Prince of Crows

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Deuxième gros morceaux de ce recueil, cette nouvelle met fin a la croisade de Tharmas et nous montre ce que deviennent les Night Lord.

L’histoire avec un grand H

Utilisant toute la puissance de Tuchulcha le Lion a réussit à tomber sur la flotte des Night Lord par surprise et a l’atomiser, qui plus est il a enfin réussit à mettre la main sur son frère et a le terrasser en duel (Malgré les prévisions alarmiste de Schattra, il ne lui cri pas tombeeeeeeeeeeeeeuh mais écroule-toi donc.
— Tombe, » répéta le Seigneur Chevalier. Il haletait, la voix brisée, éraillée. « Écroule-toi donc. »
Apres cette débâcle les dernier survivant du Kyroptera se réunisse pour décider de la suite des évènements et c’est une chance pour Sevatar qui en profite pour faire le ménage et réorganisé le Kyroptera avec de nouvelle tête.
Une fois fait il leur explique son plan, à savoir divisé la légion en six grandes compagnies et laisser chaque compagnie libre de faire se qu’elle veut du moment qu’elle tape sur les impériaux. De son coté il compte se rendre sur Terra pour rejoindre les force d’Horus pour la curée final.
Mais il n’a pas le temps de mettre son plan a exécution parce que les Dark Angel sont a nouveau la… Sevatar doit donc ordonner dispersion de la légion et demande a son nouvel amiral de lui trouver une stratégie pour les tirer de la.
L’ancien capitaine de vaisseau nommé amiral par défaut propose de prendre 50 vaisseaux de foncer dans le tas sur le vaisseau amiral et au dernier moment de continuer tout droit (si les imperial Fist avait fait ça plutôt que de tenter de tuer Perturabo….).

Le plan se déroule a merveille mais Curze se réveil et decide de partir a l’assaut du vaisseau de son frère en entrainent avec lui la 27eme compagnie et ne laissant pas d’autre choix a Sevatar que d’aller aider son primarque.
Comme on peut s’en douter 2 compagnies diminué contre l’intégralité des Dark Angel de l’invincible raison ça ne pouvait pas bien finir et Curze qui n’a pas autant noble cœur que Sevatar decide de le laisser se débrouiller et prend la fuite.

Personnages

La VIIIe légion, les Night Lords

Jago Sevatarion, “Sevatar”, premier capitaine, commandant des Atramentar il est originaire de Nostramo et est le premier capitaine des Night Lord. Il n’a aucune idée de comment exprimer une émotion et il n’a pas non plus conscience qu’une personne pourrait penser différemment de lui. Il a toujours un temps d’avance sur ces adversaire et il a du mal a se l’expliqué même si la réponse est simple c’est un psyker.
Il fait partie des rebelles plutôt que des hérétiques, il a été choqué de voir la déchéance des Word Bearer par exemple.
Il tente de réorganiser la légion et de réveiller Curze grâce à ces pouvoirs psychiques.v Il finit par se faire prendre par les dark angel.
C’est sur Istvaan qu’il a gagné ça marque de mort.

Tal Vanek, Frère de bataille, 1re compagnie il est capturer en même temps que son chef Sevatar.

Orrin Valzen, Apothicaire en chef grièvement blessé sur Istvaan il ne ressemble plus à grand-chose. C’est lui qui a soigné Curze quand il a été presque tué par le Lion.

Cel Herec, Capitaine de la 43e compagnie il faut partie des 3 derniers survivant du Kyroptera après l’embuscade des Dark Angel mais il ne survivra pas a la colère de Sevatar.

Malithos Kuln, Capitaine de la 9e compagnie il faut partie des 3 derniers survivant du Kyroptera après l’embuscade des Dark Angel mais il ne survivra pas à la colère de Sevatar.

Naraka, “Les Mains Blanches” Capitaine de la 13e compagnie il a gagné son surnom en prenant le contrôle d’une planète sans versé la moindre goute de sang. Tres peu de gens savent comment il a fait. Sevatar connait le fin mot de l’histoire.

Var Jahan, Capitaine de la 27e compagnie, le dernier des trois survivants du Kyroptera, il a réussit à échapper au piège de Sevatar. Il était le dernier capitaine à vouloir continuer la croisade et au moment de se battre il a du fuir parce que son vaisseau avait pour passager Curze blessé.
Quand Curze c’est réveillé et est partie a l’assaut de l’Invincible Raison il a suivit son primarque jusqu’à la mort.

Krukesh, “Le Pâle”, capitaine de la 103e compagnie il est devenu capitaine en tuant l’ancien capitaine de ça compagnie. Il fera partie du Kyroptera de Sevatar et sur ces ordres fuira devant l’arriver de la flotte des dark angel.

La XIXe légion, la Raven Guard

Alastor Rushal, Capitaine de la 89e compagnie, le corbeau c’est un Raven Guard qui a été capturer et torturer par Sevatar avant de changer de camps et d’être intégrer au night lord. C’est pour moi un total mystère j’en ai jamais entendu parler ailleurs…

Personnel de la VIIIe légion

Ekra Trez, Mangeur de Rêves : le mangeur de cauchemar, c’est l’archiviste personnel de Curze, il est la pour calmer les cauchemars de Curze et l’aider à garder le peux de raisons qu’il lui reste.

Les Night Lord

A la base Curze a utilisé la violence pour tenir la planète par la peur mais après qu’il ait quitté Nostramo pour la grande croisade, on lui a envoyé des tueurs et des condamnés comme recru. Du coup les night lord ont commencé à s’adonner a la violence par plaisir, c’est du moins se que pense Curze.

Pour Sevatar ça a toujours été le cas, la légion est le reflet du primarque et même lui prend du plaisir à torturer les gens.

Le gant rouge : C’est une marque pour avoir trahis sont primarque, et ça représente une condamnation a mort en attente.
Les Ultramarine reprendront le concept avec le casque rouge mais pour les crimes plus léger.

Le Kyroptera: c’est le conseil de Curze au sein de ça légion, il est constitué de sept capitaine mais il va être décimé au court de la croisade de Tharmas. Il sera reformer par Sevatar mais sera une nouvelle fois décimé à la fin de la croisade.

Conclusion

ADB qui deviendra plus tard le narrateur attitré des night lord nous fait plonger dans la psychologie d’une des légions les plus sombres du 31 eme millénaire, mais pas seulement.
Il met fin a la croisade de Tharmas et nous éclaire sur Sevatar et Curze mais aussi sur l’organisation des night lords et sur ce qui poussa Curze à détruire Nostramo.
C’est sans conteste le meilleur récit de ce recueil et peut être le meilleur depuis le début de l’Hérésie.
Ce que j’ai particulièrement aimer dans ce récit c’est qu’on est vraiment dans le camp des rebelles et que pour une fois ça se passe vraiment mal. Les seuls autres nouvelles ou on se retrouvait a avoir un récit seulement du point de vue hérétique se passait toujours bien. Ici malgré le fait qu’on est du coté des « méchants » on se prend a les apprécier^^.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Coup de théâtre à Thramas ! Après des mois à s’échanger des insultes sur le Discord primarquiel (qui mérite donc bien son nom), Lion El’Jonson et Konrad Curze en viennent (à nouveau, remember ‘Savage Weapons’) aux mains. Et, cette fois-ci, ce duel se termine de façon sans équivoque par une victoire de Simba, qui égorge, étripe, empale, épile (à sec) et ébouriffe son frangin jusqu’à ce que l’ultime PV de ce dernier commence à choper un rhume. Après un moment de grâce tragique pendant lequel le temps suspend son vol, et à peine gâché par le refus du Nighthaunter de se mettre en PLS malgré les injonctions de son frère1, le seigneur de la nuit (pas Michou hein) s’écroule finalement au sol dans un « Gasp ! By jove ! Par Toutatis ! Mama mia ! Ventre saint gris ! Je suis mouru ! » lourd de conséquence. Un petit selfie duckface avec le presque cadavre, et Lionel décale, convaincu d’avoir enfin vaincu cet ennemi tenace.


Notre histoire passe ensuite dans une pièce enténébrée de l’Excoriator, vaisseau Night Lords où se trouve le salon d’esthétique de Curze. À l’intérieur, trois mystérieux individus discutent de sujets graves. Il s’agit des survivants du Kyroptera, le Mournival de la 8ème Légion, qui se réunit traditionnellement dans l’obscurité2, et qui doivent désormais décider du devenir de cette dernière. Si Kurze a été récupéré en plus ou moins un seul morceau de la surface de Shoel, son état est en effet désespéré, et ses forces ont subi une correction mémorable de la part des Anges. Pour l’heure, la seule option qui reste aux survivants est de se replier dans les ténèbres pour panser leurs plaies, avant de pouvoir songer à revenir stalker les loyalistes. Ces sombres – à tout point de vue – conciliabules sont toutefois interrompus par l’arrivée inespérée d’un autre membre du club, le Premier Capitaine Sevatar, mis en retard par son action d’arrière-garde ayant permis à d’autres rescapés de s’enfuir du champ de bataille. Un vrai héros, lui. Comme à son habitude, Jago ne mâche pas ses mots, et annonce tout net la couleur à ses collègues du Comex : il est hors de question qu’il laisse la Légion guéguerroyer plus longtemps contre les lionceaux, et qu’importe ce qu’en dit l’honneur. Ne trouvant pas d’oreille attentive ni d’épaule amicale vers lesquelles se tourner, il s’en va en grommelant, non sans avoir balancé sa célèbre lance sur la table de la réunion, ce qui surprend un peu le Capitaine Var Jahan. Il sait en effet que cette arme contient une balise de téléportation dans son manche, et… feinte du Père Lafeinte ! Une escouade de Terminators de l’Atramentar arrive sans crier gare, et flingue sans ménagement les pauvres Malithos et Cel Herec. Var Jahan, qui était champion de 50 mètres dans son ancienne vie, parvient à sortir de la salle, et est épargné par un Sevatar magnanime, mais bien décidé à reprendre en main la Légion. Il s’octroie donc les pleins pouvoirs, et nomme son propre Kyroptera parmi ses « potes » Légionnaires, incluant même un Raven Guard renégat et aphone dans l’auguste assemblée. Voilà une politique diversité dont bien des Conseils d’Administration du CAC 40.000 devraient s’inspirer.


Nous suivons pendant quelques jours la nouvelle vie de Sevatar, rythmée par des visites régulières à l’infirmerie où Curze passe son temps à rebooter ses systèmes, au grand désarroi des Apothicaires de garde, des discussions stratégiques avec ses pairs quant au futur des Night Lords, que le Premier Capitaine voudrait fortement décentraliser, et des prises de bec avec Ekra Trez, le Mange-Pêché personnel du Nighthaunter3, qui, de son aveu même, n’a pas super bien fait son travail récemment. À la fois confident, thérapeute et Xanax humain du Primarque, Trez a pour fonction de vider la tête de Curze de ses idées et rêves les plus noirs, ce qui lui avait permis de fonctionner plus ou moins normalement jusque là. Les derniers temps ont toutefois été difficiles, comme en témoignent les monceaux de cadavres défigurés et démembrés qui jonchent les quartiers privés de Konrad, ce qui n’empêche pas Sevatar de les squatter pour organiser ses petites réunions de direction. On apprend à cette occasion que le nouvel surhomme fort de la Légion souffre d’une affliction secrète, contre laquelle il lutte en s’empêchant de dormir. Et ce n’est pas l’énurésie. Et, bien qu’il trouve la tendance de Trez à l’appeler par son petit nom au lieu de lui donner du Premier Capitaine, comme le voudrait le protocole, totalement crispante, il épargne toutefois l’agaçant psyker pour tenter une expérience visant à tirer Kurze de sa cadavérique catalepsie. Il lui faudra pour cela « ouvrir des portes qu’il ne pourra plus refermer »…


…Car Sev’ est un psyker qui ne s’assume pas, mais qui accepte de sortir son potentiel du placard dans lequel il l’avait relégué pour entrer en contact avec l’esprit de son père. Cette plongée dans les abysses lui permet ainsi de revivre l’enfance pour le moins difficile du petit Konrad, alternant entre lectures de Kant, Hobbes et Machiavel et séances de torture, meurtre et cannibalisme. La projection s’arrête au moment où le Batman de Nostramo reçoit la visite de Pépé et de quatre de ses frères, et où il s’aperçoit de la présence d’un voyeur dans ses souvenirs. Ayant menacé Sevatar de lui révéler sa destinée, ce que le Capitaine souhaiterait éviter, si possible, et taillé le bout de gras avec son fils préféré, ou en tout cas, le moins détesté, à propos de la déchéance de sa Légion, Curze éjecte l’apprenti sorcier de sa psyché au moment même où sonne l’alerte générale. Les Dark Angels ont retrouvé la trace de leurs cousins, et ils ne sont (toujours) pas contents.


Les Night Lords n’étant pas vraiment en position de livrer la belle (de nuit) en l’état, Sevatar ordonne la dispersion générale de la Légion, dont le destin sera de ne plus jamais se rassembler. Pendant que ses frères partent faire des bêtises dans le Warp, notre héros rassemble cinquante vaisseaux autour du Nightfall et fonce sur l’ennemi pour gagner du temps. Son but est de transpercer la flotte adverse pour pouvoir s’éclipser à son tour pendant que les Dark Angels feront une marche arrière… et cela fonctionne presque. Un grain de sable aux cheveux gras et aux dents effilées du nom de Konrad Curze, enfin réveillé, décide en effet de venir se glisser dans les rouages de ce plan bien huilé, forçant son vaisseau à se diriger droit sur l’Invicible Reason pour un safari suicidaire. Ne pouvant pas laisser son père se faire tuer sans réagir, Sevatar n’a d’autre choix que d’ordonner à l’Atramentar de se téléporter sur le vaisseau amiral des Dark Angels, pendant que lui se retrouve à faire du stop pour se rendre sur place. La lose. Heureusement, il peut compter sur le soutien sans faille de la chef d’escadron Taye Karenna, possible cousine éloignée du héros, qui l’autorise à enfourcher son starfighter pour une traversée mouvementée jusqu’au pont d’atterrissage des loyalistes. Une fois sur place, et après avoir nettoyé le vomi dans son casque, le Prince des Corbeaux4 trace une route sanglante dans les coursives du vaisseau ennemi, et parvient enfin à rejoindre ses hommes et son Primarque, engagés dans un dernier carré furieux au milieu de la salle de collection de bigoudis du Lion.


Ce combat inégal et peu réfléchi ne pouvant se terminer que d’une seule façon, Sevatar se retrouve finalement au trou, en compagnie des quelques survivants Night Lords de l’échauffourée. Seule consolation pour les renégats, Curze a réussi à disparaître dans les profondeurs de l’Invicible Reason en utilisant ses super pouvoirs de lâche. C’est déjà ça. La situation reste tout de même compliquée et précaire pour Sevatar et ses ouailles, mais comme le dit la chanson : « ♫ Noir c’est noir, il me reste l’espoir… ♫ »


1: C’est assez drôle en fait. Même si j’en doute, je pense que la VF aurait dû traduire ça par « Tombe. Tombeuuuuh ! »


2: Cela remonte à l’époque héroïque où les premiers Night Lords avaient oublié de payer leur facture d’électricité au Mechanicum. Une tradition fondatrice.


3: Là aussi, c’est plutôt comique.


4: Un titre dont il a hérité du fait de son attachement pour ces oiseaux, qu’il nourrissait du temps de sa jeunesse sur Nostramo avec des petits bouts de p…équenauds. Le pain blanc est très mauvais pour eux, c’est bien connu.

Avis

Poursuivant sur sa lancée nocturne, Aaron Dembski-Bowden met sa plume au service d’une Légion délaissée de l’Hérésie, et livre un tableau sans concession des Night Lords à la fin de la Croisade de Thramas. Pour le dire simplement, tout dans de 'Prince of Crows' est plus abouti, plus fouillé et plus passionnant que l’amuse-bouche que constituait 'Savage Weapons' (et qui était déjà très bien, c’est dire le niveau). En plongeant dans les arcanes de cette Légion semblable à nulle autre et mettant sur le devant de la scène les personnages tragi-comiques – dans le sens littéral du terme – de Sevatar et Konrad Curze, ADB joue habilement des sentiments du lecteur envers ces antihéros absolus, qui, malgré leurs tendances au meurtre, à la torture et à la tromperie, restent toutefois très attachants. Ceci est particulièrement vrai du Premier Capitaine Night Lords, aussi bien capable de faire assassiner de sang froid ses rivaux pour une simple divergence de point de vue, ou de tuer des enfants pour en nourrir ses corbeaux de compagnie ; que de rester en arrière-garde pour permettre à ses frères de s’enfuir, ou à risquer sa vie pour secourir son Primarque. Si on ajoute à cela son sens de la répartie et son goût pour les blagues absurdes, on tient sans doute l’un des Space Marines les plus intéressants de la GW-Fiction, loin devant les fades paladins loyalistes clonés en masse par la BL. De son côté, Kurze est dépeint en monstre sensible, dont les motivations honorables ont été perverties par l’environnement impitoyable dans lequel il a grandi. En ceci, le Nighthaunter est peut-être l’incarnation parfaite du futur Imperium de son Père : un cauchemar sanguinaire où la fin justifie toujours les moyens. Dernier personnage d’importance, la pilote Taye Karenna (et ses copains voilés) apporte un éclairage bienvenu sur l’organisation de la Légion, qui malgré sa réputation effroyable et ses crimes atroces, peut compter sur le support d’une foule de serviteurs et suivants humains. Si ADB ne prend pas ici le temps d’explorer en détails ce paradoxe, il donne envie d’en apprendre plus sur la mentalité et les motivations du personnel non Astartes des Night Lords, qui devrait avoir toutes les raisons du monde de la galaxie pour déserter, et ne l’a pourtant pas fait.


Si 'Prince of Crows' brille grâce à ses personnages complexes et fascinants, cette novella vaut aussi le détour en matière de fluff. Écrite pour réaliser la jonction entre la fin de la Croisade de Thramas et l’arc de l’Imperium Secondus, elle se paie également le luxe de poser les bases de l’organisation (ou plutôt, la non-organisation) des Night Lords au cours des millénaires suivants, et, surtout, donne un aperçu passionnant de la terrible enfance de Konrad Curze sur Nostramo, des méthodes qu’il a utilisées pour faire revenir l’ordre sur sa planète, et sa rencontre fatidique avec l’Empereur et ses frères. En quelques dizaines de pages, Dembski-Bowden brosse un portrait fouillé et nuancé du Primarque justicier, être perverti et torturé… mais qui bénéficie de circonstances atténuantes. Un des aspects les plus intéressants de ce flashback fondateur, qui aurait eu sa place dans un roman Primarques, est à mes yeux la discussion entre Sevatar et son père génétique à propos de la déchéance des Night Lords, qui ne serait que le miroir de celle de son commandant. Cette relation d’amour-haine entre Primarque et légionnaires est caractéristique de l’approche d’ADB des Légions qu’il aborde dans ses écrits (cf le dialogue entre Khârn et Argel Tal dans Betrayer), et lui permet de donner une profondeur supplémentaire à des factions que d’autres auteurs présentent comme de simples vilains en armure énergétique.


Derniers aspects positifs à mettre en avant, la construction et le rythme de l’histoire donnent vraiment envie de savoir comment cette dernière se poursuit et se termine, faisant d’ADB un publicitaire de talent pour les travaux de ses petits camarades. Si Abnett n’avait sans doute pas besoin de ce coup de pouce pour son 'The Unrembered Empire' (bien qu’il ne s’agisse pas de son meilleur bouquin, si on en croit les retours), Haley ('Pharos'), Thorpe ('Angels of Caliban') et Annandale ('Ruinstorm') peuvent remercie leur petit camarade pour ce relais efficace, qui a je pense dû les aider à vendre quelques copies de leurs bouquins. Bref, une des meilleures novellas de l’Hérésie, qui peut justifier à elle seule l’achat de toute anthologie dans laquelle elle figure. C’est dit.

Fluff

Night Lords (Organisation) : Le Kyroptera est une instance de direction regroupant 7 Capitaines de la Légion (rq : l’équivalent du Mournival des Sons of Horus ou du Trident des Iron Warriors). Ses membres se réunissent dans l’obscurité. La Legio Ulricon est rattachée aux Night Lords, et sa flotte utilise des chasseurs Starfighter de classe Wrath. Un quart de la flotte de la Légion a été détruite par les Dark Angels lors de la bataille de Sheol, pendant laquelle Konrad Curze fut gravement blessé.

Night Lords (Culture) : Le patrimoine génétique de Konrad Curze blanchit la peau et noircit l’iris. Le salut traditionnel de la Légion consiste à toucher sa poitrine avec une main en forme de griffe. C’est un signe de soumission, indiquant le don symbolique de son cœur à son supérieur. Les duels à mort entre Capitaines et Sergents sont communs dans la Légion, même avant l’Hérésie, et permettent de faire évoluer la hiérarchie.

Night Lords (Personnages nommés) : Le Premier Capitaine Jago Sevatarion (Sevatar), Commandant de l’Atramentar, la 1ère Compagnie et élite des Night Lords dont les membres se battent en armures Terminator. Les Capitaines et membres du Kyroptera Jexad, Shoma, Ithillion (tués pendant la croisade de Thramas), Malithos, Cel Herec (tués par l’Atramentar sur l’ordre de Sevatar), Var Jahan, Ophion, Krukesh, Tovac Tor et Naraka. Ekra Trez, ou le Mange-Pêché (Sin-Eater) est un Psyker chargé de purger Konrad Curze de ses pensées les plus noires.

Night Lords (Vaisseaux nommés) : Le Nightfall, vaisseau amiral de la Légion. Le Praxis Mundi, la Lady Sapienta, l’Aeternum Dread, le Throneless King, l’Obfuscate, et le Blade in the Back, détruits pendant la Croisade de Thramas. Le Quintus, le Dusk’s Daughter, le Covenant of Blood (futur vaisseau de Talos Valcoran), l’Excoriator, le Shroud of Eventide et le Tenebor.

Night Lords (Campagnes) : La pacification d’Arvaya (114ème Compagnie), l’assujettissement de 809-5 (13 ème Compagnie), réalisé sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée.

Dark Angels (Vaisseaux nommés) : L’Invincible Reason, vaisseau amiral de la Légion. Le Star of the First Legion et le Pridemark.

Primarques : Ils possèdent des organes supplémentaires par rapport aux Space Marines.

Schéma de Construction Standard : Il en existe un pour la construction des Barges de Bataille Space Marines.