Sticks and stones

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Jonathan Green n’est pas l’un de mes auteurs favoris de la Black Library. À part la série Badenov pour Warhammer Battle, il n’a rien écrit de vraiment original, et il est même tombé dans le nanar avec sa série Nathan Creed pour Necromunda.
Du coup, je n’attends pas grand-chose de cette nouvelle, malgré un sujet plutôt original : les pistoliers impériaux.

L’histoire du livre

La guerre contre les Orques et les Gobelins n’est jamais facile pour les soldats de l’Empire. Leurs ennemis sont brutaux et vicieux (ou l’inverse), et ils prennent plaisir au combat.
Et c’est encore plus vrai lorsqu’une puissante idole de leurs dieux marche à leurs côtés, alimentée par la magie et la puissance de la Waaagh !
Au cœur de la bataille, c’est à Rutger Erlang et à ses camarades pistoliers qu’il incombe de neutraliser la manifestation de Gork (ou est-ce Mork ?) et d’empêcher la destruction totale de l’armée impériale.

L’Histoire avec un grand H

Rutger Erlang, jeune membre du corps des pistoliers impériaux, participe à sa première bataille.
Les forces impériales affrontent une armée d’Orques menée par le chef de guerre Ghazbag da Cleava.
Rutger se distingue dès les premiers combats par sa précision au tir, mais aussi par le temps qu’il met à tirer, au lieu d’obéir aux ordres de son sergent, Ubel Hirsch.
Alors que Rutger et Hirsch s’invectivent, la bataille continue, et le général impérial, le comte Gerulf, leur ordonne d’aller éliminer le chaman orque qui lance des sorts depuis une colline sur le flanc du champ de bataille.
Hirsch, Rutger et trois autres pistoliers — Jakob Enderlin, Franz Baldemar et Gunther Krieg — se lancent à sa poursuite à cheval. Ils quittent le champ de bataille principal et s’enfoncent dans les hautes montagnes désolées du Reikland, au cœur du territoire orque.
Au sommet d’un tumulus de pierres, le chaman les attend, un bâton magique à la main. Rutger sent le piège, mais plusieurs de ses camarades veulent venger la mort de Reiner.
Alors qu’ils discutent, le chaman libère un sort terrifiant : les pierres du tumulus s’assemblent pour former un géant orque de roche vivante, animé par la magie de la Waaagh.
Le monstre écrase Franz Baldemar d’un seul coup. Hirsch ordonne la retraite vers le col. Rutger, frustré, propose un plan audacieux.
Ils repartent à l’assaut. Tandis que Krieg et Enderlin détournent l’attention du golem, Rutger profite de la diversion pour atteindre le chaman et l’abattre d’un tir bien placé. Privé de son lien magique, le géant de pierre s’effondre et écrase son maître sous les gravats.
Mais alors qu’ils croient avoir gagné, la magie de la Waaagh se réveille de plus belle. Un second colosse, encore plus grand, se forme à partir des débris du premier et des pierres du tumulus. Cette fois, il n’est animé par aucun chaman, mais par la magie résiduelle du lieu, un sanctuaire sacré pour les peaux-vertes.
Le groupe fuit. Rutger est blessé et son cheval tué, mais Gunther Krieg revient le sauver.
En observant le monstre, Rutger aperçoit une ancienne batterie de fusées Helstorm, coincée dans son épaule. Dans un ultime acte désespéré, il tire sur les pierres, provoque une étincelle, et déclenche les fusées. L’explosion détruit le colosse de pierre dans un fracas titanesque.
Les trois survivants — Rutger, Enderlin et Krieg — retrouvent le corps de Hirsch, écrasé par un énorme rocher alors qu’il avait fui en abandonnant ses hommes. Rutger ramasse son arme et la glisse dans sa bandoulière, sans un mot.
La mission est accomplie : le chaman est mort, les monstres aussi. Mais la guerre continue.
Les trois pistoliers remontent en selle, bien décidés à prouver leur valeur.
Rutger a mûri. Il jure de tuer Ghazbag da Cleava et de servir l’Empire jusqu’à son dernier souffle.

Conclusion

Jonathan Green avait entre les mains un bon sujet, mais il a préféré écrire une nouvelle qui aurait pu concerner n’importe quels soldats impériaux.
Sans être mauvaise, cette histoire n’apporte rien de vraiment neuf, ni en termes de lore, ni au niveau de l’intrigue. Il n’y a aucune surprise, rien de vraiment marquant à retenir de ce récit.
Dommage.