pas beaucoup (ou bien rien que nous ne sachions déjà), ce qui en soi rendra cet épisode totalement dispensable. Par contre les effets sonores s’enchainant pendant la scène de torture furent très dérangeant à écouter car ils sonnent justes. Trop justes ? Disons que nous pourrons difficilement jouer les étonnés en lisant les récits du 41ème millénaire mais les sons ajoutent une tout autre dimension. L’atmosphère qui se dégage de la scène sera donc bien maitrisée, même si le Tau qui prie pour sa vie ne sera pas très crédible (en sachant qu’il ne vient de subir que 3 minutes de torture).

Nos deux héros finiront donc par sortir de la chambre sans en avoir appris plus (ce qui en soi fut assez frustrant), mais l’épisode ne se terminera pas ainsi car Andy se doit de nous donner envie d’écouter la suite par tous les moyens, et ce même si ce n’est pas justifié par la narration. C’est donc sur une toute dernière scène assez obscure que ce radio play sur Tranzia se terminera, une scène de dialogue (encore !) entre les fameux traitres qui n’ont toujours pas tout à fait été identifiés par les héros de cet épisode.

Malgré le vrai bon travail fourni sur le son, on commence à tourner en rond et l’épisode de torture ressemblera à l’épisode 5 de Gav Thorpe où le Capitaine des Scouts Mekatus nous faisait un monologue digne d’un film de guerre. La scène a définitivement la classe mais n’a aucune valeur narrative. L’envie de se plonger dans ce récit Space Marine Battles sur Tranzia commence à s’épuiser alors que nous sommes à peine à mi-parcours. Il va falloir nous en donner plus. The Tranzia Rebellion épisode 7 ou comment ruiner le talent d’Andy Smillie à nous mettre dans une ambiance glauque pour poursuivre une histoire sans fond qui réutilise les mêmes bases encore et encore.

Les plus

Une scène de torture comme si vous y étiez.

Des sons toujours aussi prenants.

Les moins

Une histoire qui fait du sur place.

Des questions d'une idiotie lors de l'interrogatoire ...

Une forte ressemblance aux précédentes situations que nous avons vues.

Conclusion

Le récit de The Tranzia Rebellion donne l'impression d'être interminable comme rien de passionnant ne se passe. Dommage car les petits gars de Heavy entertainment n'ont plus rien à prouver.

Episode 8

Résumé

Retour sur Tranzia pour la huitième fois, l’atterrissage va être encore plus sévère qu’auparavant avec ce terrible épisode. Le radio play démarre alors que nous subissons encore un énième rapport de bataille concernant les évènements ayant lieu sur cette planète. Les protagonistes semblent une fois de plus tenter de recoller les morceaux et chaque intervention ressemble à la précédente. L’impression de faire régulièrement face aux mêmes scènes commence à fatiguer et les acteurs sont peu convaincants dans le rôle des Space Marines investigateurs. Le bon côté c’est que nous auditeurs auront au moins l’impression d’être des génies.

Bien heureusement, C.Z. Dunn ne s’étendra pas plus de quelques minutes avant de passer à la scène suivante, impliquant Mekatus et une sœur de bataille. Mekatus a été vu plusieurs fois et j’ai toujours un certain plaisir à le retrouver lorsque l’occasion se présente, ce héros de l’Imperium étant le seul auquel nous pourrions nous identifier jusque-là. Il est aussi le seul qui semble comprendre la situation dans laquelle Tranzia se trouve et essayer d’y faire quelque chose. Néanmoins cette seconde scène d’une durée toute aussi courte que la première va simplement voir nos deux protagonistes approcher l’ennemi avant de délivrer quelques bolts. L’auteur se surpasse pour nous offrir un effet «pétard mouillé» des plus efficace. Mais attention ce n’est pas fini et ça ne va pas en s’améliorant avec le final.

Avec la scène suivante, les masques tombent et tous les traitres se révèlent dans une impasse mexicaine des plus ridicules. Pour rappel, une impasse mexicaine est le nom donné à une situation où trois pistoleros ou plus, pointent leur revolver l’un vers l’autre, symbolisant dès lors une impasse puisque s’ils tirent tous en même temps il n’y aura aucun survivant. Les traitres vont alors sortir de l’ombre un par un en pointant leurs bolts en direction des loyalistes qui eux aussi arriveront sur les lieux un par un. La scène frôle le ridicule honnêtement, et ne parlons pas des répliques des personnages. Je vais essayer de vous résumer le tout en quelques mots.

 — Je suis le traitre. (Premier personnage sur la scène)  — C’était donc toi ! Mais pourquoi ? (Second personnage à arriver sur la scène)  — Et mais attendez, car c’était moi aussi. (Troisième personnage à arriver sur la scène)  — Pas si je t’en empêche. (Quatrième personnage à arriver sur la scène)

C’est après quelques échanges de coups de feu que l’auteur terminera sur le plus gros cliffhanger de la série. Un des traitres a survécu et se prépare à accueillir «Le Maître». Avec une pareille surprise, je ne suis pas certain de vouloir écouter l’épisode suivant.

Avec The Tranzia Rebellion, nous sommes passés de la surprise de découvrir le format du radio play à l’envie d’en finir au plus vite, tant son usage est d’un ennui violent.

Les plus

On se rapproche de la fin.

Mekatus est dans la place.

Les moins

C.Z. Dunn à l'écriture, attention aux dégats.

Les acteurs sont pas crédibles, c'est de pire en pire.

Le scénario n'avance pas d'un iota.

La radio play est composé de 3 scènes bien trop courtes pour passionner.

Encore et toujours les mêmes sons.

Conclusion

Il sera difficile de faire pire par la suite comme cet épisode réunit tous les éléments pour ne pas intéresser. Passer le mauvais scénario et les acteurs peu convaincants, il ne restera que le son qui pour le coup est un copier-coller des précédents épisodes.

Episode 9

Résumé

Après le terrible épisode 8 qui ne faisait pas avancer la trame et nous répétait inlassablement les mêmes sons en y ajoutant en plus des acteurs peu convaincants, nous voici repartis pour un tout nouvel épisode. Je dois dire que mes attentes ont vraiment chuté d’un seul coup, car le radio play semblait être une bonne idée. Pourtant après la perte de rythme des épisodes précédents, il faut rajouter à cela que l’histoire a carrément fait du sur place. On a même la fâcheuse impression de retourner en arrière avec cet épisode 10 qui ne daigne guère remettre la série sur la voie.

Oh non, car le format radio play avait su faire de belles promesses au départ, malgré un scénario qui se mettait en place lentement. Mais là il n’y a vraiment plus rien à sauver et l’auteur en charge ici, Gav Thorpe semble avoir perdu toute motivation pour nous divertir. Il me sera donc difficile de vous en décrire le contenu comme cet épisode ne contient rien qui n’ait pas été vu auparavant. Il se présente en trois parties, tout comme le précédent.

Nous verrons le traitre en plein dialogue avec une voix résonnant dans sa tête, à moins qu’il soit face à un Tau à ce moment-là (ce qui reste crédible dans l’idée). Le dialogue ne nous apprendra strictement rien, les deux voix s’échangeant des formalités du 41ème millénaire. Nous n’en saurons pas plus sur les motivations de ce personnage qui semblera perdu. La suite de l’aventure nous permettra d’accompagner Mekatus et la Sœur de Bataille (encore une fois tout comme la seconde partie du précédent épisode). Nous aurons droit à un court échange, mais l’on voit que Gav Thorpe ne s’est pas concentré sur cette scène qui n’avait pas trop sa place dans ce radio play. La dernière partie reviendra à nos deux compères du début discutant tranquillement sur le sens de la trahison (même si l’on aura du mal à comprendre le langage Tau).

C’est donc encore un très mauvais épisode qui nous est donné d’écouter. Sans fond ni engagement de la part de l’auteur, on a la sévère impression que cette «commande» n’avait pas lieu d’être mais qu’il a fallu combler 8 minutes dans cette passionnante histoire. Il n’y a plus aucune curiosité de ma part sur ce qu’il va arriver et le radio play a droit ici à une très mauvaise publicité. Il sera difficile de changer ce jugement mais ce n’est pas terminé car il nous reste encore 4 épisodes à écouter. Une chose est sûre, la rébellion de Tranzia qui devait être un conflit planétaire sonne plus comme une guéguerre de cours de récré qui va s’achever avec un duel de bille.

Les plus

Euh... je vais passer mon tour là.

Les moins

La durée qui n'aide pas le rythme.

L'auteur qui nous pond des dialogues soporifiques.

Les sons qui restent plutôt absents dans cet épisode.

Les acteurs qui ne croient plus en leur personnage.

Une histoire qui marche à reculons.

Bref tout.

Conclusion

Impossible de passer outre le manque de nouveauté. La trame est devenu un néant sans fond nourri par la démotivation des auteurs à faire briller cette série qui fut prometteuse à ses débuts.

Episode 10

Résumé

L’épisode précédent de The Tranzia Rebellion m’avait vraiment donné l’impression que la série était morte. Les auteurs ne semblaient plus trop motivés et Heavy Entertainment nous resservait inlassablement les mêmes sons. Nous voilà donc tous réunis aujourd’hui pour ce dixième épisode afin de pleurer The Tranzia Rebellion, une série qui partait d’une idée originale mais qui est maintenant suffisamment mature pour nous faire assister à ses propres funérailles.

Rien n’aura été fait pour utiliser le concept du radio play de manière subtile. Même les amoureux de bolt porn auront eu du mal car la répétition des scènes aggravera le sort de cette saga de 13 épisodes. Alors que les premiers épisodes avaient pu donner envie, alors que l’histoire faisait du sur place, nous avions l’espoir des épisodes suivants. Mais nous approchons maintenant de la fin et il semble difficile de sortir la série de sa tombe (qu’elle a d’ailleurs creusée lentement, comme pour nous faire souffrir davantage).

Il faudra tout de même noter que cet épisode 10 était un brin mieux rythmé que le précédent, mais après tout il était difficile de faire pire. L’ouverture du radio play se fera du côté des Traîtres et des Tau (pour ne pas changer). Nous sommes loin d’un John Steinbeck et Andy Smillie à qui le café est interdit* mais aurait mieux fait d’en faire une cure avant de poursuivre le récit de la rébellion de Tranzia qui s’essouffle toujours plus.

La division des épisodes par auteurs était peut-être une bonne idée sur le papier, mais le résultat est assez mauvais dans l’ensemble. Cette impression que la trame n’avance pas est probablement dû au découpage car l’histoire n’est pas assez consistante entre les différents épisodes, possiblement car ils sont écrits par plusieurs auteurs. La communication au sein du projet n’aura peut-être pas aussi été la meilleure.

Les Tau sont sur Tranzia pour une raison et même si nous ignorons encore pourquoi exactement, on ne sera pas étonné que cela soit une histoire d’artefact ultra rare à la valeur inestimable. Un item qui pourrait sans prétention être utilisé pour le Bien Suprême. C’est donc en pénétrant une tombe que nos bad guys échangeront quelques formalités avant que l’action ne vienne s’en mêler avec une transition sonore terrible. Je pèse mes mots car la qualité de son est toujours superbe et effectuer une transition entre une scène calme avant de créer un brouhaha en l’espace de quelques secondes donne une impression peu naturelle.

La voix du Tau fera d’ailleurs assez tâche pendant la scène comme le bruit de la bataille en fond ne viendra jamais couvrir ses propos. Tout est trop net, trop propre dans cette séquence. Elle se terminera d’ailleurs d’une manière encore plus incohérente, le Tau tirant une seule fois dans le mille et mettant fin à la bataille d’un coup. Je vous demande là de vous imaginer en plein milieu d’une guerre quand soudain un coup de bolt entraîne un silence de mort sur le champ de bataille.

On poursuivra ensuite du côté des loyalistes se battant avec fougue, il faudra bien le reconnaître. Je vais maintenant vous retranscrire mot pour mot la scène en question :

  • Bolt*

 — Les voilà !

  • Bolt*

 — L’Empereur protège ceux qui se protègent.

  • Bolt*

Je recharge !

  • Bolt*

Pourriture d’hérétiques !

  • Bolt*

Mon bolter est vide !

  • Bolt*

J’en ai finis.

  • Bolt*
    • Deux ex du Maitre de Chapitre des Doom Eagles**

Le retour du Maître de Chapitre Haeron aura finalement pris 8 épisodes. Je me doutais qu’après sa présupposée mort dans l’épisode 2 ce personnage allait revenir triomphant. A la fois cliché et prévisible son apparition sonnera la fin de ce dixième épisode. Mort et enterré pourraient être les deux mots qui symbolisent le mieux ce nouveau numéro de Tranzia.

   *. Ce post sur son blog est presque plus intéressant que beaucoup d’épisodes de Tranzia Rebellion.

Les plus

Un rythme un brin meilleur qu'auparavant.

La résurrection du Maître de Chapitre que nous n'attendions plus.

Les moins

Le découpage par auteur fait des ravages. Il ne se passe rien.

Boom Boom... BlaBla... Boom Boom... BlaBla... Boom Boom...

Les transitions de cet épisode qui sonnent très peu naturelles.

Et le traitre était donc... *roulement de tambour* ...celui qui disait qu'il y avait un traitre dans les rangs.

Aucune subtilité.

Un mauvais usage du concept radio play.

Conclusion

The Tranzia Rebellion est achevé par Andy Smilie avant que la série ne souffre davantage. Le radio play a peut-être encore un bel avenir devant lui, mais définitivement pas cette histoire. Mais que peuvent bien nous réserver les trois derniers épisodes ?

Episode 11

Résumé

Tranzia, Oh Tranzia… Nous nous retrouvons aujourd’hui avec le radio play The Tranzia Rebellion épisode 11 (sur 13).

Gardez courage chers lecteurs, plus que deux numéros et nous en aurons fini, mais en attendant revenons à l’épisode qui nous intéresse aujourd’hui.

Pour vous resituer un peu dans l’histoire (encore qu’elle a fait pas mal de surplace jusque là), il ne nous reste chez les Doom Eagles (pertinent ce nom !) que le chapelain et son Maître de Chapitre, revenu de vacances warpesques suite à un tir à la tête (Maître de Chapitre on a dis), la Chanoinesse Aleska des Blazing Tears, le tout face à des Tau et autres révolutionnaires anarchistes Tranziens. Un joyeux bordel.

De l’autre côté, nous avons notre astartes frai et bien formé Mekatus accompagné de Jearna des Blazing Tears. Ils poursuivent leur périlleuse mission, afin de contacter le vaisseau principal des Doom Eagles resté en mode stand-buy, depuis le tout premier épisode.

Et pour finir, le traitre Kaephon suivi du prêtre Kimanski (qui parallèlement, commence à devenir moisi) sont quant ) eux perdus dans un vaisseau eldar sous terre.

Passer la migraine de la première écoute, on constate vite que la qualité audio est toujours aussi bonne et si les répétitions de tir de bolter peuvent être lassantes, les sons dans leur ensemble sont bons. Les voix sont faciles à comprendre et les bruits sont variés, mais j’émettrai un simple doute quant à leurs utilisations. Cependant, il est agréable de conserver une immersion sonore efficace ; c’est un radio play après tout ne l’oublions pas.

Non, décidément c’est bien le kitch des répliques et l’insistance (volontaire ou non) de certains doubleurs qui accentuent d’autant plus le côté Spess Mehrens des Astartes. Par ailleurs les bruit gutturaux sont extrêmement présents avec par exemple, la séraphine qui gémit, les tau qui gémissent (ça, ok), les Space Marines qui grognent et le traître qui hurle. Autant vous dire, qu’entre l’épisode VII et celui-ci, mon cœur balance.

En constatant que c’est John French qui est à la plume, on peut confirmer que l’écriture est loin d’être simple ou mauvaise. C’est comme si ses mots une fois dans la bouche des doubleurs avaient perdu de leur saveur. J’aime la façon dont les acteurs interprètent les tau, en usant d’un timbre singulier, mais lorsqu’il y en a trois ou plus qui parlent ensemble, on croirait entendre à un choeur de nez congestionnés… Des détails qui nous sautent au visage, mais qui n’est surement pas aussi évidents lors de l’écriture. Il est clair que rédiger un radio play qui contient majoritairement des dialogues nécessite de posséder une certaine aisance et fluidité dans l’écriture.

Mais je ne peux pas m’empêcher de croire que certaines facilités étaient délibérées. Les litanies, par exemple, récitaient par les chapelains au cours de la bataille sont des chants au parfum de volonté inébranlable et au gout de puissances dévastatrices. Elles sont une arme visible et invisible de l’Imperium. Pourtant, ici elles sont utilisées à deux reprises dans le même épisode, tentant de mettre l’accent sur le côté tragique d’une mort inévitable pour nos différents protagonistes. Ça ne marche pas. L’idée est bonne, mais deux fois d’affilé on se lasse vite. Ce manque cruel d’originalité déprécie fortement l’oeuvre.

Pour en revenir à l’histoire, ce qu’il se passe d’intéressant reste la découverte de l’architecte de toute la rébellion sur Tranzia par Kaephon. Intéressant ne veut pas dire logique, n’est-ce pas ? Ce twist impromptu est si puissant qu’il en fera peut-être vomir certains, car histoire d’enfoncer le clou, c’est bel et bien comme cela que s’achève cet épisode 11. Fin fracassante et tellement attendue, trop attendue ! L’effet en est clairement affecté et on n’y perd de l’implication ; on ne peut pas dire qu’on en débordait à la base.

Quel est donc le rapport entre Tranzia, les Doom Eagles, les Tau, les Eldars ? Ahzek Ahriman

Narmol.

Les plus

La qualité sonore toujours aussi agréable.

Les moins

Facilités, autant sonores et scénaristiques.

Les personnages qui gémissent éternellement sans mourir.

Surtout le Tau...

Les litanies mal employées.

L'invraisemblance de l'histoire.

L'action des combats rendue lassante.

Conclusion

Comment maintenir salement le suspens pendant onze épisodes et lamentablement rater son twist-ending. Au-delà de du fiasco final, les dialogues surjoués et les gémissements à la pelle ne satisfont toujours pas. La rébellion de Tranzia n'a jamais été aussi bien justifiée, prenons les armes !

Episode 12

Résumé

Et nous voici pour l’avant-dernier round ! The Tranzia Rebellion est désormais proche de la fin. Mais ne parlons pas de malheur si vite.

Arrivé à ce douzième épisode, il est bon de se rappeler que pas moins de six auteurs se sont occupés de nous narrer cette épique rébellion. Dans la bande, nous comptons John French, Nick Kyme, Gav Thorpe, C.Z. Dunn, Andy Smillie et George Mann. Autant dire qu’il y avait de quoi faire un bon mélange pour utiliser les forces de chacun. Hélas, même le Sieur French ne parvient pas à nous faire rêver. Nous arrivons à la fin de cet radio play et il serait légitime, je dirais même plus primordial, que la fin soit BAMF like hell ? Erreur, car cet épisode est tampon, étirant toujours plus le supplice.

Suite à la fantastique révélation de l’épisode précédent, nous constatons qu’Ahriman désire profaner (ainsi que violer) la moelle spectrale des esprits eldars afin d’accéder aux mystère de la Black Library (la Bibliothèque Interdite). Déjà, on part très mal. Pour les amateurs de fluff (s’il en reste), parler de la plus célèbre et puissante librairie de 40k, est en soi une hérésie. Vouloir à ce point forcer l’épique est stupide et ne fait que détruire un peu plus la crédibilité de l’œuvre. En attendant qu’Ahriman sculpte son avenir, il congédiera le zombie et ex-premier capitaine des Doom Eagles, sentant les ennuis approcher. Comprenez ici, Hearon, le maître de Chapitre s’en vient lui tataner sa face avant que ce ne soit la fin, pour de bon. De l’autre nous avons Brice qui use salement de Jearna pour pouvoir atteindre la station d’émission.

Avouez que ça donne faim. Encore une fois, les scènes d’affrontements sont fades, elles n’en deviennent qu’un arrière bruit de fond sans importance comblant grossièrement les répliques qu’on nous ressert depuis l’épisode V : - From ashes we rise, we die and in death we live.

Question, pourquoi avoir inventé ce cri de guerre, ma foi efficace, alors qu’il en existait déjà un ? Mais le souci n’est pas là, c’est dans la répétition que le bas blesse. De pareilles litanies ne sont scandées qu’à la toute fin et ont un usage unique ! Une fois de plus, on perd totalement foi en les personnages et bien que plusieurs d’entre eux trépassent lors de cet épisode, on n’en a plus rien à bolter.

D’une façon similaire, nous assistons aussi au duel entre Hearon et Kaephon. Cette rencontre est censée être chargée de testostérones et pourtant… Là où l’on aurait pu voir un beau dialogue posé sur une musique à suspens, on entend le traître se manger une gifle et tomber vulgairement dans le vide (dans le vide du vaisseau ?) comme un sans abri… Ce combat critique n’advient qu’après un long moment où l’apothicaire du groupe reçoit un tir fatal le contraignant à être abandonné par ses frères. J’ai tout de même eu une petite lueur d’espoir lorsque ce dernier cita les glandes de Larraman. Ce n’est pas grand chose mais le Marine voit ses frères tomber comme des mouches depuis le début et ne pense à récupérer les progénoïdes que d’un seul gars ? De l’attachement pour ce personnage-ci ? Pas vraiment. L’auditeur n’est vraiment pas aidé.

Une fois arrivé à la fin de cet épisode, on se sent pauvre en information, nous n’avons fait que suivre des individus d’un point A vers un point B sans jamais être impliqué par les péripéties des personnages. Pour le dernier épisode de Tranzia, je laisse l’honneur à Priad qui va se faire une joie de vous en faire la critique.

Les plus

Plein de morts.

Quelques clins d’œil à l'univers 40k.

C'est bientôt fini !

Les moins

Trop de gémissements.

Des personnages qui tirent lamentablement leur révérence.

Une tension à laquelle on ne croit plus.

Encore et toujours des litanies creuses.

La voix atroce de vieillard malsain d'Ahriman.

Conclusion

On aurait pu croire à une dernière chance, mais c'est sans compter le viol systématique du fluff et l'incohérence inhérente de l’œuvre. Cet avant-dernier épisode devait être un boost final à suspens mais échoue une nouvelle fois. C'est l'effet d'un poignard que l'on retire afin de mieux l'enfoncer une dernière fois.

Episode 13

Résumé

Eh bien this is it, le tout dernier épisode de The Tranzia Rebellion. Souvenez-vous la série avait pour but de nous présenter un nouveau format, le radio play. Faisant fi d’un narrateur, l’histoire nous transporté sur la planète de Tranzia, accessoirement la planète des Doom Eagles, en plein milieu d’une rébellion dont les tenants et aboutissants nous échappés complètement. Après un départ plutôt calme et somme toute classique, la série s’est peu à peu enliser dans un gouffre sans fond (et sans fin), chaque épisode étant une nouvelle sclérose pour la saga, et surtout pour la série plus globale qu’est Space Marine Battles.

C’est après 12 épisodes laborieux que nous arrivons enfin à l’ultime radio play censé clôturer ce désastre. Je pèse mes mots car The Tranzia Rebellion n’a aucun sens, est peu inspiré et est en plus mal jouée. Qu’est ce qu’il faudra retenir ? Le travail solide fait sur le son, les échos, et les ambiances. Le studio Heavy Enternainment n’a pas perdu espoir au fil des épisodes, renforçant toujours plus cette impression qu’il y avait au moins au sein du projet des personnes qui n’ont pas baissé les bras, contrairement à certains auteurs.

Ecrit par John French, ce dernier épisode va jouer sur plusieurs front car ne l’oublions pas nous suivons plusieurs trames finalement toutes liées. C’est donc dans la station relais dont Maestitia vous parlé dans le précédent épisode que nous allons retrouver un de nos héros. Notre Space Marine va poser quelques bombes afin de tout faire péter et par la même permettre de contacter la Sœur de Bataille resté en orbite autour de Tranzia afin de lui envoyer un SOS. Gardons en mémoire que la station relais envoyait un signal empêchant toute communication vers l’extérieur. C’est après avoir placé les 4 bombes et mis en place la minuterie sur 20 secondes que le Doom Eagles va fuir. Il précisera d’ailleurs (comme pour lui donner plus de charisme) qu’il y a des années seulement 10 secondes auraient suffit mais que sa forme n’est plus ce qu’elle était. Nous parlons bien ici d’un Space Marine qui s’avoue être deux fois plus lent que dans sa jeunesse de guerrier de l’Imperium.

Avec la communication libérée, nos héros vont pouvoir entrer en contact avec les backups autour de Tranzia. cette scène donnera lieu a des dialogues risibles. - Il y a eu une rébellion sur Tranzia, venez nous aider !  — Quoi, comment cela a-t-il pu arriver ?

C’est suite à cette séquence d’une grande profondeur et sans émotion que l’auteur nous emmènera dans la salle où Ahriman fait face au Maître de Chapitre Haeron et le chapelainTomarus.

Comme souligné par mon compère du Reclusiam, la voix d’Ahriman continuera de vous faire saigner les oreilles. N’importe quel supplice impliquant des daemonettes de Slaanesh serait pure jouissance à côté. Savoir que John French a accepté de prostituer son personnage fétiche dans ce navet à de quoi donner la migraine. La scène qui suivra sera assez pitoyable, Ahriman prenant le contrôle de Tomarus pour s’attaquer au Maître de Chapitre Haeron (déjà revenu d’entre les morts). - He has me and he will kill you with my hand.

Sérieusement ?! La situation était assez évidente à l’écoute, nous n’avions pas besoin de ce genre de dialogue. Inutile de vous faire une traduction tellement l’écriture est basique et semble être dirigée par un enfant de 8 ans dans ce dernier numéro.

Mais ne tue pas un Maitre de Chapitre qui veut, même lorsque l’on s’appelle Ahriman. Haeron sortira son pistolet bolter et shootera son frère d’armes, avant de renvoyer Ahriman dans… …. …quelque part. Le cri d’Ahriman résonnera en écho alors que ce dernier disparaitra, sombrant probablement dans l’Empyrean. - Noooooooooo !!!

Notre Maitre de Chapitre arrivera aux côtés de Tomarus pour voir si ce dernier a survécu au bolter. Ce sera malheureusement le cas puisque ce denier lui répondra: - I was born on this world. Where else should I die. In death we live.

Imaginez cette phrase surjouée comme jamais et vous ne serez pas loin de l’original.

Mais une série en 13 épisodes se doit d’avoir un épilogue pour un peu plus de consistance. L’épisode 12 n’avait pas fait monté la sauce et le final offert jusque là semble plus du ressort de Goto l’Hérétique que de John French. C’est donc dans une dernière scène que ce radio play prendra fin. Retrouvant Mekatus et le Maître de Chapitre Haeron, nos deux survivants feront le décompte des traîtres et des morts, avant de ne repartir sur une note plus positive concernant la reconstruction du Chapitre.

Cependant et afin de finir sur une note plus originale et subtile (sarcasme quand tu nous tiens), l’auteur nous offrira une punch-line finale, précisant que Tranzia est bien trop souillée pour pouvoir être libérée. Ce sera donc un Exterminatus.

The Tranzia Rebellion n’aurait jamais du voir le jour, ni en audio, ni en roman. C’est une série pilote sans saveur (sans rien en fait) qui a pour seul intérêt de nous prouver que la Black Library n’abandonne pas si facilement un concept. Une bonne chose car nous avons eu droit à d’excellent radio play depuis.

Les plus

Un travail de mise en scène un brin au dessus des précédents.

Des scènes plus diversifiées.

La fin du calvaire.

Des morts, toujours plus de morts. Une certitude de ne jamais retrouver ces personnages dans une nouvelle histoire.

Les moins

Il y avait pas des Tau à un moment dans cette histoire ?

Un Space Marine sans endurance.

Une soeur de bataille en orbite qui ignorait tout. Genre je suis certain qu'elle est dans le coup celle-ci.

Ahriman vaincu en un coup de bolt bien placé.

Haeron must die (should have died).

Parce que la prostitution d'Ahriman dans cette série mérite de compter comme deux points négatifs.

Des incohérences, des invraisemblances, des incompétences...

L'originalité du final-final, du jamais vu !

Conclusion

The Tranzia Rebellion c'est un peu comme un film érotique dans lequel la Black Library aurait retiré toutes les scènes intéressantes. On nous tease depuis 12 épisodes les mouchoirs à la main, avant de nous offrir un final expédié pour faute de moyen car les acteurs bossent sur d'autres tournages.