The Lords of Borsis
Par Gilian
Avant-Propos
Les Seigneurs de Borsis de L.J. Goulding remplace the world of the silent King dans la VO…
L’histoire
Surprise, une histoire de necron qui ne se passe pas dans un tombeau. En fait l’histoire se déroule à la cour du seigneur Turakhin, seigneur de la dynastie Magadha et rien ne laisse penser à un lecteur néophyte qu’on se trouve sur un monde machine.
Plusieurs complots sont à l’œuvre pour prendre la place du seigneur Turakhin et au final c’est son grand vizir qui va rétablir la dynastie Nephrekh a la place de la dynastie Magadha.
Avis
Très bonne introduction au livre le monde machine qui raconte la lutte entre un chapitre de space marine et la dynastie Nephrekh.
C’est assez original de voir une nouvelle basé sur les soucis de succession au sein d’un royaume necron. C’est assez original pour être agréable à lire.
Par Red Qafe
Avant-Propos
Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/
Résumé
On a ici un récit intéressant, de plusieurs aristocrates qui s'insurgent envers leur seigneur qui semble incapable de prendre des décisions alors que les frontières de leurs territoires sont attaquées.
L'un d'eux provoque le seigneur en duel pour être abattu par le garde du corps de ce dernier. Les autres décident alors de monter un complot pour le renverser de façon moins directe... Mais ils sont trahis et arrêtés par les gardes de leur seigneur.
L'un d'eux parvient tout de même à planter son poignard entre les côtes de son seigneur mais celui ci semble ne pas s'en rendre compte.
Ce sont en fait des Nécrons, et plusieurs d'entre eux se croient encore faits de chair et de sang de Necrontyrs...
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Au grand désespoir de ses nobles vassaux, le régent Turakhin de l’enclave Bor passe plus de temps à organiser des banquets qu’à défendre son territoire contre les assauts des envahisseurs. Jugeant qu’il est de leur devoir de déposer leur suzerain pour sauver leur petit coin galactique, une poignée de seigneurs de Borsis échafaudent une conspiration qui… ne se passe pas super bien. Alors que le roi de Xanderat, Amontar, s’était arrangé pour empoisonner le vin de Turakhin, le caractère sanguin d’un autre conjuré, le Nemesor Khetmes, le conduit à défier en duel rituel son maître avant que ce dernier n’ait eu le loisir de prendre une gorgée du mortel liquide. Bien que Turakhin soit plus un épicurien qu’un bretteur, il peut compter sur la loyauté et l’efficacité de son Judicator, Metzoi, qui se fait un plaisir et un devoir de décoller l’outrecuidant avant qu’il n’ait pu s’approcher de son maître. Encore une occasion de ratée.
Un peu plus tard, les conspirateurs survivants se retrouvent dans un couloir du palais pour décider de leurs prochaines actions. En plus des seigneurs Amontar, Uluszakh et Hixos, le propre vizir de Turakhin, Heqiroth, se joint à la discussion, révélant aux nobles mécontents que derrière sa loyauté de façade, il est également opposé au règne du frivole régent. Les conjurés décident d’utiliser un labyrinthe tesseract pour mettre hors d’état de nuire le redoutable Metzoi, et de profiter de son absence pour organiser un coup d’état dans les règles de l’art, les prétoriens ne pouvant pas s’opposer à un putsch réalisé en respect des formes martiales reconnues par la Triarchie.
Tout commence par très bien aller (cette fois-ci) pour les seigneurs mécontents, qui parviennent sans encombre jusqu’à la salle du trône et y pénètrent pour déposer officiellement Turakhin. Cependant, ils sont surpris de voir que ce dernier les attend tranquillement à la tête de sa garde personnelle, comme si quelqu’un lui avait révélé tout le complot…
…Et en effet, le vizir Heqiroth a joué les balances auprès du régent, menant à l’arrestation d’Amontar, Uluszakh et Hixos par Metzoi et ses guerriers. Le triomphe de Turakhin est toutefois de courte durée, Heqiroth lui remettant innocemment le labyrinthe tesseract évoqué plus tôt, que le régent fait l’erreur de contempler par curiosité, et se retrouve donc banni dans un paradoxe fractal (vive les maths, vraiment). Curiosity killed the cat trapped the king. Il s’avère donc que Heqiroth était sincère dans son désir de renverser Turakhin, mais ne voulait pas partager le pouvoir avec les nobles de Borsis, et a donc trahi absolument tout le monde pour parvenir à ses fins. Fou de rage, Amontar dégaine la dague empoisonnée qu’il gardait en réserve sous ses vêtements et la plante entre les côtes du vizir pour le châtier de sa vilénie…
…Et absolument rien ne se passe, pour la simple et bonne raison que nous sommes sur un monde Necron, et que ses habitants sont donc tout à fait insensibles aux attaques perforantes et toxiques. Si Heqiroth est parfaitement lucide sur sa condition, ce n’est pas le cas des membres de la dynastie Magadha, dont Turakhin et ses nobles font partie, qui se voient encore comme des Necrontyrs de chair et de sang. Il est donc normal qu’un représentant de la dynastie Nephrekh prenne les choses en main pour redresser la barre, et la première décision du nouveau suzerain de Borsis est de faire mettre en service une arme capable de repousser les envahisseurs des jeunes races qui se pressent aux frontières de son domaine, le terrible Monde Machine…
Avis
Ayant déjà lu des retours sur cette nouvelle avant de m’y coller à mon tour, je savais que Goulding avait ménagé un petit twist final à son récit, et m’attendais donc à cette ultime révélation lors de ma lecture1. Fort de cette connaissance, j’ai été assez surpris de constater que l’auteur n’avait (à mon sens) finalement pas tant bâti sa nouvelle autour de la folie de ses personnages principaux que ça. Les indices indiquant que les Necrontyrs sont en fait des Necrons m’ont en effet semblé trop nombreux et trop « grossiers » pour un contributeur du calibre de Goulding, qui a déjà prouvé qu’il savait mieux faire, et la bascule finale (le moment où Amontar poignarde Heqiroth sans que ce dernier n’en soit affecté) n’est même pas tellement appuyée. La vraie révélation de la fin de la nouvelle m’a semblé être la prochaine mise en service du World Engine, et je considère donc que l’objet premier de ‘The Lords of Borsis’ est de servir de prélude au roman éponyme de Ben Counter.
Cela ne réduit pas pour autant l’intérêt de cette nouvelle, qui donne à voir les rouages du pouvoir dynastique des Necrons et démontre que derrière leur aspect de squelettes métalliques cherchant à perpétuer une civilisation vieille de plusieurs millions d’années, tous ne sont pas aussi conservateurs qu’on pourrait le croire, loin de là. Je pense que Goulding avait la capacité de signer une histoire intéressante sur les deux tableaux (l’intrigue et le fluff), mais malgré les maladresses commises sur le premier plan, le second est suffisamment réussi pour faire de ‘The Lords of Borsis’ une solide addition au corpus necron.
1: Et puis, ce n’est pas comme si l’illustration de couverture de la nouvelle laissait planer un grand suspens sur la réelle identité des protagonistes… Encore un spoil volontaire de la BL.