The Marauder Lives

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

L’interrogatrice Monika a bien mérité de l’Imperium. Capturée et torturée pendant une décennie par l’Archonte Eldar Noir Kelaene Abrahak, aka la Maraudeuse1, après qu’elle ait réussi à attirer les forces de cette dernière sur une position tenue par une petite force inquisitoriale, et non occupée par une foule de réfugiés prêts à la cueillette, comme la Zoneille le pensait, elle a enduré les sévices physiques et psychologiques dispensés par sa cruelle maîtresse jusqu’à regagner enfin sa liberté, précipitant la fin de la Maraudeuse dans l’opération. Souffrant de nombreuses séquelles, dont des troubles de stress post-traumatique aussi compréhensibles qu’handicapants, elle a été placée en rééducation dans la maison de repos St Solangia, tenue par les Ordos sur une île située en plein milieu de la mer cressidienne. Recevant à intervalles réguliers la visite de sa mentor et amie, l’Inquisitrice Deidara, elle fournit à cette dernière de précieuses informations sur la société et la culture des ses anciens bourreaux, en tentant tant bien que mal de retrouver un comportement que le quidam moyen pourrait qualifier de normal.

Il est toutefois difficile pour une rescapée comme Monika de baisser sa garde, ses années de servitude lui ayant appris la valeur d’une méfiance absolue, confinant à de la paranoïa pure et simple pour un observateur extérieur, mais indispensable à la survie d’un résident de Commoragh. D’autant plus que sa maîtresse avait l’habitude de mettre en scène de fausses tentatives d’évasion au « bénéfice » de son animal de compagnie, pendant lesquelles Monika pouvait nourrir l’espoir d’avoir échappé à sa captivité, pour invariablement se rendre compte que cette farceuse de Maraudeuse avait tout organisé, et s’était jouée de ses efforts depuis le début. On comprendra aisément que cet innocent passe-temps ne favorise pas non plus la reprise d’une vie insouciance, car, au fond, qui pourra convaincre Monika que sa « liberté » retrouvée n’est pas la dernière manigance en date de sa tortionnaire, qui serait allée jusqu’à feinter sa propre mort pour convaincre son esclave de la réalité de la chose (après tout, quand on est une immortelle aussi sadique que friquée, on peut se permettre de réaliser ses lubies) ?

Alors qu’un ouragan s’apprête à s’abattre sur St Solangia, coupant l’institut du reste du monde pendant quelques heures, et que les signes d’une activité suspecte et maligne s’accumulent, Monika se retrouve confrontée à un dilemme aux conséquences potentiellement pires que la mort : et si la Maraudeuse était encore à ses trousses ?

1: Surnom donné à Kelaene par les autorités impériales après qu’elles aient remarqué la tendance de l’Archonte à effectuer des tournées de bienfaisance régulières sur les planètes humaines, où elle se fait un devoir d’offrir aux populations démunies tout le confort physique et spirituel pour lequel les Drukhari sont justement réputés. Des milliers de citoyens impériaux ont ainsi bénéficié d’un placement en centre d’accueil sur Commoragh. Bravo madame.

Avis:

Quelle plus grande horreur peut-il exister que celle de ne pouvoir faire confiance à son propre jugement ? Vous avez deux heures, le temps de – peut-être – regarder un des classiques1 exploitant le filon de la subjectivité narrative pour faire douter le héros, et avec lui, le spectateur, de ce qu’il v(o)it. Pour ma part, je considère cette approche de l’horreur, pour peu qu’elle soit réussie, comme la plus intéressante et, il faut bien l’avouer, flippante qui soit. Tout l’art du narrateur consiste à ménager les interprétations possibles, de façon à laisser planer un doute sur ce qu’est, au final, la vérité. Et, comme dans toute bonne théorie du complot, c’est encore meilleur si rien n’est laissé formellement tranché à la fin du récit !

Vous l’aurez sans doute compris à ce stade, j’ai adoré The Maraudeur Lives, qui a selon moi parfaitement réussi à se positionner sur le créneau horrifique précédemment décrit. L’absence de balise spoiler dans la partie résumant l’intrigue est une preuve supplémentaire de la maîtrise par Stearns de son propos : il n’y a pour ainsi dire pas de twist final à préserver, car c’est au lecteur de décider en son âme et conscience si Monika a sombré dans une crise de paranoïa aigüe, dont il est impossible de la tirer de manière rationnelle, ou bien si elle est effectivement pourchassée par l’élusive Maraudeuse, et a absolument raison de ne faire confiance à personne. Il est tellement rare d’arriver à des résultats aussi « satisfaisants » à la lecture d’une nouvelle de la Black Library que je me devais de souligner cette performance de l’ami Stearns, et irai même plus loin en justifiant l’achat du seul recueil Maledictions (en attendant que The Maraudeur Lives soit disponible à l’unité) sur la présence de ce texte au sommaire. Voilà une construction narrative qui mérite d’être étudiée dans les cours d’écriture, et qui viendra récompenser l’opiniâtreté et l’abnégation du lecteur BL, prêt à s’enquiller platitudes sur bof-erie (à ne pas confondre avec la beauferie, c’est très différent) à la recherche d’une des rares pépites que la maison reste capable de publier, de temps à autres. Profitez, profitez donc.

À ce déroulé impeccable vient en outre s’ajouter une « caractérisation » de Monika des plus fouillées et intéressantes, faisant bien comprendre au lecteur la profondeur du traumatisme subi, et en filigrane, les trésors de perversité dont sont capables les Eldars Noirs envers leur prochain. Si vous aviez besoin d’une nouvelle pour comprendre à quel point cette fin de race est infréquentable, c’est également votre jour de chance. Il n’y a qu’à suivre le déroulé d’une journée classique de Monika, depuis son réveil sous son lit (trop dangereux de dormir dedans), jusqu’à ses promenades aux aguets dans le parc de St Solangia, en passant par le contrôle régulier de l’absence d’injections intraveineuses, les caches d’armes improvisées et de nourriture à divers endroits de sa cellule, les repas qui prennent littéralement des heures à force de tests successifs d’innocuité, et l’entraînement rigoureux auquel elle s’astreint pour se maintenir au pic de sa forme, pour se rendre compte que Stearns a vraiment bossé son sujet, et s’avère tout à fait capable d’exploiter les bonnes idées qu’il a. Bref, une nouvelle à déguster et un nom à suivre au cours des mois à venir, si j’en suis seul juge.

1 : Psycho, Shining, Sixième Sens, Les Autres, Funny Games, Shutter Island… La liste est longue.

Fluff:

Personnage nommé (Drukhari) : Archonte Kelaene Abrahak, dite la Maraudeuse, Ilarque des Seigneurs de l’Epine de Fer. Présumée morte dans un raïd contre une planète de l’Imperium, après que son esclave de compagnie ait abattu son Ravageur.

Drogues de combat Drukhari : Si elles permettent aux Eldars Noirs d’accroître leurs réflexes à des niveaux surhumains, ces drogues présentent également le défaut de faire surréagir leurs consommateurs, ce qu’un adversaire malin peut exploiter.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Résumé

L'histoire d'une ex-Interrogatrice qui fut abandonnée à une attaque des Eldars Noirs / Drukharis par son Inquisitrice tandis que celle-ci sauvait d'autres personnes d'une planète subissant un raid. Elle fut capturée, enfermée, torturée pendant des années. A chaque fois, on lui faisait croire, on lui laissait croire qu'elle pouvait s'échapper, on lui laissait miroiter une échappatoire possible... Et on lui révélait alors qu'elle ne POUVAIT pas s'échapper, réduisant ses espoirs à néant... Et ça recommençait. Alors qu'elle était sur une barge comme animal de compagnir de la chef du groupe de pillards, lors d'un raid, elle fit un pari avec la chef. Celle ci lui confia un pistolet avec un seul tir et paria avec elle qu'elle ne pourrait pas la tuer. L'interrogatrice, se doutant qu'il y avait une enterloupe comme toujours... abattit plutôt le pilote, faisant s'écraser la barge, faisant disparaître la chef Drukhari.


Elle fut recueillie par son Inquisitrice, qui la plaça dans un sanatorium, car sa psyché était irrémédiablement atteinte (paranoïa, entre autres, elle met des HEURES à manger un plateau repas servi dans sa chambre, de peur que ce soit empoisonné), et l'Inquisitrice venait régulièrement la voir, s'inquiétant de son état et de sa santé... et lui demandant toutes sortes d'information sur la vie quotidienne des Drukharis telle qu'elle l'avait vue. Mais petit à petit, soit la paranoïa augmente, soit... soit la chef Drukhari est revenue la chercher.


L'interrogatrice parvient à tuer un Eldar Noir, doit tuer des gardiens qu'elle pense être au service des Eldars Noirs, elle veut rejoindre son Inquisitrice qui doit passer la nuit ici mais elle n'est pas dans ses appartements et sa navette est encore là. La Soeur supérieure lui dit que l'Inquisitrice a été réclamée pour une urgence, qu'elle est partie avec une autre navette, mais l'interrogatrice ne la croit pas et l'abat. Elle s'enfuit à bord de la navette de son Inquisitrice alors que le sanatorium est la proie des flammes. (A terme, on ne sait PAS si elle a juste pété un plomb et tué plusieurs serviteurs loyaux de l'Empereur ou si les Drukharis sont réellement revenus)