The Only Good Ork
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Bien qu’officiellement à la retraite, l’héroïque (ex) Commissaire Ciaphas Cain a été rattrapé par sa réputation mensongère alors qu’il passait à proximité de la planète de Frumenta, secouée par une double infestation d’Orks et de cultistes Genestealers. Invité par l’état-major de la Garde Impériale à venir soutenir le moral des troupes en rencontrant quelques bidasses en chemin vers/de retour du front, Cain n’a pas pu refuser de participer à l’effort de guerre, mais son job d’influenceur de luxe ne s’avère pas de tout repos. Alors qu’il rentrait d’un photo-op organisé dans une zone montagneuse, sa Salamander s’est retrouvée embusquée par un groupe de cultistes, et a versé dans la pente malgré les meilleurs efforts de Jurgen, au volant du véhicule. Un malheur n’arrivant jamais seul, Cain tombe nez à nez avec un Ork tout ce qu’il y a de plus belliqueux au sortir de l’épave1, plus intéressé par la bagarre que par la réalisation des gestes de premiers secours.
Usant de sa maîtrise rudimentaire de la langue des peaux vertes, le rusé Cain parvient cependant à convaincre le brutal Xenos de conclure une trêve momentanée, le temps de régler leur compte à la douzaine de cultistes qui s’approche d’un air patibulaire. Son jet de charisme ayant donné un beau 20 naturel, l’Ork accepte de marcher dans la combine, ramasse le bolter lourd de la Salamander, et s’en va vivre sa vie hors champ, laissant à Cain et à Jurgen la vedette pendant les quelques pages consacrées par Mitchell à la défense de leur position face aux hybrides aux grands fronts. Comme on peut s’en douter, rien de bien sérieux n’arrive à nos deux héros, malgré la précarité de leur situation et le peu de couverture offert par les cadavres d’Orks derrière lesquels ils ont trouvé refuge. Quand le scenarium est de la partie, même une feuille de sopalin déchirée peut arrêter un tir de macrocanon !
"Et l’Ork ?", me demanderez-vous. Eh bien, l’Ork (appelons le Willy) finit par revenir après avoir réglé leur compte à son quota d’affreux, toujours fermement agrippé à son dernier point de vie malgré des blessures assez sérieuses. Willy est semble-t-il un intellectuel, puisqu’il n’a pas oublié le deal conclus avec Cain il y a pourtant au moins cinq minutes, et tient mordicus à ce que les opérations procèdent comme convenues. Seulement, même la meilleure volonté de la galaxie et une constitution des plus robustes sont impuissantes face au statut de héros-nommé-venant-participer-à-une-random-nouvelle-de-la-Black-Library de l’illustre Commissaire, qui a tôt fait de faire regretter son audace à notre pauvre Willy. The end.
1: On appréciera le fait qu’il ne lui a pas fallu trois jours pour réaliser cet « exploit », à la différence de certains de ses camarades du Commissariat…
Avis
Une nouvelle de Ciaphas Cain résolument portée sur l’action, ce qui n’est pas le point fort de l’écriture de Sandy Mitchell, si vous voulez mon avis. Quand le point central de l’intrigue est de convaincre un Ork de suivre des instructions, on peut se demander si l’auteur n’est pas à court d’idées : après tous les romans et courts formats consacrés par Mitchell à son héros cabotin, ce ne serait finalement pas si étonnant. A zapper sauf si vous êtes un fan inconditionnel des notes de bas de page d’Amberley Vail, qui sont ici particulièrement nombreuses (un moyen de gratter une page de plus, peut-être).