The Greater Evil
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue:
Alors qu’il coule des jours heureux, à défaut d’être paisibles, en tant qu’auxiliaire militaire du Bien Suprême, l’ex-Void Breacher Ulver Voyle est pris de cauchemars où il revit la fatidique mission ayant mené à sa désertion de la Garde Impériale. Troublé par la manifestation soudaine des échos d’un passé douloureux et plus qu’à moitié oublié (merci le lavage de cerveau des gentils libérateurs), et peu à l’aise à l’idée de reporter le problème à ses supérieurs Xenos, Voyle décide de prendre sur lui, mais attire tout de même l’attention de l’Ethéré de faction passage (c’est un Seeker, il n’a pas d’affectation fixe), Kyuhai, qui décide à tenir à l’œil le Gue’Vesa au cours de la mission à laquelle ils participeront tous deux : investiguer l’inattendue manifestation d’une expédition diplomatique T’au portée disparue trois ans plus tôt dans le système de Yuxa.
Placée sous le commandement d’une émissaire de la caste de l’Eau – Adibh – , escortée d’une petite force d’auxiliaires encadrés par l’héroïque Akuryo, d’un ingénieur de la caste de la Terre, ainsi que de Kyuhai et de ses deux side chicks Kroots, la délégation T’au arrive sur la planète de Scitalyss, décrite par les diplomates réapparus comme ayant embrassé pleinement les enseignements du Bien Suprême. Mettant en œuvre la philosophie de la Main Ouverte Mais Ne Me Prend Pas Pour Un Hrud Tout De Même Ro’Bert, fameusement théorisée par un Ethéré lassé d’être la cible de tentatives d’assassinat de la part de l’Imperium en plein pourparlers, l’équipe bleue débarque dans la cité ruche de Scitalyss-Altus, Kyuhai posant comme un simple troufion de la caste du Feu pour pouvoir observer ses hôtes sans attirer l’attention. Malgré l’accueil cordial prodigué par les locaux, sous l’égide du miraculé Por’vre Fai’sahl, une ambiance lourde flotte sur les retrouvailles, ce qui ne décourage pas la délégation d’accepter l’invitation du VRP du Bien Suprême d’aller prendre un verre de l’amitié chez le gouverneur de la ruche. À la tête de son escouade d’auxiliaires, chargée d’assurer la protection de ses boss, Voyle se met à entendre des voix en chemin, ce qui ne présage évidemment rien de bon. Le déclenchement de l’inévitable embuscade, repoussée par les biens étranges gardes de Fai’sahl, permettra peut-être à nos héros de trouver ce qui cloche chez leurs hôtes…
Avis:
Fehervari continue sa descente dans le Dark Coil, son petit pré carré galactique où s’ébattent et se battent les factions et protagonistes, tant impériaux que Xenos, de son cru. Centrée sur les T’aus mais mettant en avant un héros humain, le renégat (avec circonstances atténuantes tout de même) Voyle, ainsi qu’une petite galerie d’aliens assez attachants – mention spéciale au Chevalier Jedi, car je ne vois pas de meilleurs qualificatifs lui appliquer, Kyuhai, un Ethéré expert en arts martiaux et en aphorismes mystiques – cette nouvelle explore avec réussite un aspect du fluff pas vraiment couvert jusqu’ici, à savoir l’intégration de déserteurs impériaux dans la société T’au. Comme souvent avec Fehervari, le résultat est nuancé (certains T’aus voient les humains comme de la chair à canon, d’autres comme des alliés utiles, une minorité comme des frères d’armes), plausible, prenant et plein de fluff, ce qui ne gâche rien, vous en conviendrez.
On saluera également le talent consommé avec lequel l’auteur « sérialise » son propos (comprendre que certaines des intrigues développées au cours de ce The Greater Evil sont mises en suspens à la fin de la nouvelle, et seront reprises dans des travaux postérieurs), sans que cela n’artificialise ce dernier, ni ne donne l’impression au lecteur d’être en présence de la portion congrue d’un axe narratif réellement développé dans un tiers ouvrage. La nouvelle n’étant pas le genre roi de la Black Library, c’est assez souvent que ce genre de problème se présente (et d’autres soumissions du recueil Lords & Tyrants sont d’ailleurs concernées), aussi est-il nécessaire de souligner un travail bien fait. Une plume à suivre, pour sûr.
Fluff:
Garde Impériale (Void Breachers) : Corps de la Garde Impériale spécialisé dans l’intervention sur des théâtres spatiaux. Leurs bottes sont magnétisées pour leur permettre d’intervenir dans des milieux sans gravité. Ils ont des carapaces segmentées et des combinaisons thermiques. Armés avec des fuseurs.
T’au (acculturation) : Les représentants des autres races qui rejoignent le Bien Suprême se font souvent tatouer les cercles de l’Unité pour représenter leur nouvelle allégeance. Le premier suit le contour du visage, le second relie la bouche et les yeux, le troisième est entre les yeux. Le quatrième est spirituel, et concerne l’esprit. Les humains peuvent également se bleuir la peau pour émuler la carnation T’au.
Ethérés (rituel) : L’Arhat’karra est une technique de méditation qui voit l’Ethéré ralentir ses fonctions vitales jusqu’à un niveau exceptionnellement bas (record : sept battements de cœur par minute).
Ethéré (faction) : Les Seekers sont des Ethérés qui suivent les principes du Yasu’caor et n’ont pas de Garde d’Honneur. Ils vont où bon leur semble et sont capables de dissimuler leur présence aux autres T’aus pour passer inaperçus.
Ethérés (dogme) : L’Humanité est le sujet de vives discussions entre les Ethérés. Certains la méprise et la craigne, d’autres la considère comme leur potentielle meilleure alliée dans l’expansion du Bien Suprême dans toute la galaxie.
T’au (technologie) : Les Exo-armures transmettent une impulsion neuronale légèrement douloureuse à leur pilote lorsqu’elles subissent des dégâts.
T’au (lexique) : Mal’caor veut dire araignée.
Yuxa (système solaire) : 11 planètes mais seulement deux d’habitables. Phaedra, un monde aquatique colonisé par les champignons et Scitalyss, une géante gazeuse dont les strates supérieures abritent une cité ruche flottante, connue sous divers noms : Scitalyss-Altus (par l’Impérium), the Unfolding Nexus (par les T’au), ou the Rat’s Cradle (par ses habitants).