Red and Black

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire

Un groupe de Sœur de Bataille est envoyé enquêté sur un monde qui viens d’être redécouvert et qui a l’air d’être peupler de Replicae (des clones). En arrivant sur le monde, Miriya s’aperçois qu’effectivement les replicae ont évolué vers la pleine conscience et on finit par prendre le pouvoir. Les humains qui sont encore sur la planète sont en résistance depuis plus de 2000 ans.
Apres avoir décidé d’intégrer le monde a l’empire mais de faire des replicae des esclaves, les sœurs de bataille se rendent compte que les humains sont vouer au dieu du chaos et doivent donc massacrer tout le monde.

Personnages

Nohlan : techno biologis tu mechanicus, rien de particulier à dire si ce n’est qu’au final c’est le plus humains de tous. C’est le seul qui pense qu’ils ont peut-être fait quelques choses de mal et il se moque de Miryia en lui disant que l’empire est toujours une bonne excuse pour les pires crimes.

Avis

Alors si on n’en connaît pas 40 K, on peut apprécier la nouvelle mais pour moi le problème c’est que les sœurs de bataille sont des fanatiques et la nôtre héroïne est vraiment très conciliante tout le long de la nouvelle. Normalement la nouvelle se termine page 5 au premier coup de feu… Il ne faut pas oublier qu’elle a des torpilles cycloniques en stock…
Pareil le biologiste Nohlan en tant que membre du mechanicus aurait surement du essayer de truander pour garder un ou deux spécimens vivant pour étude.

NOTE : la planète s’appelle Holos comme dans The rite of Holos …

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

La vie dans l’Adepta Sororitas n’est pas un long fleuve tranquille, contrairement à ce que les rapports officiels et le journal de 13h peuvent faire croire. Bien que le gros de l’activité consiste bien à aller purger des infidèles par le feu et la fureur d’un bout à l’autre de la galaxie, certaines missions un peu particulières peuvent échoir aux représentantes du Ministorum. Prenez la Céleste Mirya par exemple : convoquée par sa manager, la Prieure Lydia, alors qu’elle vaquait à ses occupations sur la station orbitale de Zhodon, la bonne Sœur apprend qu’elle et ses filles sont dépêchées sur la planète de Hollos, avec laquelle des contacts viennent d’être repris après une isolation plurimillénaire causée par des tempêtes Warp impénétrables. Si Lydia insiste lourdement pour que le bras ganté et armé de l’Ecclésiarchie soit du voyage, c’est parce que l’émissaire envoyée par Hollos pour poker l’Imperium se trouve être un clone, ou Replicae en anglatin du 41ème millénaire, ce qui est rigoureusement interdit par le culte impérial, comme les chaussettes sandales et les pizzas hawaïennes. Ce qui a sauvé l’ingénue diplomate hollosienne d’une mort rapide après sa prise de contact est justement la dévotion dont elle fait preuve envers l’Empereur, ce qui lui a gagné le bénéfice du doute auprès des autorités compétentes. Bref, Lydia instruit sa grouillotte de mener son enquête sur la situation de Hollos, et d’agir en conséquence si la planète se révèle particulièrement « inculte ». Mirya ne se fait pas prier (c’est le job de Lydia), et part sans tarder vers le monde prodigue, accompagnée de son escouade, d’un Magos Questor nommé Genus Nohlan, et de la fameuse Replicae, Rho.

Une fois arrivés sur place, les envoyés impériaux découvrent une planète prospère, pacifiée et pacifiste, mais, et c’est fâcheux, peuplée d’une forte minorité de Replicae, ce qui fait grincer les dents des fifilles de l’Empereur. Pire, les clones bénéficient d’un statut égal à celui des « vrais » gens, et forment même la classe dirigeante de Hollos, comme le prouve la composition du Conseil Suprême planétaire, dont six des huit membres (dont Rho, qui devait être la Jeanne Lassalle locale, pour partir en pèlerinage malgré son mandat électif) sont des Replicae. Bien que Rho fasse tout son possible pour arrondir les angles, Mirya ne se montre guère encline à la conciliation avec les sans nombrils, et sa méfiance instinctive se retrouve rapidement confirmée par l’attentat impromptu déclenché par de Rep’ sanguinaires (simplement appelés « les Rouges » par les citoyens respectables de Hollos, comme quoi, la lutte des classes ne s’est pas pacifiée dans le lointain futur). Ces derniers sont, repoussés à grand peine par les rafales disciplinées, puis, en dernier recours, les jets de prometheum embrasé, des Sororitas, guère aidées par la non-violence militante de leurs hôtes. Alors que Mirya fait mine de retourner à son vaisseau après avoir exprimé en termes non incertains à Rho et autres onomatopées qu’ils n’ont pas fini d’entendre parler d’elle, elle tombe dans l’embuscade montée par une des conseillères humaines d’Hollos (Ahven), dont les compétences relationnelles sont tellement limitées qu’elle trouve plus pratique d’envoyer de seringues hypodermiques que des mails d’invitation à son interlocutrice pour obtenir un rendez-vous discret.

Se réveillant péniblement dans les quartiers d’Ahven, Mirya est sur le point de donner à Hollos ses premiers martyrs lorsque son hôte parvient à apaiser sa furie vengeresse en révélant que beaucoup des humains de la planète ne supportent plus le joug des Replicae, qui ont pris les rênes du pouvoir il y a des siècles à la suite d’une guerre civile pendant laquelle ils avaient été utilisés comme soldats privés de volonté. Ayant réussi à évoluer et à développer leur libre arbitre, les Replicae, supérieurs à leurs maîtres sur tous les plans, ont fini par devenir la classe dirigeant de Hollos, et bien que leur règne soit assez bienveillant, les humains leur en veulent de leur avoir piqué leur place. Ahven implore donc Mirya d’aider les vrais sujets de l’Empereur à prendre en main leur destin, ce que Mirya semble plutôt disposée à faire, bien qu’elle reparte (pour de bon cette fois) sans avoir pris d’engagement ferme sur le sujet.

Le lendemain, les négociations sont définitivement interrompues par un nouveau coup de force des Rouges, qui sont utilisés comme armes de terreur par les humains rebelles contre les Replicae « Roses ». Le nombre des assaillant est tel que les Sororitas n’ont aucun espoir d’avoir gain de cause, d’autant plus que les cerveaux de l’insurrection, Ahven et sa clique, se sont révélés être des cultistes de Tzeentch, et ont écopé de quelques bolts correctifs pour leur peine lorsqu’ils ont tenté (sans succès) de rallier les filles de l’Empereur à leur petite révolution. Face à l’inaction défaitiste des Replicae, Mirya décide de prendre les choses en main, et ordonne à Nohlan, qui fricotait de son côté depuis le début de la mission, de libérer le virus egophage qu’il a mis au point en autopsiant un cadavre de Rouge la veille. Ce dernier réactivera le mode no brain des Replicae tel qu’il existait à la base chez les premiers modèles produits, avant que les clones ne développent une personnalité. Evidemment, Rho et consorts ne sont pas emballés par le projet, mais quand on est non violent à 40K, on n’a pas son mot au chapitre, et le reformatage massif de la population de Hollos est initié sans délai, permettant de repousser les assauts des Rouges grâce à la lobotomisation des Roses, envoyés au front comme de bons petits soldats.

La situation rétablie et l’ordre naturel restauré, Mirya et consœurs sont libres de retourner vaquer à leurs tâches usuelles dans le reste de l’Imperium, alors que les fonctionnaires des différentes institutions impériales débarquent par croiseurs entiers pour mettre la planète sous coupe réglée. Moralité : mieux vaut être seul (dans l’espace) que mal accompagné (d’osier).

Avis:

Swallow et les Space Dévotes, c’est une affaire au moins aussi débattue que Swallow et les Space Vampires, et le consensus ne semble pas, là encore, pencher en faveur de notre amie l’hirondelle. Pour ma part, Red & Black m’a fait l’effet d’une soumission correcte sur sa forme, pas spécialement mémorable ni divertissante à lire, mais très loin d’être horrible. Pour qui n’a jamais pratiqué l’Adepta Sororitas (de façon littéraire, hein, bande de petits Slaaneshi dévergondés), cette nouvelle, qui est en fait l’adaptation d’un audio book, peut servir d’introduction convenable aux meilleuses de l’Empereur, même si on peut reprocher à Swallow de n’avoir fait ressortir que les caractéristiques les plus caricaturales de la faction (la coupe au bol, le mauvais caractère et les tendances pyromanes). Il aurait été à mon avis plus intéressant d’explorer les attributs les plus singuliers des ordres militants de l’Ecclésiarchie, surtout par rapport aux autres forces armées de l’Imperium que sont la Garde Impériale et les Space Marines. Pour moi, cela aurait pu se faire par une mise en avant du fanatisme des sœurettes (assez mal illustré par l’approche plutôt conciliante de Mirya, malgré ses bougonnements) et du lien particulier qu’elles entretiennent avec l’Empereur, miracles à l’appui. Au lieu de ça, la Céleste et ses tourterelles de combat se contentent de jouer aux gros bras, d’une façon tout à fait « classique », ce qui est dommage pour une nouvelle faisant partie d’un recueil introductif.

L’autre idée intéressante de Red & Black, les Replicae et la manière dont ils sont considérés par l’Imperium, aurait pu prendre une toute autre ampleur si Swallow avait poussé un peu plus le curseur de sa nouvelle vers la réflexion philosophique engendrée par cette cohabitation entre humains et clones. McNeill avait choisi cette approche dans The Last Church, sur un autre sujet certes, ce qui avait permis un échange abouti d’arguments entre les tenants de deux points de vue tranchés et inconciliables, mais raisonnables l’un comme l’autre. Ici, le lecteur n’a pas vraiment d’alternative à la synthesophobie ancrée des héroïnes (qui n’est guère explicitée d’ailleurs, l’Empereur ayant interdit les intelligences artificielles mais pas les expériences biologiques1 poussées, à ma connaissance), la non belligérance de Rho lui interdisant visiblement d’aller au clash avec ses invitées sur le sujet. Bon, c’est vrai que fâcher quelqu’un qui transporte des torpilles cycloniques, c’est pas franchement une bonne idée, mais tout de même, le débat d’idées aurait été intéressant, même si, au final, il était couru d’avance que l’histoire se terminerait mal pour les Replicae. S’il y a une constante dans l’Imperium de Pépé, c’est que l’Homo Normalis doit régner en maître…

1 : Il est d’ailleurs drôle de lire que les Sœurs considèrent un être n’étant pas né d’une matrice naturelle comme dépourvu d’âme… Ce sont les Primarques qui seraient ravis de l’apprendre.

Fluff:

Imperium (Technologies) : L’Imperium a perdu la connaissance de la technologie de clonage. Les clones, appelés replicae, peuvent cependant être tolérés, mais seulement s’ils ont un statut social inférieurs aux « vrais » humains.

Hollos (Monde Impérial) : Planète isolée pendant deux millénaires par des tempêtes Warp. Cette période d’autarcie a vu l’essor d’une nouvelle race de replicae, disposant de libre arbitre, et qui a fini par devenir la caste dominante de Hollos. Au moment de la reprise de contact avec l’Imperium, Hollos était dirigé par un Conseil de huit plénipotentiaires, dont seulement deux étaient de vrais humains (rq : rien à voir a priori avec le fameux rite de Holos des Blood Drinkers).

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Résumé

Des Soeurs de Bataille sont envoyées vers un monde Impérial récemment ressorti de derrière une tempête warp, guidés par une émissaire de ce monde qui veut leur prouver qu'ils sont restés purs et respectent encore le Credo Impérial. Pourtant, cette émissaire est un clone, et il semble que l'Ecclésiarchie et le représentant du Mechanicus qui accompagne les Soeurs aient leurs propres opinions concernant ce genre de créatures.

Il s'avère que sur la planète se trouvent aussi bien des humains naturels que des clones, créés à l'origine comme Serviteurs et finalement devenus partie de la population. Les clones insistent sur le fait qu'ils aient altérés leur génétique pour être totalement pacifiques. Pourtant, des attaques de "Rouges", des variantes de clones à la peau rouge et très agressifs ont lieu dans la population. Les humains se sentent relégués au second plan par les clones qui ont pris le réel pouvoir sur la planète, et utilisent ces Rouges pour les déstabiliser.

Les Soeurs et le Magos qui les accompagnent rendent leur verdict : les clones ne deviendront pas citoyens impériaux, mais devront se soumettre à l'autorité du Mechanicus qui veut étudier leur génétique. En apprenant cela, les humains de la planète lancent leur révolution pour détrôner les clones... et révèlent par la même occasion qu'ils sont en fait corrompus par Tzeentch sans savoir qu'il n'est PAS l'Empereur.

Le Magos réactive finalement des gênes d'agressivité chez les clones pacifistes, les transformant en Rouges, et les envoie éliminer les Tzeentchistes.

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Tout d’abord Red & Black est mon tout premier audio drama. Je ne m’étais jamais encore lancé sur ce type de support, mais vu le peu de romans concernant les Sœurs de Bataille publiés par la Black Library, je me suis décidé à sauter le pas. Cette critique sera un peu plus longue que les prochaines qui viendront car je tiens à partager au mieux cette première fois.

Voici un petit calcul : l’audio book de Prospero Brûle fait environ 15 heures d’écoute et sa version papier un peu plus de 500 pages. Donc si Red & Black fait tout juste une heure nous pouvons alors extrapoler et dire que si la nouvelle avait été écrite elle n’aurait pas dépassé les 50 pages. Il faut aussi différencier les audios drama et les audios books : un audio drama dure en moyenne une heure et fais voyager le spectateur à travers un récit encore jamais publié, avec des effets sonores et des musiques d’ambiance. A la différence d’un audio book où c’est un livre simplement lu avec beaucoup moins d’effet de sons mais bien plus long, car lu à partir d’une œuvre déjà existante.


Sachez qu’une heure de narration passe à une vitesse hallucinante. En effet, dans cet audio le temps passe très vite, en grande partie grâce aux deux narratrices qui se sont totalement imprégnées des personnages principaux, secondaires et de la mentalité suspicieuse et dominatrice des Sœurs de Bataille. Leurs voix sont captivantes et passionnées ; à aucun moment on ne s’ennuie. Les dialogues sont totalement crédibles et jamais exagérés (tout en sachant que nous sommes au 41ème millénaire).

On aura droit à peu de batailles, mais quelle bataille! Les bruitages de bolters sont exquis, le tout avec une musique entraînante en fond, et je peux vous garantir qu’une Céleste armée d’un lance-flamme lourd aspergeant ces ennemies tout en louant l’Empereur a de quoi vous prendre les tripes! Les personnages secondaires, bien que peu présents, donnent à l’intrigue un réel contenu et une immersion efficace.

En revanche, le scénario a beau être original, le dénouement est assez prévisible et on se retrouve vite à la dernière piste de lecture! Le résumé raconte l’essentiel de l’histoire donc je ne vais pas dévoiler l’intrigue plus que ça.

Personnellement j’ai vraiment voyagé. Beth et Lisa articulent bien en plus d’être complètement dans les personnages, ce qui permet aux néophytes de goûter à la langue de Shakespeare sans trop devoir rembobiner.

Les plus

Accent impeccable, récit passionné.

Des voix féminine, ça change, c'est agréable.

Une atmosphère de tension et des bruitages placés aux bons moments.

Les moins

Scenario prévisible.

Peu de son et de bruitage en fin de compte.

On en redemande!

Conclusion

Une excellente entrée en matière pour moi sur ce nouveau support. Les sons d’ambiances et la musique sont biens utilisés tout au long de l’audio et les narratrices subliment ces femmes guerrières.