Redemption Corps
Par Illuminati
Avant-Propos
Et voila la Illuminati touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Intro
Mené par le redoutable Major Mortensen, le Redemption Corps est un régiment de troupes de choc ultra entrainées. Leur quotidien est d’être envoyé vers les zones de guerre les plus hostiles pour des missions de destruction sans merci. Mais lorsque Mortensen attire à lui l’attention les terribles sœurs de bataille, il n’aura pas seulement à contrer une invasion ork mais devra aussi gérer ces guerrières fanatiques et sans merci. Pris entre les xenos et la fureur de l’Imperium, le Redemption Corps parviendra-t-il à remplir sa mission et à y survivre ?
Résumé
Alors, sans spoiler, nous sommes là, dans un roman centré exclusivement sur une unité de la garde impériale. Plus précisément sur le Redemption Corps, une compagnie de troupes de choc composé de vétérans genre kasrkin mais venant tous de régiments divers. Ce sont des durs à cuire, des badass de première et l’histoire reste centré sur le Major Zane Mortensen et les quelques hommes et femmes qui composent son groupe de choc : le lieutenant Rosenkrantz, une pilote de Valkyrie, le capitaine Rask, les sergents Minghella et Conklin, Krieg un commissaire, Vedette une caporale Mordienne, Teague un elysien, Gorskii une Valhalla, etc…
Donc des personnages de vrais tueurs, menés par un major Mortensen survitaminé et totalement increvable. Il tient quasiment tout le livre à lui seul, avec le soutien de la pilote et du commissaire Krieg. Les autres sont tous des personnages qui auraient véritablement mérités d’avoir un meilleur traitement, d’être un peu plus étoffés et détaillés, Vedette, Rask et Conklin en premier, mais aussi Preed, un énorme écclésiaste.
Côté personnages de troisième plan : l’inquisition, une callidus, un Titan et son équipage, un technoprêtre, etc… donc du beau monde mais du coup, on a une impression de fourre-tout car beaucoup sont vite expédiés.
Les missions détaillées dans ce roman sont au nombre de 3. Une mutinerie à bord d’un vaisseau, réaliser l’exfiltration d’un officier du Munitorum sur un monde hostile et enfin l’évasion d’un pénitencier. Alors, on est vraiment dans le genre de mission suicide « du dernier espoir », le genre aller simple sans retour garantie tellement nous sommes dans de pures missions suicide !
Scénario et mise en scène
Scénario & mise en scène : ducoup…2/5
Un autre point aussi qui m’a fait tiquer est comment Sanders a mis en scène l’autre protagoniste de l’histoire, la chanoinesse Diamanta Santhonax. Non pas qu’il ne sache pas nous dépeindre des sœurs de bataille – La petite garde du corps de Santhonax est hyper bien rendues d’ailleurs – mais comment il a détourné cette chanoinesse en une ultra radicale des plus dangereuses.
En faire une istvaanienne folle à lier qui vous crashe un space hulk sur une ruche parce que ça manquait un peu de guerre dans le coin, qui envoie des genestealers ou des orks… humm, ça m’a fait un peu bizarre d’en voir une aussi opposée que cela aux thèses puritaines. Une recongrégatrice, à la limite, mais là…c’est même plus radical, c’est gravement hérétique !
Le thème du radicalisme employé comme « fin qui justifie les moyens » est certes, un sujet qui a sa place dans l’Imperium et même dans ce roman, mais je trouve que le personnage et les moyens sont là, véritablement en décalage. Et surtout ce qui manque : qui est derrière tout ça ? Une chanoinesse à elle seule, ne peut pas employer de tels moyens de destruction…. Bref, un peu de confusion qui me laisse sur ma faim malgré un roman qui reste tout de même plaisant.
Intérêt fluffique
Intêret fluff :3/5
On est dans le ton et de plein pied dans l'univers, même si on n'apprend pas grand chose de nouveau :
Je citerais comme excellente anecdote, qui illustre parfaitement l’ambiance, le lieutenant Dekita Rosenkrantz, pilote de Valkyrie et issue des Indenturés de Jopall (un régiment de conscrits). Elle affirme avoir réussi bien plus de crashs que d’atterrissages et pour l’illustrer, elle a marqué sur son casque « aimant à bolts » tellement ça craint lorsqu’elle doit exfiltrer les gars de Mortensen.
Bref, on s’attend donc à du lourd, à de la Mission Impossible, et c’est vrai que la première mission du bouquin : aller mater une mutinerie à bord d’un croiseur, où ils se trouvent en transit, est juste énormissime. Les insurgés, tous des gardes impériaux d’un autre régiment, ont pris un commissaire en otage. Ils sont lourdement armés et retranchés dans une ancienne armurerie. Mortensen et ses gars, s’infiltrent via des gaines techniques pourries des sous-ponts, en treillis et t-shirt, trempés de sueur, juste armés de pistolets automatiques à silencieux… Et la vache ! ça défouraille sévère et ça fait pas dans le détail, comme si cinq Steven Seagal vitaminés vous tombaient dessus…
Personnages et intrigue
Personnages et intrigue : 3,5/5
Passé cette mise en bouche fort sympathique, on se trouve un petit peu perdu, je l’avoue car la troisième histoire (et fin du livre) vient s’entrecroiser avec le reste du roman, sans que l’on comprenne pourquoi ni que cela fasse du sens, alors qu’on n’en est qu’au premier tiers – du coup ça vous spoile la fin et là on est complètement largué. A tel point que je me suis dit qu’il fallait mieux lire tout le bouquin sans ces passages (écrits en italique) et ne les lire, eux, qu’à la fin. Ainsi, on a l’histoire dans l’ordre chronologique sans se faire spoiler.
Appréciation personnelle
Appréciation perso : 3,5/5 Ce qui nous fait un total de 12/20