The Summon of Shadows

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Hakob Maltenus est un adepte de bas niveau sur le monde ruche en déréliction de Fumus, vivant seul depuis vingt ans et le « recrutement » de sa femme (Velya) et de ses fils jumeaux (Ballan & Ulys) dans les rangs de… la Garde Impériale, je suppose – même si l’intérêt de cette dernière d’intégrer des gamins de 10 ans dans ses rangs reste à prouver – alors que lui a bénéficié d’une exemption en raison de son corps de lâche et sa santé fragile. Quand on vous disait que c’est tous des planqués à la fonction publique territoriale. Quoi qu’il en soit, 20 ans c’est long, et il ne se passe pas un jour pendant lequel Hakob ne pense à sa famille disparue (surtout à Velya pour être honnête, il n’arrive plus trop à différencier les jumeaux), entre deux compilations de rapports aussi inutiles qu’obsolètes. The Imperium Dream en quelque sorte.

Cette monotone mélancolie est interrompue de la pire des façons lorsque Hakob se met à ressentir la présence de ses êtres chers, et plutôt en mode Resident Evil que Casper. Distrait dans son travail par ces sinistres épiphanies à répétition, notre scribe asthmatique finit par mettre la main sur un document faisant état de la destruction du vaisseau dans lequel sa smala a embarqué il y a bien longtemps, victime d’une grossière erreur administrative ayant conduit à l’explosion de ses réacteurs plasma. Sans doute un travail bâclé par un vacataire peu concerné, moi je dis. En tout cas, cette réalisation laisse notre héros tout chose, puisqu’elle signifie que non seulement il ne reverra plus jamais ses femme et enfants (il continuait à espérer, le faible), mais en plus, que ces derniers sont morts de la façon la plus stupide et inutile possible, et pas en servant l’Immortel Empereur sur le champ de bataille, comme il se le représentait. Bref, grosse ambiance sur Fumus.

Alors qu’il rentre chez lui après avoir terminé son service, Hakob continue de voir apparaître ses chers disparus à l’angle des rues ou au détour d’un virage, toujours de manière vaguement menaçante et totalement angoissante. Les préliminaires s’arrêtent lorsqu’une présence indistincte mais indubitablement hostile commence à se rapprocher en grognant de notre héros, qui tape alors son meilleur sprint (ce qui ne doit pas être fameux) pour aller s’enfermer dans la chambre vide de sa maison vide, pas pour écouter une symphonie ou regarder passer les oiseaux servo-crânes, non, mais pour échapper à un destin qui finira pourtant par le rattraper… et le manger. Vous vous en doutez, le poursuivant de Hakob n’était autre que l’esprit vengeur de ses proches, fusionnés dans une triplette mutante assez grotesque, et assez peu satisfaite du pater familias. Les repas de famille alors, quelle corvée parfois…

Avis:

Publiée à l’origine dans le White Dwarf de Mai 2019 (et traduite en français sous le nom de L’Appel des Ombres), The Summon of Shadows est un très court format (7 pages) où la forme prend assez logiquement le pas sur le fond. Pour une histoire d’horreur, cela veut surtout dire qu’Annandale a intégré à son texte le plus d’éléments creepy possibles, avec une thématique spectrale fortement mise en avant. Si on ajoute à cela l’auto-clin d’œil qu’il fait à The House of Night and Chain avec une mention de Valgaast, où se déroule l’intrigue de ce roman, il ne reste guère de place pour traiter des questions aussi importantes que : « Pourquoi/comment les esprits de la famille de Hakob lui apparaissent-ils subitement ? », « Pourquoi lui en veulent-ils, alors qu’il ne semble être responsable ni de leur conscription, ni de la destruction de leur vaisseau ? », ou encore « Si la « matérialisation » des esprits dans un corps matériel fait suite au souhait formulé par Hakob, cela veut-il dire qu’il est un psyker, ou bien y a-t-il une tierce partie maléfique (et un peu troll) à l’oeuvre ? ». En définitive, on peut sans doute affirmer qu’Annandale aurait mieux réussi son coup s’il avait disposé d’un peu plus d’espace pour cadrer son récit, le choix de la vague présente menaçante (From the Halls, the Silence) ayant ses limites. Petite consolation pour les anglophones, j’ai trouvé le texte un poil meilleur en VO, comparé à la VF proposée dans le White Dwarf en question, qui sonnait trop artificielle pour que l’ambiance dérangeante esquissée par l’auteur prenne vraiment. L’horreur est un genre délicat…

Fluff:

Fumus : Monde-ruche impérial.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Résumé

Sur une planète polluée, un membre de l'Administratum fait son travail d'archivage de données.

La planète est économiquement moribonde. La dîme impériale est tellement importante que nombre de citoyens ont été confiés à la Garde, même des enfants.

L'homme a ainsi vu sa femme et leurs jumeaux de 10 ans partir. Lui y a échappé en raison de sa constitution fragile. C'était il y a des années. Il n'a pas eu de nouvelles.


Il voit une ombre du coin de l'oeil, mais lorsqu'il regarde elle a disparu. Il va quand même voir, et voit une autre ombre, qu'il suit à son tour, jusqu'à tomber sur un papier.

Un vaisseau de transport parti de la planète a vu son étanchéité mise à mal à la sortie du Warp, tuant la plupart des occupants. Dans la liste des victimes, l'homme trouve les noms de sa femme et leurs enfants. Ils sont morts pour rien, juste après avoir quitté la planète. L'Empereur ne protège pas.


Malgré son désespoir, il termine sa journée de travail. Il rentre chez lui, traversant nombre de rues désertes, tellement la population a été envoyée à la Garde.

Il sent qu'il est accompagné, par les ombres, qui sont celles de ses jumeaux et de sa femme. Mais il ne peut les voir que du coin de l'oeil.

Il implore alors de pouvoir les voir.

Puis il entend des bruits de pas, lourds, patauds.

Terrifié, il court jusqu'à chez lui, poursuivi par ces bruits.


Quelque chose éclate sa porte. Un monstre, constitué des corps fusionné des membres de sa famille.

Ils lui disent "C'est ta faute" et le dévorent.