Setting the stage
Par Gilian
Avant-Propos
Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des récits d’environ 1 000 mots (4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique avec ce genre d’exercice, mais il y a parfois de bonnes surprises. C. L. Werner a choisi d’écrire une nouvelle mettant en scène les Warbringers.
L’histoire du livre
Dans les sables brûlants de Feralis IV, une guerre invisible sème la peur et la confusion parmi les rebelles. Entre patience, ruse et sacrifice, les Warbringers préparent leur coup fatal : l’assassinat d’un chef ennemi qui décidera du sort de la planète.
L’histoire avec un grand H
Le cadavre d’un homme gît dans le sable de Feralis IV. Autour de lui, des soldats rebelles se moquent de son corps et le profanent. Ils n’ont aucune considération pour lui, pas plus qu’ils n’ont conscience d’être surveillés.
Dans l’ombre, le sergent-scout Carius des Warbringers observe la scène à travers la lunette de son fusil. Il est accompagné de son frère Zosimus. Carius brûle de tuer ces rebelles en représailles, mais il se maîtrise : la discipline et le contrôle doivent primer sur la haine.
Le cadavre est celui de Sergius, un ancien aspirant Space Marine. Son corps avait rejeté certains implants, le condamnant à ne jamais devenir un véritable Astartes. Sauvé de justesse mais rendu muet et fragile, il avait été relégué au rang de simple serf du Chapitre.
Depuis trois semaines, Carius et ses hommes harcèlent les rebelles dans le désert équatorial, éliminant des soldats isolés à longue distance pour faire croire à l’action d’un unique sniper étranger. Leur but : semer la peur, miner la confiance dans le commandement et préparer le terrain pour l’invasion des Warbringers.
Mais Sergius était un fardeau. Humain ordinaire, il n’avait ni l’endurance ni la force de suivre longtemps les Space Marines. Carius voyait bien la honte qui pesait sur lui. Lorsque l’heure du sacrifice arriva, Sergius accepta son rôle sans hésitation : se faire passer pour le sniper traqué et attirer l’ennemi dans un piège.
Des indices avaient été disposés pour convaincre les rebelles que l’homme mort devant eux était bien leur mystérieux ennemi. L’objectif était d’attirer le colonel du Quadrant Azure, un ancien officier des services secrets féraliens devenu commandant militaire. Selon le profil psychologique établi par les cogitateurs du Chapitre, un tel homme ne manquerait pas de venir examiner la scène en personne.
Lorsque ce colonel apparaîtrait, Carius et Zosimus devaient ouvrir le feu simultanément, abattant l’officier dans une embuscade croisée. Dans le même temps, un autre escadron, mené par le frère Domitian, ferait exploser les charges posées sur les centres de communication ennemis.
Sans chef et sans communication, le Quadrant Azure sombrerait dans le chaos. L’armée rebelle, incapable de coordonner ses défenses, serait impuissante lorsque les Warbringers s’abattraient sur la planète. Feralis IV tomberait, reprise par l’Imperium.
Carius, voyant le colonel s’approcher du cadavre de Sergius, presse la détente et murmure pour son frère tombé :
« Pour toi, frère. »
Conclusion
Deuxième nouvelle de C. L. Werner consacrée aux Warbringers. C’est un récit classique, qui n’apporte pas d’éléments nouveaux, mais qui reste plaisant à lire.