The Light of the Emperor

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

En voyant cette nouvelle, j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un texte exclusif à une édition limitée de Leviathan. En réalité, non : elle a été publiée dans le White Dwarf n°491 pour annoncer la sortie du roman.
À noter qu’il existe bien une nouvelle exclusive à l’édition collector de Leviathan, intitulée A Vigil for the Prince, mais je n’ai pas réussi à la trouver.

L’histoire du livre

À bord du vaisseau de pèlerins Light of the Emperor, la mort est omniprésente : le vaisseau a été abordé par une nuée tyranide.
Tandis que les fanatiques hurlent leurs prières à l’Empereur, l’Apothicaire Vultis des Ultramarines poursuit une autre quête : arracher aux cadavres xenos les secrets de leur nature monstrueuse.

L’histoire avec un grand H

À bord du Light of the Emperor, attaqué par des tyranides, Luco Vultis, Apothicaire Biologis des Ultramarines, pratique une autopsie sur un cadavre, à la recherche d’un parasite xenos. En ouvrant le crâne d’un corps humain, il découvre une petite créature tyranide semblable à une larve chitineuse. Il l’extrait et la place dans un conteneur, convaincu que cette étude est essentielle pour comprendre l’ennemi.
Autour de lui, la bataille fait rage sur le pont d’embarquement. Aux côtés de son frère d’armes Baraca, il combat les vagues de créatures xenos. Des pèlerins fanatiques, armés de chaînes et de lance-flammes, se battent eux aussi. Leur chef est une prêtresse guerrière, femme massive et déterminée, brandissant deux épées tronçonneuses en criant la colère de l’Empereur.
Après un premier affrontement, Space Marines et survivants repoussent les assaillants. Vultis profite de ce répit pour prélever des échantillons sur les cadavres tyranides. La prêtresse, horrifiée, l’accuse de se souiller en touchant ces abominations et lui rappelle que seule la lumière de l’Empereur révèle la vérité. Pour elle, chercher à comprendre les xenos relève de l’hérésie. Vultis, au contraire, défend sa position : son devoir, enseigné par Guilliman lui-même, est de protéger l’humanité par la science et la connaissance. Cette opposition illustre le conflit entre foi aveugle et raison pragmatique.
Soudain, un nouvel essaim tyranide envahit le pont. Baraca décide de tenir la position seul avec son lance-flammes afin de donner le temps aux pèlerins de fuir. Mais Vultis refuse de l’abandonner : Baraca est son frère d’armes depuis leur recrutement, et il ne peut se résoudre à le laisser mourir. La prêtresse, elle, y voit une épreuve divine et continue de combattre en hurlant ses prières.
Vultis remarque alors un tyranide blessé, semblable à une créature qu’il avait déjà rencontrée autrefois, lorsqu’il était encore Scout sur la planète Opis. À l’époque, il avait tiré sur un biomorphe en fuite, ignorant qu’il s’agissait d’un organisme piégé, conçu comme une bombe vivante. En le tuant, il avait déclenché une explosion acide qui avait décimé plusieurs de ses frères. Depuis ce jour, il s’était juré d’étudier les tyranides pour comprendre leur véritable nature.
Reconnaissant la créature, il répète son geste, mais cette fois en connaissance de cause : il abat le biomorphe blessé, qui explose et libère un torrent d’acide. L’explosion éventre la coque du vaisseau, ouvrant un trou béant vers l’espace. Grâce à leurs bottes magnétisées, Vultis, Baraca et la prêtresse résistent, tandis que des centaines de tyranides sont aspirés dans le vide et anéantis.
Les survivants se replient vers un pont d’observation, où ils assistent, fascinés, à la vision de milliers de tyranides emportés dans le néant. La prêtresse, bouleversée, attribue ce salut non pas à la science de Vultis ni aux tactiques des Space Marines, mais à un miracle : la main de l’Empereur lui-même aurait sauvé le vaisseau.
Ainsi, malgré la démonstration de Vultis, la foi des pèlerins demeure intacte.

Conclusion

Comme je l’avais dit, je n’attendais pas grand-chose de Leviathan, un roman commandé avant tout pour présenter la nouvelle édition, et je n’attendais pas davantage de cette nouvelle.
J’avoue rester mitigé : pour être honnête, ce n’est qu’un long combat du début à la fin, sans éléments particulièrement marquants. Mais la discussion entre Vultis et la prêtresse est intéressante.
L’opposition entre quête de savoir et foi aveugle est bien trouvée, et aurait gagné à être développée davantage. Mais bon… difficile de faire mieux en seulement six pages.