Salamander
Par Malus Darkblade
Avant-Propos
Et voila la Malus Darkblade touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Avis
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre qui met quand même du temps à démarrer et je n'ai pas lu la nouvelle (où je suppose qu'y est relaté plus en détail la mort du premier capitaine). J'ai aussi eu du mal avec tous ces noms particuliers, dont quelques uns se ressemble énormément (celui d'un sergent et celui du maître de chapitre il me semble).
Puis l'histoire se lance enfin quand ils découvrent cette mystérieuse relique. Après, cela reste du classique de chez classique et bon nombres de rebondissements sont prévisibles. Notamment l'histoire de Iagon, le traître. C'était cousu de fils blancs ce qu'il allait faire. Comme par hasard, il disparaît, on n'en entend plus parler et pouf, il réapparaît en fin de livre faisant la seule chose qu'il lui restait à faire s'il voulait arriver à ses fins. Classique. Quand à son ami sergent dont j'ai oublié le nom (tsu'gan ?), il ne dit rien à la fin ? Ou alors il ne sait pas (encore ?) que son ami été avec le capitaine au moment où il s'est fait tué. Et le fait qu'il allait rejoindre Praetor était aussi évident vu qu'ils ont passés presque toutes la bataille côte à côte et que ce dernier allait devoir recruter.
L'évolution de Da'kir est également intéressante, même si là encore c'était évident qu'il avait des talents psychique cachés (ses visions, il résiste à une attaque mortelle d'un sorcier, Pyriel qui le suit et le surveille constamment...)
Aussi, le coup d'une centaine (un peu moins même) de marines qui résistent à des milliers d'orks, j'ai un peu du mal à gober cela. Mais cela doit être parce que je joue Ork à40.000 et que mes escouades de vingts orks arrivent quand même à battre des escouades de dix marines...
Déçu aussi par le titre, l'auteur aurait pu en trouver un plus original que simplement "Salamender"... Et j'ai noté également beaucoup de ressemblance avec la saga des Ultramarines : Da'kir dont le meilleur ami est un colosse (tout comme le meilleur ami de Ventris), je ne parle même pas des marines qui doute et enfin une inimitié entre deux salamender (tout comme entre Learchus et Ventris). Pas très original.
Mais la grande force du livre tout de même, c'est de rendre ses personnages très intéressant et agréable à suivre (même si leur évolution n'est pas surprenante). Mon personnage préféré restant le chapelain, très charismatique je trouve. L'apothicaire Fugis était aussi appréciable, j'espère qu'on le reverra par la suite.
Par contre, le second tome s'annonce passionnant avec les nombreuses intrigues en suspens. J'espère qu'il sera tout aussi bien mais que l'histoire ne mette pas une plombe à se lancer.
Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam
Avant-Propos
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team
Résumé
— Tu sens ça ? lui demanda l’Archiviste en fermant les yeux et en occultant ses autres sens pour ne se concentrer que sur le toucher. Dak’ir hocha la tête, même s’il n’avait aucun moyen de savoir ce qu’avait ressenti l’Archiviste. Le sol tremblait légèrement. C’était lointain, mais constant, comme s’il se trouvait sur une artère de la planète. — Ce sont les derniers battements de cœur d’un Monde à l’agonie, frère. Dak’ir ouvrit subitement les yeux et se releva. Ses récentes visions lui revinrent à l’esprit et il se demanda soudain si Pyriel les avaient vues, s’il avait lu dans son esprit et connaissait la teneur de chacun de ses rêves. — Que dîtes-vous Archiviste? Que Nocturne va connaître le même sort? — Tous les Mondes meurent un jour ou l’autre, répondit Pyriel avec pragmatisme…
Enfin le Chapitre des Salamanders a droit à une Saga : Le Tome du Feu, un artefact laissé à la Légion et rédigé des propres mains de Vulkan, le Fils du feu. Mais que peut bien nous apporter cette première trilogie ? Et bien il faut tout d’abord bien situer les évènements. Suite à une découverte prophétique sur Nocturne, le monde natal des Salamanders, une partie de la Légion se voit confier la mission de retrouver une planète où selon la légende se trouverait Vulkan, le Primarque et père de la Légion.
Nous auront droit à un riche éventail de personnages et de clichés faciles mais bien écrits. Ce mélange sera très agréable, car on aimera toujours retrouver le costaud gentil, le prétencieux frustré etc… Au-delà de cela, la Légion est au centre de ce roman. En effet, Nick va imposer dans ce premier roman les bases de la mentalité, des croyances et des craintes potentielles des Salamanders. Se sera un réel plaisir de lire les aventures d’Astartes qui s’apparentent plus à des hommes qu’à des machines. Cet aspect en fait selon moi son fer de lance. Ajoutez à cela un Dak’ir très profond (parfois trop ?) qui découvrira comment surpasser ses capacité d’Astartes pour devenir quelque chose de bien plus singulier. Cette quête initiatique sera notre road movie pour notre plus grand plaisir. D’un autre côté nous aurons Iagon, le personnage qui évolura quant à lui dans une autre direction tout aussi intéressante. Un mix efficace.
Trois fils scénaristiques seront déroulés tout au long de l’intrigue et ces derniers seront tous menés par un personage charismatique, permettant ainsi une ambiance et des enjeux différents à chaque section du roman. Je dois malgré tout mettre un bémol pour les premiers chapitres qui sont d’une molesse comparés au roman dans sa totalité. Par ailleurs le style de Nick permet de dévorer les pages les unes après les autres car il sait justement doser sa plume.
Une bataille colossale aura lieu à la fin du tome et elle vous marquera certainement grâce à ses retournements de situations et à son ambiance très Waaargh. La fin reste ouverte et nous offre un léger aperçu d’une suite qui s’annonce passionante.
Les plus
Des protagonistes très attachants même si on reste malgré tout dans les clichés d’autres romans.
Une quête passionnante.
Du fluff, pas énormément mais du fluff quand même.
Une ambiance Waaargh notable.
Pas de fin en queue de poisson. Pourquoi se priver ?
Les moins
Un début lent et prévisible. Lisez le reste du roman.
Trop classique, trop cliché.
Conclusion
Kyme nous donne énormément sans pour autant tout nous dévoiler. Il donne envie de lire la suite, que se soit l’évolution ou la chute de tous ces protagonistes.