The Splintered

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Notre histoire commence avec un petit résumé des dernières années de Ghyran avant le début de l’Âge de Sigmar, c’est-à-dire un écocide (im)pur et simple perpétré par les hordes de Nurgle, malgré les vaillants mais vains efforts des guérilleros Sylvaneth planqués dans leurs forêts. C’est dans l’une d’entre elles, Arkenwood, que nous amène ensuite Rob Sanders, au moment où les dernières Dryades luttant contre l’invasion des Maggotkin abattent leur dernière carte en réveillant l’Esprit de Durthu qui pionçait comme une bûche (normal) au cœur du bois. Le grand, le beau, le fort… Shaddock (si si) sort ainsi de sa torpeur centennale et remporte une victoire pyrrhique et tardive au Lac d’Ebène sur les vils envahisseurs, parvenant à empêcher l’invocation du Démon Majeur Feytor le Triple-Père par une cabale de Sorciers putrides.

Malgré cela, il est trop tard pour sauver ce qui reste de l’Arkenwood, et Shaddock décide donc de partir à la rencontre d’Alarielle, dont la playlist Spotifeuille résonne dans ses oreilles, plutôt que de demeurer avec ses camarades de lutte (Ardaneth la Sorcebranche et Laurelwort la sidekick) pour tenter de préserver les derniers arbres sains de la forêt condamnée. Sa quête le mène à travers maints paysages désolés de Ghyran, et à tailler des croupières à moultes bandes de Nurgle en maraude, égrenant ses points de vie et sa lucidité au fil des combats. Il faut dire que la marque impie que lui a pyrogravé sur la main gauche un des Sorciers auxquels il a réglé son compte lors de la bataille du Lac d’Ebène a agi comme un catalyseur de pourriture, à travers lequel Feytor le revanchard lui susurre des mots doux avec l’insistance d’un stalker Facebook. Gasp.

Tout cela se serait mal terminé pour Shaddock sans l’intervention à point nommé d’Ardaneth et Laurelwort, qui recueillent la forme dévastée de l’Esprit de Durthu et l’amènent se dialyser la sève dans un des rares havres de paix et d’harmonie persistant à Ghyran malgré les ravages du Chaos : Fondcombe Draconite. Cette rencontre n’est pas tout à fait surprenante, les deux Dryades ayant fini par reconnaître que l’Arkenwood n’était plus bon qu’à faire de la biomasse, et emmenées les derniers survivants Sylvaneth du bosquet à la recherche du Chef Shadok. À son second réveil, ce dernier est totalement guéri mais tronçonné du bras gauche, seul moyen trouvé par Ardaneth pour stopper la progression de la maladie.

Remis sur pied et sur le droit chemin par cette pause fraîcheur, Shaddock mène ses ouailles jusqu’à la forêt d’Aspengard, où Alarielle devrait se trouver si on en juge par le niveau sonore. Manque de bol, une horde de Nurgle sans doute excédée par ce raffut a mis le siège à la ZAD, précipitant nos héros dans l’ultime affrontement de l’histoire. Bien évidemment, Shaddock a ainsi l’occasion de se frotter l’écorce avec sa purulente Némésis, et bien évidemment, l’Esprit de Durthu parvient à faire la peau au pesteux familias au terme d’un combat accroché (en lui plantant une épée, puis un arbre, dans le bide, pour ceux que ça intéresse). Au niveau macro, la bataille est remportée par les Sylvaneth grâce à l’arrivée de leur brigade aérienne – car ils en ont une – : la forêt céleste de Jynnt. C’est dans cette dernière que Shaddock finit enfin par retrouver Alarielle, qui ne trouve rien de plus pressé que de troller un peu son vieux compagnon avant de le mettre à son service1. Ça fait toujours plaisir.

1: Pas un mot d’excuse pour les Sylvaneth morts durant le siège d’Aspengard parce que madame jouait les filles de l’air au-dessus de leurs têtes, par contre.

Avis

Je suis partagé sur cette nouvelle du vétéran Rob Sanders, la seule qu’il ait écrite pour la faction des Sylvaneth, peu de temps avant qu’il ne cesse sa collaboration avec la Black Library. D’un côté, on y retrouve un souffle épique et des descriptions fouillées des ravages perpétrés par les hordes du Chaos dans le Royaume de Ghyran avant que Sigmar et ses Stormcast Eternals ne viennent au secours d’Alarielle, ce qu’on ne retrouve pas fréquemment dans les nouvelles et romans d’AoS de cette période (pour autant que j’en ai fait l’expérience). De l’autre, ‘The Splintered’ n’est qu’une succession d’affrontements assez peu intéressants pour le lecteur, mettant en scène des personnages l’étant tout autant. Le résultat final est donc particulier, et pourra plaire ou rebuter en fonction des affinités littéraires de chacun.