The Chrystal Cathedral

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre.

Alors qu’elle participe a la consécration d’une cathédrale perdue et récemment retrouvée, un petit détachement de l’Ordre de la Rose Ensanglantée a la désagréable surprise de découvrir que le lieu n’est pas aussi sécurisé que prévu.

L’histoire avec un grand H

Sur la lune de Caro, une escouade de l’Ordre de la Rose Ensanglantée dirigé par la sœur supérieur Veradis s’apprête à participer à la consécration de la cathédrale de Cristal.
Un lieu de culte redécouvert récemment après avoir été perdu pendant 1000 ans.

Après avoir déposées les armes a l’entrée de l’édifice comme le veut la tradition, la cérémonie commence.
Alors que le point culminant de l’office arrive avec le discours enflammé du prêtre local, un drame se produit. Une énorme créature tyranide restée en stase pendant des centaines d’années se réveille et attaque la cathédrale.
Après avoir fait évacuer les lieux et envoyer une des sœurs chercher le bolter lourd, seule arme capable d’exterminer cette créature, Veradis avec l’aide d’Augusta Santorus et du reste de l’escouade decide d’attaquer le monstre au couteau.

Très bonne idée de la part de nos sœurs de bataille qui arrivent à retarder suffisamment leur ennemi pour que sœur Leona revienne avec l’arme lourde.
Sœur Pia, grâce à sa dextérité, réussit à bloquer l’énorme monstre en lui attrapant la langue, ce qui permet à Leona d’ajuster sa visée et de vaporiser le xenos en même temps sœur Pia.
Le saint bolter lourd est puissant mais pas très précis.

Conclusion:

Nouvelle parue dans l’advent Calendar 2019.
Danie Ware nous revient avec son héroïne favorite, la bien nommée Augusta Santorus. Il ne faut pas s’attarder sur le scénario ni sur le réalisme des personnages. Il ne faut pas oublier que Ware nous livre, comme à son habitude, une nouvelle pleine d’action et de choses pas très réalistes. Je suis désolé mais 4 sœurs de bataille qui attaquent au couteau un monstre tyranide et qui s’en sortent sans égratignure c’est un peu trop même pour 40K^^.
Après, comme j’ai pu le dire lors de mes précédentes chroniques sur les récits de Ware: ce genre littéraire est destiné à un lectorat plus jeune que moi.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Nous retrouvons la Sœur Augusta Santorus de l’Ordre de la Rose Sanglante, peu de temps après les événements couverts dans Forsaken. Toujours placée sous le patronage sévère mais juste de la Sœur Supérieure Veradis, l’escouade à laquelle notre héroïne appartient a reçu une nouvelle mission : assister à la reconsécration de la cathédrale de Clermont-Ferrand Caro, un ouvrage de cristal noir unique en son genre que la populace reconnaissante a élevé en souvenir de la victoire remportée il y a un millénaire par la Sœur Farus, elle aussi de la Rose Sanglante, sur l’infestation Xenos qui avait gagné cette petite lune1. Cette cérémonie est le point d’orgue des festivités organisées par les locaux pour célébrer le retour à la normale, et notamment la réouverture des fameuses mines de pierres précieuses dont Caro s'enorgueillit. Et à ceux qui trouveraient que 1.000 ans, ça fait long pour passer le balai, je répondrais qu’obtenir un permis de détruire, puis un permis de construire, depuis le centre administratif du sous-Segementum, ça prend un certain temps, et que les travaux, on sait quand ça commence mais pas quand ça finit. Non mais. Toujours est il que nos pieuses Sœurs arrivent sur place, déposent leurs armes à l’entrée du lieu saint – car apparemment, il est blasphématoire d’entrer armé dans la maison de l’Empereur, comme tout Custodes ne vous le dira certainement pas2 – et pénètrent à l’intérieur de la nef, où une foule considérable s’est rassemblée pour assister à l’office.

Les Roses Sanglantes ont cependant à peine le temps de profiter du son et lumière grandiose qui s’offre à elle, et qui culmine en une conjonction astrale rarissime permettant à la rosace du chœur central de s’illuminer pour la première fois en mille ans (depuis le début de la construction de l’édifice, donc), qu’une tragédie s’abat sur la congrégation, sous la forme d’un Xenomorphe3 tyranide qui dégringole du plafond dans une cascade de verre brisé. 7 millénaires de malheur. Alors que la foule fuit piteusement les assauts meurtriers de la bestiole (sauf le Diacre en charge de l’office, tellement vénère d’être interrompu qu’il se met à injurier le maraud sans discontinuer : ça ne sert à rien mais c’est marrant), les Sœurs de Bataille réagissent avec leur efficacité coutumière, en opérant une retraite stratégique vers l’entrée de la cathédrale afin de récupérer leurs bolters et ainsi équilibrer les… Ah non. Sainte Barbie m’envoie une vision me prévenant que Verandis préfère envoyer la porteuse de bolter lourd repartir seule rechercher son arme, tandis que les autres membres de l’escouade engagent Tyty au corps à corps. J’avais oublié que nous étions dans une nouvelle de Danie Ware, où tout le monde est grand-maître de Krav Maga (sauf Verandis elle-même, qui préfère le judo et envoie donc son adversaire au tapis d’un Koshi Guruma bien senti).

Le combat qui s’ensuit, pour violent et sanglant qu’il soit, ne s’avère guère concluant. D’un côté, le Xenos bouge à la vitesse du son et est doté d’une force prodigieuse, ainsi que d’une chitine impénétrable pour les petites dagues que les Sororitas s’obstinent à utiliser contre lui, de l’autre, l’armure énergétique des meilleures de l’Empereur absorbe les horions de Tyty avec une facilité déconcertante (peut-être que les jets de sauvegarde se font sur un D66, ce qui rend le 3+ beaucoup plus favorable). Toujours est-il qu’il ne se passe pas grand-chose pendant quelques pages (un peu comme lors d’un corps à corps de la V3), jusqu’à ce que l’artilleuse de la sororité, une dénommée Leona, arrive avec son petit ami (Scarface like). Et là, c’est le drame. Doublement même. D’une part car l’une des Sœurs de Bataille, Pia, se retrouve dans la ligne de mire de sa comparse, et finit sa carrière en victime collatérale. C’est moche. Mais surtout, surtout, car Ware ose sortir un special move tellement débile et cartoonesque de la part de la même Pia, que l’Empereur a dû en faire des saltos dans le Trône d’Or. Jugez plutôt1. Hérésie ! HÉRÉSIE !! HÉRÉSIE !!! Toujours est-il que la douche de pruneaux explosifs finit par avoir raison de Tyty, qui mord enfin la poussière après avoir fait bien des dégâts (mais échoué à tuer la moindre Sœur).

L’orage étant passé, le temps du deuil et de l’exploration minutieuse des souterrains environnants afin de s’assurer que la grosse blatte était toute seule, arrive. Pour la petite histoire, il semblerait que c’est la lumière qui ait réveillé la bête au bois dormant, qui pionçait jusque là tranquillement… dans la voûte d’une cathédrale érigée il y a mille ans ? Et les ouvriers n’ont rien vu ? Quoi qu’il arrive, je pense que les habitants du coin peuvent faire jouer l’assurance, car il y a clairement eu malfaçon. En tout état de cause, le triste destin, ou martyr glorieux, de Sœur Pia fournit de quoi méditer à Augusta, qui n’oubliera plus de toujours garder avec elle son bolter. On n’est jamais trop prudente.

1: La suite de la nouvelle nous apprend que les Xenos en question étaient des Tyranides. Comme une seule escouade de Sœurs de Bataille a suffi à les exterminer, on en déduit qu’ils sont venus en Kaptein plutôt qu’en vaisseau ruche.

2: Et comme la même Santorus ne le fera certainement pas non plus lors de son exploration de la cathédrale de Mercy. En même temps, la leçon qu’elle s’apprête à recevoir l’a sans doute marquée.

3: J’utilise cette dénomination peu précise car Ware n’identifie jamais clairement la bestiole. Ca pourrait tout aussi bien être un Carnifex qu’un gros Hormagaunt.

4: Jugez aussi de la manière parfaitement naturelle dont la Sœur Supérieur donne l’ordre d’agir à sa Novice. À croire que c’était répété à l’entraînement.

Avis:

Danie Ware persiste et signe avec ce nouvel épisode de la saga full contact d’Augusta Santorus, poussant encore un peu plus loin le concept du « jeu de main, jeu de vilain ». En clair, ses héroïnes sont tellement imprenables au corps à corps qu’elles pourraient sans problème mettre à Abbadon la tête dans le slip (malgré le fait qu’il soit en armure Terminator et qu’il ait un énorme catogan), si jamais ce dernier avait le malheur de croiser leur chemin. Donnez ne serait-ce qu’une épée tronçonneuse rouillée à ces viragos, et je vous garantis que la Cicatrix est fermée dans les 20 minutes qui suivent. On aime ou on déteste (je pense que mon choix a été fait de façon sans équivoque), mais c’est définitivement une caractéristique propre au style de Ware qui est ici à l’oeuvre. D’une certaine manière, j’ai hâte de lire la suite, comme le cinéphile déviant a hâte de voir Sharknado 7.

Si on veut aller plus loin dans la critique, on peut également noter que, slapstick mis à part, l’intrigue même de la nouvelle est friable. Qu’il s’agisse des mille ans de stase de la cathédrale, de l’exploit inaugural de Sœur Farus (et de sa sidekick Neva, citée une fois et passée à la trappe), de l’approche tactique du combat des Sororitas, ou du réveil opportun du petit ranide, rien ne semble pouvoir résister à un examen soutenu dans cette histoire. Heureusement que la sortie des Sœurs de Bataille en plastique est venue rendre euphorique tous les fans : « gagner » une Danie Ware comme auteur assermentée de faction aurait mis un coup fatal au moral de cette communauté qui a connu plus que son lot d’injustices (et James Swallow en faisait partie, encore que pas à ce niveau). Il ne reste plus qu’à espérer que Rachel Harrison a, elle, fait le job.

Fluff:

Lena Beta et Caro : Planète et lune impériales. Caro possède de mines de pierres préciseuses ayant fait la richesse de Lena Beta. Sur cette lune, la Soeur Supérieure Farus de l’ordre de la Rose Sanglante remporta une grande victoire pour l’Imperium, que les habitants de Lena Beta commémorèrent en élevant une cathédrale de cristal noir sur le lieu de la bataille.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Intrigue

Notre spécialiste malheureux en Soeurs de Bataille récidive...

Il décrit une cathédrale faite d'un matériau transparent, situé dans une vallée de telle sorte à ce que le soleil touche sa rosace une fois par an. Après la libération de la planète, la cathédrale doit être reconsacrée au cours d'une cérémonie ayant lieu ce jour particulier mais... une créature s'invite à la fête en traversant la rosace.

Heureusement que les soeurs de bataille, dont il n'est jamais fait mention de leurs armures énergétiques, sont capables de tabasser du démon à mains nues !