The Sisters of Death

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Augusta Santorus et ses Sistas de l’Ordre de la Rose Sanglante poursuivent leur mission de looting galactique1 en se rendant sur le monde cimetière de Letum, où le vaisseau Aeris s’est écrasé il y a quelques mois, victime de la tempête Warp qui isole la planète du reste de l’Imperium depuis une éternité. Si les dévotes tiennent tant à localiser l’épave, c’est que celle-ci contient, devinez quoi, une relique inestimable. Sans doute une liste de courses manuscrite de Sebastian Thor, ou une fan-fiction het A/B/O écrite par Sainte Mina, en tout cas un texte des plus précieux que Santorus doit absolument récupérer.

Cette œuvre littéralement littéraire est contrariée par l’étrange accueil que les Roses Sanglantes reçoivent de la part de l’Ordre mineur établit sur Letum, le Sépulcre Brisé a.k.a. les Sœurs de la Mort. Spécialisée dans l’entretien de pierres tombales, la conservation de grimoires anciens et la crémation par paratonnerre interposée, cette congrégation pacifiste est dirigée par une vieille Chanoinesse qui semble dissimuler un secret. Appelez ça de l’intuition féminine et/ou du commérage, mais toutes les Sororitas de Santorus se plaignent d’un mauvais pressentiment à propos de Letum et/ou de leurs hôtes pendant la première partie de la nouvelle, évidemment avec raison comme on le verra plus tard. Après une première tentative d’aller enquêter discrétos sur le site du crash, contrariée par l’intervention polie mais ferme d’un des Frateris au service des Sœurs de la Mort, les Roses sortent leurs épines et obtiennent la permission officielle de leur hôte de se rendre à l’endroit où l’auspex indique l’épave de l’Aeris.

Sur place, elles se rendent compte que le vaisseau a été méthodiquement désossé par les Frateris, sans que ces derniers jugent bon d’en informer leurs supérieures (qui ne savaient même pas que l’Aeris s’était écrasé à proximité de leur couvent2). « Pourquoi donc ? » me demanderez-vous. Eh bien cette question elle est vite mais confusément répondue par Danie Ware, et la solution se trouve être les Necrons. Qui ont réussi à se faire passer pour l’Empereur auprès du Frateris de garde en lui envoyant des visions, qui l’ont poussé à entasser du matériel informatique autour d’une gemme verte géante protégée par des Canopteks et des Scarabées, et à mettre triple dose de bêta-bloquants dans la camomille de toutes les Sœurs qui fouinaient un peu trop près de la crypte de ses protégés. Sans que ces dernières, qui ont fait également vœu d’aveuglement (à ne pas confondre avec la cécité) et de naïveté apparemment, ne s’en rendent compte. C’était vraiment pas de chance, ces arrêts cardiaques frappant des individus de moins de trente ans en parfaite condition physique, alors.

Après avoir fait le coup de feu réglementaire contre les Xenos, avec des résultats aussi incertains qu’indolores (Melia se fait un peu griffer par un Maraudeur Canoptek taquin), Santorus et ses sous-fifres retournent voir la Chanoinesse et lui dévoilent le pot aux Roses (Sanglantes). La vioque est colère de s’être faite embobiner par les Frateris, mais plutôt que de les condamner à mort, comme ils le désiraient – en accord avec leur tendance morbide développée – la gentille mémé les enferme à la cave sans goûter, jusqu’à ce qu’ils réalisent la méchanceté de leurs actions. Ce qui est soit la preuve d’une tolérance exceptionnelle, soit d’un sadisme exacerbé. La nouvelle se termine avec le choix de Santorus, qui n’a toujours pas trouver le saint post-it, de rester sur Lentum quelques temps encore, afin d’aider ses consœurs dans le besoin à mettre de l’ordre de leur ossuaire. Sisters Are Doin' It For Themselves, comme on dit.

1: Voir ‘Da Big Mouf’.

2: On connaissait le vœu de silence, celui de surdité est moins connu.

Avis:

Danie Ware change son trois fois béni bolter lourd d’épaule avec ‘The Sisters of Death’, qui s’éloigne heureusement de son genre de prédilection (le match de catch à la sauce 40K) pour donner dans le thriller horrifique. Si le dénouement de cette nouvelle ne brille pas par sa clarté et sa mise en scène, son absence de péripéties cartoonesques constitue une nette amélioration par rapport aux précédentes aventures d’Augusta Santorus et ses chipies de choc. Je n’irai pas jusqu’à dire que ‘The Sisters of Death’ mérite le détour et la lecture, car l’ensemble reste largement en deçà de la qualité minimum que je demande d’une nouvelle de la Black Library pour la considérer comme qualitative. À trop multiplier les pistes et les ébauches d'idées peu/pas développées par la suite, Danie Ware rend en effet une copie brouillonne et confuse, alors que le début de son propos était assez prometteur. Cependant, c’est la preuve irréfutable que Ware est capable de varier son approche – ce qui est toujours un point positif de la part d’un auteur – et une raison suffisante pour ne pas l’enfermer à jamais dans la catégorie des contributeurs parodiques (à dessein ou non) de la BL. J’attends donc sa prochaine soumission avec une curiosité non feinte et sans arrière pensée, ce que je n’aurais pas pensé écrire un jour.

Fluff:

Letum : Planète cimetière de l’Imperium, où sont enterrés les saints et martyrs des systèmes environnants. Coupée du reste de l’Imperium par la Cicatrix Maledictum, Letum resta isolée pendant des décennies, jusqu’à ce que l’Ordre de la Rose Sanglante ne la redécouvre. Letum est dirigée par l’Ordre du Sépulcre Brisé, dont les membres sont appelées Sœurs de la Mort. La planète est également une colonie Necrons, et les Xenos ont réussi à se faire vénérer par une partie des habitants humains de Letum, qui leur apportent du matériel technologique afin de remettre en état leurs infrastructures.