The Atonement of Fire

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

La vision de Sanguinius a tout changé, l’empereur est vivant et il faut rejoindre Terra. L’imperium Secundus a cessé d’exister et Guilliman se sent fautif d’avoir cru en la mort de son père.

L’histoire avec un grand H

Guilliman broie du noir, il pense qu’il a trahi l’imperium en créant l’imperium secondus. Même s’il n’avait pas l’intention d’usurper la place de son père, il l’a fait et se considère autant un traître qu’Horus.
Il recherche le pardon de ses fautes et l’expiation de ses pêchés. C’est une des raisons qui l’a fait accepter le plan mis en place avec ses frères. Les Blood Angels iraient sur Terra et les Ultramarines feraient office d’arrière garde, même si cela voulait dire arriver sur Terra plus tard.
Et sa route le menait droit sur Diavanos qui venait d’envoyer un appel à l’aide après avoir été attaqué par les World Eaters.
Mais comme l’avais prévu Guilliman, les Word Eaters ne s’intéressaient pas à la planète ils étaient venus se poster là pour attendre le passage de la flotte des Blood Angels et tendre une embuscade.
Alors que la flotte Ultramarine arrive dans le système et ouvre le feu faisant s’abattre la fureur de la justice impériale sur les traîtres, un vaisseau World Eaters quitte la formation et fait route vers la planète. Les World Eaters savent que la bataille est perdue et veulent juste se venger en détruisant la planète avant de mourir.
Du moins c’est ce que pense Guilliman et il se précipite sans réfléchir à la tête de ses hommes pour prendre d’assaut le vaisseau ennemi.
Mais le capitaine Deranax qui commande les hérétiques avait prévu tout ça et c’était un piège pour tuer le primarque. Il essaie de faire exploser son vaisseau avec Guilliman à bord.
Après un furieux combat, Guilliman parvient à évacuer le vaisseau mais ce dernier s’écrase sur Diavanos et détruit la planète presque en totalité….

Diavanos

C’est une planète qui a rejoint l’imperium de son plein grè, et qui a accepté la vérité impériale avec un zèle religieux en parlant de prophétie réalisée et de la venue d’un sauveur. Ses velléités religieuses ont été étouffées dans l’œuf et c’est devenu un modèle d’intégration dans la machine de guerre impériale.
Guilliman fait le parallèle entre Diavanos et Khur, Khur c’est la planète qui a été détruite pour l’exemple ç cause de sa croyance en l’empereur dieu.

Conclusion

Cette nouvelle est la deuxième partie d’une suite de trois « œuvres » qu’Annandale consacre à Guilliman et au 22ème chapitre. Alors que dans Guilliman : le seigneur d’Ultramar, ce dernier avait été obligé d’utiliser les destroyers du 22eme chapitre en dernier recours, dans cette nouvelle, il est heureux de les avoir en première ligne contre les traîtres car il pense que leur armement de destruction massive est une réponse adaptée à l’hérésie. C’est un changement d’approche dans les tactiques militaires de Guilliman qui penche de plus en plus vers une guerre totale. D’ailleurs si la planète du premier livre s’en sort en restant viable, celle de cette nouvelle est tout juste adaptée à la vie humaine et celle du troisième volume finit en confettis stellaires… A voir si Annandale en écrit un quatrième volume.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Nous sommes dans la dernière ligne droite de l’Hérésie, quelques mois avant que le Siège de Terra ne débute. Roboute Guilliman a fini par réaliser que lancer sa petite entreprise personnelle alors qu’il est toujours techniquement employé par Pépé Corp., et en piquant dans la caisse de Big E. en profitant d’une panne généralisée d’internet pour ne pas se faire prendre, c’était assez craignos tout de même. Pétri de remords, Roro est désormais à la recherche d’un moyen de se faire pardonner ses errements passés. En sortant de sa séance hebdomadaire avec le Chapelain/Psychiatre Volusius, lui vient une idée toute simple pour expier son énorme hubris : aider Sanguinius à rejoindre Terra en détruisant les flottes hérétiques qui se mettront sans nul doute sur la route de l’Ange à la Moumoute.


Après une petite séance de triangulation avec les poteaux dans le strategium de l’Ultima Mundi, les Ultras de l’Empereur décident d’aller au secours de la planète Diavanos, d’où est arrivé un message astropathique implorant de l’assistance pour gérer une invasion de World Eaters mal-lunés. Diavanos est de plus un monde que les Ultramarines ont rattaché à l’Imperium il y a plusieurs décennies, et dont la technique de vitraux teintés a grandement impressionné le Primarque lorsqu’il flânait dans les rues de la capitale Ecstasia à la recherche d’inspiration pour son dernier roman. Pour toutes ces raisons, ainsi que pour celle, plus prosaïque, de se venger des ravages commis par les séides d’Angron et de Lorgar dans leur pré carré, les gars de la XIIIème se ruent au secours de Diavanos, et tombent à bras raccourcis sur leurs frères ennemis alors que ces derniers s’apprêtaient à repartir pour embusquer la flotte des Blood Angels.


La bataille spatiale qui s’en suit, si elle n’est guère équilibrée (les Ultramarines sont deux fois plus nombreux, sérieux, hargneux, farineux et bleus que leurs adversaires), permet à nos héros de relâcher la pression après tous ces mois à écouter les podcasts interminables du triumvirat de l’Imperium Secundus. Alors que les derniers vaisseaux renégats sont méthodiquement désintégrés par la froide fureur ultramarine, le cuirassé Gladiator profite de la confusion pour repartir en direction de Diavanos, et certainement pas pour une visite de politesse. Guilliman comprend que les World Eaters ont un petit creux, et que s’il n’intervient pas rapidement, la planète qu’il est venu sauver va s’en prendre plein la face. Mais arrivera-t-il à temps pour empêcher les fils d’Angron de commettre l’irréparable ?


…Après de multiples péripéties dans les coursives du Gladiator, que les World Eaters ont faites effondrer pour gêner la progression de leurs ennemis, Roboute et ses hommes (en grande partie des Destroyers, wink wink ‘The Lord of Ultramar’) parviennent jusqu’à la salle des torpilles où les hérétiques se sont barricadés. La mêlée désespérée et surtout très sale qui s’ensuit tourne logiquement en faveur des surhommes en bleu, mais les World Eaters sont proches de réaliser leur objectif secret (faire péter une torpille à l’intérieur du vaisseau afin d’emporter Guilliman avec eux). Seule l’habilité du Grand Schtroumpf avec son combi-bolter customisé permet d’éviter la catastrophe, mais la victoire morale revient tout de même aux groupies d’Horus. Il est en effet trop tard pour prévenir le crash du Gladiator à la surface de Diavanos, et l’onde de choc qui s’en suit rase la capitale et dévaste une grande partie de la planète. Bien évidemment, les Ultramarines ont eu le temps de regagner leurs 22 avant que cette tragédie n’arrive, mais Guilliman finit la nouvelle avec le blues. Approprié, vous me direz.


Avis

Vu le passif peu glorieux de David Annandale avec la XIIIème Légion (‘Lord of Ultramar’…), j’ai attaqué cette nouvelle dans un état d’esprit assez peu favorable à cette dernière, et j’ai été surpris de constater que cet ‘Atonement of Fire’ tenait tout à fait la route. Nous sommes en présence d’un court format siglé HH de facture assez classique (un peu de réflexion, beaucoup d’action, et en bonus une belle tranche de Primarque), mais débarrassé de tous les défauts que l’on pouvait trouver dans les autres soumissions de notre homme (personnages stupides/inintéressants, intrigue bancale, rythme chaotique)1. Ça pourrait et devrait être considéré comme le strict minimum, mais nous savons tous que la BL ne croit pas dans des concepts aussi restrictifs que le contrôle qualité. Enfin, pas tout le temps.


Surtout, et c’est assez rare dans une publication de la Black Library (quel que soit la franchise ou l’auteur) pour le souligner, Annandale parvient à ménager un vrai suspens jusqu’au bout de son propos. Guilliman et ses Schtroumpfs destructeurs arriveront-ils à sauver Diavanos des déprédations suicidaires des World Eaters ? Même si la planète a été créée de toute pièce pour l’occasion, l’auteur arrive à nous intéresser à la conclusion de cet accrochage mineur de la fin de l’Hérésie en appuyant de façon intelligente sur les remords éprouvés par Guilliman au sujet de son Imperium Secondus et son besoin de se faire pardonner de ce petit caprice. Annandale nous ressert également la vieille rengaine du « I am never going to financially recover from this », 30K style, déjà bien exploitée par d’autres avant lui, mais qui fait toujours son petit effet quand utilisée à dessein, ce qui est le cas ici. Bref, une vraie bonne surprise pour ma part, et une des meilleures soumissions de David Annandale pour le compte de cette franchise, si vous demandez mon avis.


1: On pourrait lui reprocher de ne toujours pas maîtriser les bases spatio-temporelles d’une bataille spatiale (exemple gratuit : la course poursuite entre l’Ultimus Mundi et le Gladiator ne semble durer que quelques minutes, alors qu’elle s’engage à proximité du point de Mandeville du système et se termine dans l’atmosphère d’une planète habitable (donc proche de son soleil), ce qui devrait prendre au bas mot quelques jours), mais dans mon infinie générosité, je passe l’éponge là-dessus.