The First Daughter
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue:
Dans les ténèbres d’un lointain futur, la misogynie reste un fléau persistant, comme peut en témoigner la Lieutenant Ekaterina Idra, officier au sein du 86ème Vostroyan. Aînée d’un voyarin n’ayant eu que de filles, et trop d’amour propre pour accepter la disgrâce que constituerait une non-participation de sa lignée à la levée impériale, Kat, telle une Mulan steam-punk de Sibérie, s’est engagée dans la Garde Impériale, et a enduré depuis des tombereaux de mufleries. La campagne de Tovoga va toutefois lui changer agréablement de son morne, si dangereux, quotidien, en lui donnant l’occasion de combattre aux côtés d’un de ses héros, le Major Jorun Haskel en personne. Encore plus alpha que Vladimir Poutine chevauchant un ours dans le soleil couchant, Haskel est l’incarnation même de l’âme indomptable de Vostroya, un guerrier accompli maniant une relique clinquante et auréolé d’innombrables hauts faits guerriers, en plus de touffes de cheveux gras sous un chako pelé (ce qui ne fait que renforcer son charisme). Les hasards de la guerre ayant voulu que la section motorisée de Kat soit dans le coin au moment où le 262ème de Haskel enquillait une attaque en règle des traîtres Tovogans, c’est à Idra que revient l’insigne honneur de secourir les survivants de l’assaut, ce qu’elle fait avec compétence et distinction.
Elle ne tarde cependant pas à découvrir que son idole n’est pas sans avoir ses propres défauts, à commencer par une légère, mais néanmoins fâcheuse, tendance à fOnCeR dAnS lE tAs CoMmE uN ImMoNdE bOuRrIn , sans guère de considération pour les plus élémentaires notions de stratégie, ou pour les chances de survie de ses hommes. Ditto cette attaque frontale contre un adversaire plus nombreux et mieux armé que les Vostroyens, victoire coûteuse en vies impériales, mais victoire tout de même, arrachée de haute lutte par Haskel et son indomptable pénis foi en l’Empereur. Plus tard, alors qu’elle rumine sa déception de retour au campement, elle apprend que sa section, déjà bien affaiblie par la rigueur des combats, est réquisitionnée pour une opération des plus risquées : attirer une compagnie de rebelles dans la cité de Dolemino, et la tenir en respect assez longtemps pour permettre au reste du régiment de prendre les hérétiques en tenailles. Idée géniale, signée J.H. Résignée à faire son devoir, Kat mène donc ses hommes au contact de l’ennemi… qui se révèle être bien plus nombreux que prévu, ce qui ne fait évidemment pas les affaires de nos flegmatiques ruskoffs. Dans la mêlée qui s’ensuit, notre héroïne parvient une nouvelle fois à sauver les meubles, perdant au passage la majeure partie de ses soldats, tandis qu’un Haskel totalement berserk et de plus en plus dentu (si si) se charge de remporter la bataille sous le poids de sa paire de c……. du nombre. Kelôm.
Survivante bien amochée d’une nuit de combat intense, Idra sort du coltar à temps pour recevoir un sinistre debriefing de la part de son second : le régiment réduit à mi-force, la quasi-totalité du cadre de commandement passée en pertes et profits, Haskel seul aux commandes et bien décidé à finir le job sans pitié, sans support et sans attendre. Le temps de re-sombrer à nouveau dans un coma réparateur, la voilà réveillée par son officier de liaison, porteur de mauvaises nouvelles (c’est une constante, décidément) : les Vostroyens ont été trahis et sont piégés dans les ruines de Dolemino, sans espoir de renforts dans les heures à venir. Ni один, ni два, Idra embarque les plus mobiles des invalides de l’infirmerie au secours de leurs frères d’armes. Moults combats. Beaucoup violence. Très héroïsme. Wow. Finalement, arrive ce qui doit arriver, c’est à dire l’ultime combat entre Kat et Haskel, qui se révèle possédé par un démon de Khorne à la dentition de Fernandel et à la répartie d’Eric Zemmour, combinaison mortelle s’il en est, ce qui n’empêche pas notre héroïne de prévaloir, pour la plus grande gloire du camarade Staline et de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques de Pépé. Nous quittons le Lieutenant Idra sur un dernier échange avec son mentor, le sage et équitable Capitaine Twarienko, qui se met à rêver, non pas d’une galaxie en paix, ce serait hérétique, mais d’un âge prochain où les femmes de Vostroya auraient tout autant le droit que les hommes d’aller se faire tuer au service de l’Imperium. Après tout, avec des exemples positifs comme celui de Kat, tout est possible. Bref, osez le féminisme.
Avis:
Copie plus que convenable pour la recrue Wiltgren, guère novatrice dans son approche mais solidement bâtie. L’ajout de passages en flashback, entrecoupant l’intrigue principale et éclairant le lecteur sur le passif, assez chargé, de Miss Idra avant les évènements de Tovoga, relève The First Daughter de façon sympathique, en plus de démontrer que le petit Filip est capable de manier sa barque, ou plutôt son stylo, de manière plus aboutie que bien des aspirants à la BL. Allons jusqu’à reconnaître que le gars Abnett était d’un niveau sensiblement similaire lors de ses premiers travaux Ghostiens, et vous aurez une idée du potentiel que je choisis de placer sur les frêles épaules de ce newbie. Reste à voir si l’approche Social Justice Warrior (assez peu courante au pays des bolters) de Mister Wilgren relevait du one-shot ou est un trait caractéristique de son style. Je ne juge pas, hein, je constate, et je m’interroge. Critico ergo sum.
Fluff:
Vostroya : Monde ruche dirigé par un conseil des Techtriarques, qui s’appuie sur un système clanique, avec plusieurs niveaux de noblesse, depuis le voyarin jusqu’à l’hetman. Dévasté par l’industrialisation à outrance (aucun arbre ne pousse sur la planète), certaines parties de Vostroya sont recouvertes d’une atmosphère si viciée que l’utilisation d’un masque à gaz est nécessaire à la survie. Cités-ruches nommées : Krikov, Tharkov, Gurilov (ruines).
Vostroya (culture militaire) : Les Vostroyens envoient les premiers nés de chaque famille combattre au sein de la Garde Impériale, en pénitence de leur défection pendant l’Hérésie d’Horus. Les conscrits sont surnommés les First Born en conséquence. Bien que celà soit perçu comme une pratique honteuse, les Vostroyens peuvent envoyer leurs filles servir dans la Garde. Ce n’est pas aussi bien vu que pour les garçons (il est possible pour le chef de famille de demander une exemption dans ce cas de figure), mais c’est toléré. Les régiments sont donc mixtes. L’uniforme des First Born consiste en une pelerine rouge, un shako en fourrure d’ours (épinglé d’un badge doré pour les officiers), et une cuirasse dorée d’armaplast. Ils manient des armes qui sont des reliques centenaires, voire millénaires, que le régiment tient en très haute estime et fera tout pour les récupérer sur le champ de bataille et les renvoyer sur Vostroya. Les Vostroyens sont réputés pour être les meilleurs combattants en théâtre urbain (rq : pour des humains « normaux » peut-être) de l’Imperium. Décoration militaire de Vostroya : l’Etoile de St Nadalya (Star of Saint Nadalya), patronne de la planète. Les regiments de Vostroya déploient des psykers assermentés.
Vostroya (culture générale) : Le personnage le plus important de Vostroya est Nadalya, Saint Patronne de la planète, aussi appellee la Dame Grise (Grey Lady), qui a écrit le Treatis Elatii. Parmi les spécialités culinaires de Vostroya, on retrouve un alcool, le rahzvod (n. d. : sans doute un dérivé de la vodka, vue l’obédience slave du régiment) et une sorte de bouillon de viande de grox en poudre et d’épices, l’ohx. Le « khek » est l’équivalent Vostroyen du « feth » Tanith (ex : « khekking move when I say you move »). Pour un Vostroyen, la mauvaise fortune suprème est de rencontrer le chernobog (rq : le nom semble indiquer qu’il s’agit d’un brouillard radioactif) et de perdre l’épée de son père.
Personnage nommé (Imperium) : Sebastev (plus tard Colonel), premier Vostroyen de l’histoire à devenir officier supérieur, malgré ses basses origines.
Tovoga : Planète dont le gouverneur a fait sécession, et envahie par la Garde Impériale en conséquence. Parmi ses espèces endémiques, l’herbe rasoir (razorgrass), très coupante, un ver rouge (bloodworm) qui est attirée par le sang et pond ses larves dans les cadavres, et a bête-mule (mule-beast) a six pattes, employée pour tirer les chariots de guerre (warwagons) des armées de Tovoga.