The Painted Count

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Après le fiasco de Sotha, Gendor Skraivok avait réussi à se sauver et à rejoindre le Nighfall (le vaisseau amiral de sa légion) mais il avait été suivi par son épée démon…

L’histoire avec un grand H

Skraivok a toujours eu de l’ambition et être seulement passager sur le vaisseau amiral de sa légion ne l’intéresse pas, il cherche un moyen de prendre la place de Shang l’ancien écuyer du primarque qui, en son absence, a pris la direction de la légion.
Un vote devait avoir lieu bientôt pour décider qui dirigerait la légion et Shang prenait de plus en plus l’avantage, il fallait que Skraivok réagisse.
Mais pour cela, il devait déjà se débarrasser de l’épée démon qui le suivait partout et qui l’empêchait de se concentrer sur autre chose.
Skraivok décide finalement de jeter l’épée par un sas dans l’espace. Une fois cela fait, il pense pouvoir se concentrer sur Shang mais ce dernier l’a devancé et envoyé ses hommes le capturer et l’enfermer dans le labyrinthe où avait été enfermé Vulkan.
Skraivok est incapable de trouver la sortie seul, mais encore une fois l’épée apparaît à ses cotés et Skraivok finit par céder et empoigner l’épée à pleines mains, signant de même un pacte avec le démon qui l’aidera à sortir du labyrinthe et à prendre le contrôle de la légion. Avec l’aide de l’épée il parvient facilement à sortir du labyrinthe et arrive juste a temps à la réunion de la légion pour confronter ses ennemis et battre en duel Shang.
Une fois pris la place de chef il annonce que la légion part pour Terra.

Conclusion

On sait enfin comment Skraivok est devenu chef de la légion des Night Lord en l’absence du primarque et du premier capitaine Sevatar.
L’épée qu’il a aidé à créer au moment de l’attaque sur Pharos a fini par lui accorder son pouvoir mais en échange de quoi ? Nous le saurons au cours du siège de Terra.
Encore une nouvelle très bien écrite par Guy Haley et qui conclut encore une fois le parcours d’un second couteau de l’Hérésie.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Si les lendemains de cuite sont difficiles, ceux de défaite cuisante le sont encore plus. Particulièrement quand on est aussi douillet que notre héros du jour, ou plutôt de la nuit, le Capitaine des Night Lords Gendor Skraivok, aussi connu sous le nom de Comte Peint du fait de son maquillage très bath. Dispersés, démoralisés et laissés orphelins après la bataille de Thramas et la capture de Konrad Curze (sans oublier ce bon vieux Sevatar), les Légionnaires de la VIIIème doivent faire face à une période de transition forcément chaotique, du fait de leur nature profonde et de leurs sales tendances au complot et au meurtre. Skraivok est l’un des prétendants les mieux placés pour devenir le nouveau meneur des Night Lords, notamment grâce à sa maîtrise du vaisseau amiral de la Légion, le redouté Nightfall, mais il doit se défaire de son rival Shang, qui dispose de nombreux soutiens et de l’aura d’avoir été l’Ecuyer de Hante-la-Nuit.

Cette lutte de pouvoir n’est cependant que l’un des problèmes qui tracassent le Comte. Il a aussi hérité sur Sotha d’une épée d’un genre un peu particulier, en cela qu’elle est très certainement démoniaque de nature, et plutôt collante dans ses attentions. Ainsi, malgré des efforts vigoureux, répétés et inventifs pour s’en débarrasser, elle a toujours trouvé le moyen de revenir à ses côtés pour le tenter. Dernière tentative en date, et donc dernier échec : le jeter dans l’espace depuis un sas ouvert (le tout sans casque, opa Guilliman style), qui n’a rien donné non plus, et s’est même montré contre-productif car Shang et deux Atramentar attendaient Skraivok à la sortie du vestiaire, et sans arme pour se défendre, se défaire d’un Capitaine et de Terminators est nettement moins facile, même pour un individu aussi talentueux que notre héros.

The Painted Count_IllustrationFort heureusement, Shang est plutôt chill pour un Night Lords, et se contente de balancer son rival dans le labyrinthe que Konrad Curze avait utilisé pour son animal de compagnie et néanmoins frère, Vulkan, au lendemain du massacre d’Isstvan. Comme l’élection du prochain maître de la Légion est prévue plus tard dans la journée, l’absence de Skraivok sera suffisante pour permettre à Shang de remporter les suffrages, où du moins le pense-t-il. Cela était sans compter sur l’aide apportée par l’épée, qui attendait comme de juste son porteur élu dans le labyrinthe, et grâce à son GPS intégré et son impressionnant bonus aux jets de pénétration d’armure, permet au Comte de se sortir de ce dédale beaucoup plus vite que cette chochotte de Vulkan. Bien sûr, il doit livrer son âme au démon enfermé dans l’arme, mais nécessité fait loi.

De retour sur le plancher des vaches chauves-souris, il se précipite jusqu’à la salle où le Kyreptoran Vicaria (Conseil d’Administration en bon nostraman) tient séance. Arrivant trop tard pour le vote, il a recours à la bonne vieille méthode du défi en duel à mort pour se défaire de ce fieffé coquin de Shang, qui finit promptement une demi-tête plus petit qu’au débit de la séance, grâce à la super-vitesse que lui confère son épée maudite. Cette démonstration de force ayant considérablement refroidi l’ambiance au sein de l’auguste assemblée, Skraivok est élu sans coup férir Overlord Nightest, et jure d’emmener sa Légion, ou ce qu’il en reste, participer au Siège de Terra pour faire les pieds à l’Empereur. Pas la motivation la plus noble ou la plus profonde, mais que peut-on attendre de la part d’un gonze dont le role model est Gene Simmons, je vous le demande.

Avis

Dans le sous-sous-sous genre des nouvelles de l’Hérésie d’Horus expliquant pourquoi et comment les Légions renégates sans Primarques décident de se rendre sur Terra, Guy Haley livre une histoire très correcte avec ce ‘The Painted Count’, qui s’inscrit fort bien dans la grande (la captivité de Vulkan et la capture de Konrad Curze) et la moyenne (la campagne de Pharos, couverte par le même Guy Haley dans le roman éponyme) histoires de l’Hérésie. Si l’utilisation du topos de l’épée maudite ne gagnera pas à l’auteur un prix d’originalité, le rendu est suffisamment propre et le personnage de Gendor Skraivok suffisamment distrayant – même si Sevatar reste, et de loin, le G.O.A.T – pour donner envie d’en savoir plus sur la destinée du Comte Peint, dont on devine qu’elle sera forcément fatidique et tragique. Sortez les mouchoirs et le popcorn.