Pariah

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

Nous y voici enfin ! Douze ans après la publication du premier roman de la série Inquisition, nous atteignons la trilogie finale. Je m’avance un peu en disant cela, car en 2012, à la sortie de Pariah, personne n’imaginait qu’en 2025, nous attendrions encore le dernier tome...
Quoi qu’il en soit, Dan Abnett nous livre cette troisième trilogie en revenant à une narration à la première personne. Ce choix peut déstabiliser le lecteur, car le personnage principal, Bequin, en sait moins que nous sur les événements en cours.
Voyons donc ce que nous réserve ce premier volume.

L’Histoire du Livre

Dans la cité de Queen Mab, rien n'est vraiment ce qu'il paraît. Paria, espionne et agente de l’Inquisition, Alizebeth Bequin est tout cela à la fois… et pourtant, elle n'est rien de tout cela. Énigmatique, même pour elle-même, elle se retrouve prise entre deux inquisiteurs, Gregor Eisenhorn et Gideon Ravenor, anciens alliés devenus ennemis. Tous deux s’affrontent dans un jeu d’ombres contre un adversaire aussi mystérieux que mortel.
Convoitée par l’Archennemi et traquée par l’Inquisition, Bequin se retrouve au cœur d’un complot dont elle ignore la nature et la finalité. Aidée par un groupe hétéroclite d’alliés, elle doit percer les secrets de son passé si elle veut survivre à une bataille où la frontière entre amis et ennemis devient dangereusement floue.

L’Histoire avec un grand H

Note : Encore une fois, Abnett opte pour une narration à la première personne, comme si Bequin écrivait ses mémoires. Ce choix rend le résumé plus complexe.

Première partie : Reine-Mab
Alizebeth "Beta" Bequin est une orpheline née à Reine-Mab. Elle a grandi à la Scholam Orbus, l’un des nombreux orphelinats de la cité. À son douzième anniversaire, elle est transférée à l’Académie de Meyzendieu.

Mais Meyzendieu est une institution particulière : sous couvert d’une académie, elle cache un centre de formation de l’Inquisition destiné aux parias. Car oui, Beta Bequin est une paria. Pendant dix ans, elle y apprend à maîtriser ses pouvoirs, ainsi que les techniques de combat et d’infiltration pour devenir une agente parfaite de l’Inquisition.

À 23 ans, alors qu’elle approche de la fin de sa formation et doit bientôt intégrer l’Inquisition, un incident majeur bouleverse sa vie. Voriet, un membre du Cognitae, une secte chaotique, s’introduit dans Meyzendieu mais est éliminé in extremis grâce à l’intervention de Bequin.
Peu de temps après, une psyker s’infiltre sous couverture dans l’académie. Alors que Bequin la découvre, une attaque massive détruit Meyzendieu. Tout le personnel reçoit l’ordre de se disperser et de se cacher. Bequin fuit aux côtés de Judika Sowl, un ancien pensionnaire revenu enquêter sur les infiltrations.

Deuxième partie : Une marchandise très convoitée
Tandis qu’elle tente de contacter d’autres survivants, Bequin suit les protocoles d’urgence de Meyzendieu : reprendre une ancienne identité et se fondre dans la population.

Mais elle est traquée par la famille Noctilus (Blackwards en VO), d’anciens alliés de Meyzendieu qui cherchent à tirer profit de la chute de l’institution. Elle est sauvée de justesse par Renner Lightburn, un Maledyctus, envoyé par la directrice de Meyzendieu pour la protéger.

Tout ne se passe pas comme prévu. Alors qu’ils se dirigent vers un point de rendez-vous sécurisé, Bequin est capturée par les hommes de Balthus Noctilus, patriarche de la maison Noctilus, qui prévoit de la vendre à l’Ecclésiarchie.

L’Ecclésiarchie de Reine-Mab souhaite utiliser Bequin comme arme contre le Roi Jaune et, pour cela, s’est alliée aux Word Bearers. Cependant, Bequin s’avère bien plus puissante que prévu. Lors d’un test impliquant un texte écrit en Enuncia, la cathédrale commence à s’effondrer. L’intervention d’un Grael aggrave la situation, et Bequin ne doit son salut qu’à une série d’interventions providentielles.

Après avoir fui la cathédrale, elle retrouve Renner et Judika, gravement blessé. Ensemble, ils se réfugient chez un ancien contact de Beta, le peintre Constant Shadrake, qui les conduit chez son mécène.

Troisième partie : Fuguefièvre

Le mécène en question est Alace Quatorze, dernière représentante d’une lignée autrefois prestigieuse. Mais Alace a un objectif : elle doit ouvrir un accès à Reine-Mab pour un mystérieux commanditaire, et le temps presse.

Bequin et Judika sont son dernier espoir. Elle les livre donc à son employeur : Teke le Souriant, un Emperor’s Children. Teke reconnaît immédiatement en Judika un membre des Huit, la garde rapprochée du Roi Jaune, et l’exécute sans hésitation. Avant qu’il ne puisse s’en prendre à Bequin, Balthus Noctilus arrive avec ses alliés Word Bearers. Un affrontement éclate entre les Space Marines.

Dans le chaos, Soeur Bismillah, une ancienne employée de l’orphelinat de Bequin, intervient avec un groupe d’inconnus pour la sauver. Ces inconnus ne sont autres qu’Eisenhorn, Nayl et Medea (qui se faisait passer pour Bismillah depuis vingt ans).

Eisenhorn révèle une vérité glaçante : l’académie de Meyzendieu était en réalité dirigée par le Cognitae. L’attaque qui l’a détruite avait été menée par l’Inquisiteur Ravenor et son équipe. Depuis près d’un siècle, Eisenhorn traque le Roi Jaune, tandis que Ravenor cherche à éradiquer les cellules du Cognitae pour le forcer à se révéler.

Eisenhorn demande l’aide de Bequin, qui propose un plan : Renner Lightburn doit l’escorter jusqu’à Eusebe Mordaunt, la directrice de Meyzendieu.

Sur le chemin, ils sont attaqués par Teke, qui a survécu à sa rencontre avec les Word Bearers. Cette fois, il est vaincu grâce à l’intervention de Deathrow, un veilleur des rues qui s’est montré plusieurs fois providentiel pour Bequin au fil des années. Lorsqu’elle insiste pour savoir qui il est, il finit par répondre : "Je suis Alpharius."

Arrivée au rendez-vous, Bequin découvre que Renner a été manipulé : ce n’est pas Eusebe Mordaunt qui les attend, mais Patience Kys, sous les ordres de Ravenor. Ce dernier veut également son aide pour vaincre le Roi Jaune… mais surtout pour neutraliser Eisenhorn.
Bequin refusant de coopérer, Ravenor l’enferme.

C’est alors qu’elle rencontre le dernier membre de l’équipe d’Eisenhorn : Cherubael, qui a été envoyé pour la libérer des geôles de Ravenor…

Personnages

Personnel de Meyzendieu et du Cognitae

Ebon Nastrand : À la tête de l’académie depuis plus d’un siècle au moment du raid de l’Inquisition. On ignore s’il a été capturé, s’il a réussi à s’échapper ou s’il est mort lors de l’attaque.

Eusèbe de Mordaunt : Responsable de la logistique et enseignante en infiltration. Elle a probablement été tuée ou capturée durant le raid, car Patience Kys usurpe son identité pour tendre un piège à Beta Bequin.

Thadeus Saur : Maître d’armes de l’académie, en charge de la formation martiale des élèves. C’est lui qui a tué l’interrogateur Voriet et qui a donné le signal de dispersion des élèves lors de l’attaque. Son sort après ces événements reste inconnu.

Personnes au service du Roi Jaune

Judika Sowl : Après avoir terminé sa formation à Meyzendieu, il s’est fait implanter un Huit, puis a été possédé par une entité nommée Grael Magent. Il parvient à fuir l’attaque de l’Inquisition avec Bequin et l’aide également à s’échapper de la cathédrale du Ministorum. Cependant, grièvement blessé, il finit par être tué par Teke, un Emperor’s Children à la recherche de l’entrée de la Cité de Poussière pour le compte de Fulgrim.

Famille Noctilus/Blackwards

Balthus Noctilus : Chef de la famille Noctilus, il voit dans la chute de Meyzendieu une opportunité de s’émanciper de l’influence du Roi Jaune et d’en tirer profit. Il passe un accord avec le Ministorum local et leurs alliés Word Bearers, s’engageant à leur livrer des Pariahs formés par le Cognitae.Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu : Beta Bequin se révèle bien plus redoutable qu’anticipé, et l’intervention des Emperor’s Children ainsi que de l’Inquisition vient contrecarrer ses plans.

Word Bearers et Ministorum

Pontifex Urba : Totalement sénile et sombrant dans la folie avec l’âge, il a laissé la direction de l’Église à ses subordonnés, qui en ont profité pour l’évincer de toute prise de décision.Malgré tout, afin de sauver les apparences, Urba continue de participer aux grandes messes et aux cérémonies du Ministorum.Lors de l’interrogatoire de Bequin, il est pris d’une vision et lui transmet un message destiné à Eisenhorn, l’avertissant des apparences trompeuses et des raccourcis dangereux.

Scarpac : Chef du groupe de Word Bearers allié à l’Adeptus Ministorum et à la famille Noctilus. Il est venu pour capturer un Pariah et surtout s’emparer de l’Enuncia afin de l’utiliser contre le Roi Jaune.Cependant, Bequin parvient à s’échapper. En la poursuivant, il croise Teke, l’Emperor’s Children. Leur affrontement tourne à la catastrophe pour Scarpac, qui disparaît à jamais des chroniques.

Emperor’s Children et famille Quatorze/Glaw

Constant Shadrake : Peintre de la ruche Reine-Mab, son art était influencé par l’utilisation d’un verre de vision déformant la réalité et imprégné par l’Immaterium.
Bequin avait enquêté sur lui lors d’une mission pour Meyzendieu. Après la chute de l’académie, il l’aide à s’échapper et lui permet de se cacher dans le manoir de la famille Quatorze, qui patronne son travail depuis des années.
Malheureusement, Alace Quatorze s’était jouée de lui : elle ne cherchait qu’à capturer un Pariah pour le compte des Emperor’s Children. Il est tué lors de la confrontation.

Alace Quatorze (alias Alace Glaw): Dernière descendante de la famille Glaw, elle s’est exilée sur Sancour dans l’espoir de trouver un accès à la Cité de Poussière pour ses alliés, les Emperor’s Children.
Elle échoue dans sa quête, tandis que Bequin découvre l’entrée par inadvertance, ce qui met brutalement fin à son alliance avec les Emperor’s Children.

Teke, dit « le Souriant » : Space Marine des Emperor’s Children, il est venu sur Sancour pour localiser l’entrée de la Cité de Poussière et permettre à sa légion d’attaquer la base du Roi Jaune.
Il affronte Scarpac et deux de ses lieutenants, qu’il élimine sans difficulté, mais il finit par être mis hors de combat par Deathrow après avoir été surpris en voyant son véritable visage.

Autres

Renner Lightburn : Maledictus condamné par le Ministorum à expier ses péchés passés. Après une enfance dans la rue, il est formé pour devenir gardien de la cathédrale de Reine-Mab.
Un jour, alors qu’il est de garde, il laisse entrer une jeune fille poursuivie par une foule enragée qui voulait la lyncher. Cette fille était une psyker, et pour ce crime, Lightburn est condamné à devenir un maledictus. Depuis, il accepte n’importe quelle mission pour tenter d’expier sa faute.
C’est ainsi qu’il accepte la tâche confiée par Patience Kys (qui se fait passer pour Eusèbe de Mordaunt) : retrouver Bequin et la ramener saine et sauve.
Après avoir rempli sa mission et protégé Bequin jusqu’à son retour auprès de Patience Kys, il réalise qu’il a été dupé. En guise de récompense, sa mémoire est effacée.

Groupe Eisenhorn

Gregor Eisenhorn : Il apparaît peu, mais il est revenu au sommet de sa forme – et même au-delà. Il enquête sur Sancour depuis vingt ans, cherchant un moyen de stopper le Roi Jaune. N’ayant pas encore trouvé comment le débusquer, il reste discret et mène ses investigations dans l’ombre.
Cependant, après l’attaque de l’académie par les forces de Ravenor, il sort de l’anonymat pour sauver Beta à plusieurs reprises, et chaque fois, il se montre nettement plus puissant que ses adversaires, même lorsqu’il s’agit de Space Marines.

Médéa Betancore, alias Sœur Bismullah : Depuis vingt ans, elle a infiltré l’Orphelinat servant de centre de recrutement au Cognitae et veille sur Bequin sans jamais attirer l’attention.

Harlon Nayl : Il a rejoint Eisenhorn lorsque ce dernier a commencé à recruter une nouvelle équipe pour sa mission finale. Il a vieilli et n’est plus aussi rapide qu’avant, mais il reste un combattant redoutable, capable de vaincre n’importe quel adversaire – sauf un démon ou un Space Marine.

Chérubael : Depuis l’éveil d’Eisenhorn à Gershom, il est totalement docile et suit ses ordres sans résistance. Eisenhorn le considère comme un membre à part entière de son équipe, ce qui, paradoxalement, semble ravir le démon.

Deathrow, alias Alpharius : Dernier ajout au groupe d’Eisenhorn et sans doute le plus surprenant. Deathrow est un Veilleur, sans doute le plus tristement célèbre d’entre eux.
Les Veilleurs sont d’anciens guerriers génétiquement modifiés, survivants d’anciens conflits, devenus des machines à tuer incapables de se réinsérer dans la société. Ils ont été envoyés garder les sanctevoies des zones interdites de la ruche.
Bequin utilise souvent ces passages pour se déplacer discrètement, sans jamais réaliser que Deathrow surveille ses déplacements et dissuade les autres Veilleurs de l’attaquer.
Il s’avère que Deathrow travaille pour Eisenhorn et que son véritable nom est Alpharius.

Groupe Ravenor

Gideon Ravenor : Il a fini par accepter l’offre de l’Inquisition et s’est lancé à la poursuite d’Eisenhorn. En réalité, il a pris conscience du danger que représente le Cognitae et a accepté de traquer Eisenhorn dans le but d’enquêter sur cette secte.

Darra Voriet : Comme Eisenhorn l’avait deviné, il travaillait pour l’Inquisition et avait été envoyé pour l’espionner. Il a ensuite tenté d’infiltrer l’académie du Cognitae, mais a été tué.
Sa mort pousse Ravenor à donner l’assaut contre l’académie, déclenchant ainsi toute la suite des événements.

Patience Kys : Après avoir participé à l’assaut de l’académie, où elle a failli être tuée par Beta, elle lui tend un piège et parvient à la capturer pour la livrer à Ravenor… avant que cette dernière ne s’évade.

Kara Swole : Elle fait une brève apparition dans ce livre, mais elle est toujours fidèle à Ravenor et en veut à Eisenhorn d’être devenu un hérétique.

Cognitae / Inquisition

Beta Bequin : Elle est la fille génétique d’Alizebeth Bequin, qui faisait autrefois partie de la suite d’Eisenhorn et dont le corps en stase avait disparu (probablement volé par le Cognitae).
Elle a grandi à la Scholam Orbus, un orphelinat de Reine-Mab, avant d’être sélectionnée pour intégrer l’académie de Meyzendieu et devenir une Pariah au service de l’Inquisition.
Mais toute sa vie s’effondre lorsque l’académie est détruite lors d’un raid ennemi. Pourchassée, enlevée et presque tuée par plusieurs factions rivales cherchant à s’emparer d’elle, elle est finalement sauvée par Eisenhorn. Elle comprend alors qu’elle a été manipulée depuis sa plus tendre enfance : elle n’a jamais été formée pour servir l’Inquisition, mais pour devenir un outil du Cognitae. Déterminée, elle décide de rejoindre Eisenhorn dans sa traque du Roi Jaune, espérant ainsi mettre fin à la conspiration.

Académie de Meyzendieu

En VO Maze Undue, traduit en Mayzendieu pour conserver la relation phonétique avec le premier nom du lieu, Maison de Dieu. C’est une école où sont formés les Pariahs destinés à devenir agents du Cognitae. Elle a entraîné plusieurs générations d’Intouchables, dont Beta Bequin, avant d’être découverte par l’inquisiteur Ravenor et détruite.

Grael et Huit

On en apprend un peu plus sur les Graels et les Huits. Le Cognitae a fourni au Roi Jaune des Pariahs spécialement entraînés pour recevoir un Huit (Eight en version originale). Le Huit est une sorte de petite araignée blanche à huit pattes, ingérée par le Pariah, qui lui permet de devenir l’hôte d’un Grael (voir The Magos pour la définition du Grael). L’un des effets secondaires du processus est que le Huit prend le contrôle de son hôte.

Familles Noctilus/Blackwards

Puissante famille marchande du secteur Scarus, elle n’hésite pas à se salir les mains. Les Noctilus peuvent tout obtenir, à condition d’y mettre le prix. Parmi leurs clients, on trouve la famille Glaw, le Cognitae et même le Roi Jaune. Mais avec la chute de Meyzendieu, le chef de la famille Noctilus y voit une occasion de s’émanciper et de devenir un acteur majeur du jeu qui se joue sur Sancour. Malheureusement, leur alliance malheureuse avec le Ministorum et les Word Bearers causera leur perte.

Conspiration du Ministorum et des Word Bearers

Officiellement, Reine-Mab et Sancour sont des mondes impériaux sous l’autorité d’un gouverneur, mais dans les faits, ils sont sous le contrôle du Roi Jaune. Pour tenter de reprendre l’avantage, le Ministorum local décide de se procurer des Intouchables et de leur enseigner l’Enuncia afin de former une armée capable d’attaquer le repaire du Roi Jaune. Mais un tel projet nécessite des alliés. C’est ainsi qu’ils concluent une alliance avec Scarpac, des Word Bearers. La destruction de la cathédrale et la mort d’une grande partie du clergé mettront un coup d’arrêt définitif à cette conspiration.

Conspiration des Emperor’s Children

Alliés de longue date de la famille Glaw, les Emperor’s Children envoient un représentant sur Sancour pour tenter de localiser l’entrée de la Cité de Poussière. Apparemment, c’est sur ordre de Fulgrim que Teke se met en quête de la Cité de Poussière. Contrairement aux Word Bearers, les Emperor’s Children ne recherchent pas l’Enuncia pour son pouvoir, mais simplement parce qu’elle pourrait leur fournir un moyen d’entrer dans la Cité. Malheureusement pour eux, Teke ne parvient pas à garder Bequin sous son contrôle et perd ainsi leur seule chance de trouver la Cité.

Maledictus

Les Maledictus forment la caste la plus basse de Sancour. Une personne peut devenir Maledictus en choisissant d’être jugée par un tribunal ecclésiastique plutôt que par un tribunal civil. Si elle est reconnue coupable d’un crime grave, elle est condamnée à accomplir toute tâche qui lui sera assignée pour le reste de sa vie, dans l’espoir de racheter ses fautes. Les Maledictus n’ont pas le droit d’avoir de foyer et doivent vivre de l’aumône et de la charité des autres. Ils ne peuvent posséder aucun bien en dehors de ce qui est strictement nécessaire à leur survie et à l’accomplissement de leurs tâches. Leurs actes d’expiation sont tatoués sur leur corps. En général, un Maledictus porte quelques phrases tatouées, rarement plus d’une douzaine. Renner Lightburn, lui, a le corps entièrement couvert de tatouages.

Conclusion

Cinq ans ce sont écoulé entre Ravenor Rogue et Pariah et au moment ou j’écris cette chronique (en 2025) j’ai pu bénéficier des nouvelles sorties dans le 10 : Conclusion Cinq ans se sont écoulés entre Ravenor Rogue et Pariah, et au moment où j’écris cette chronique (en 2025), j’ai pu bénéficier des nouvelles publiées dans le recueil Magos, paru six ans plus tard.

Sans ces nouvelles, et surtout Magos, je dois avouer que le lecteur a dû être pris au dépourvu par de nombreux éléments.

La narration à la première personne nous présente une Bequin encore plus perdue que nous. Abnett est conscient que le lecteur connaît déjà une grande partie de ce que Bequin va découvrir, mais il a prévu de la faire rattraper son retard au milieu du deuxième volume de la trilogie.

Malgré tout, en faisant appel à d’anciens compagnons et ennemis, Abnett parvient rapidement à replonger le lecteur dans l’histoire. Et bien que ce roman soit avant tout un tome de transition, destiné à poser le décor, il contient suffisamment de scènes d’action pour empêcher le lecteur de s’endormir.

Un dernier point qui m’a fait sourire

On entend souvent les auteurs de la Black Library dire que lorsqu’ils ont la possibilité d’écrire leur propre histoire dans un coin reculé du 41e millénaire, ils ont carte blanche… à une seule condition : ne pas utiliser de personnages majeurs de l’univers ni influer sur l’histoire officielle.

Abnett, lui, ne semble pas concerné par cette règle. Il invoque le Roi Jaune, Fulgrim, Alpharius, Lilean Chase, et intègre même l’Hérésie d’Horus ainsi que le Siège de Terra pour introduire certains personnages et éléments de background.

Abnett ne se sent pas concerner par ça, il invoque le roi jaune, Fulgrim, Alpharius, Lilean Chase, et utilise même l’harasie d’horus et le siege de terra pour introduire certains personnages et certains element de background.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvezretrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Je me battrai, avec mes petites lames d’argent, si il le fallait. Je rejetais simplement la notion dans mon esprit que c’était un combat que je ne pouvais pas gagner. Je le savais, mais je l’ignorais. J’avais besoin de confiance en moi et de voir clair, pas d’un pessimisme rationnel. J’en descendrais autant que je pouvais.

Paria où le livre de l’inattendue. Mettez toutes vos attentes de côtés car de toutes manières, le roman les dépassera à tous les niveaux. Premier tome d’une nouvelle trilogie censée clôturer le cycle de l’Inquisition par Dan Abnett, Paria nous transporte dans la vaste cité de Queen Mab, une ville ou rien n’est ce qu’il semble être. Un crédo qui sera aussi imposé au lecteur, perdu pendant la majeure partie du roman.

Censé n’être que le journal personnel d’Alizebeth Bequin, personnage ayant fait parti de l’équipe d’Eisenhorn rappelons-le, le livre nous fera revivre son enseignement en tant que Paria et agent de l’Inquisition avant de se poursuivre avec nos deux inquisiteurs favoris, devenus ennemis. Je ne peux malheureusement que difficilement aborder l’histoire de ce livre tant le moindre détail pourrait en ruiner tout l’intérêt. Vous remarquerez d’ailleurs que la quatrième de couverture reste très vague en ce qui concerne les évènements qu’il s’y passe. Le premier quart du livre se concentrera donc sur l’adolescence de Bequin au Maze Undue, une école appartenant à l’Inquisition, tandis que le reste du livre nous fera vivre une partie de chasse contre notre héroïne, traquée pour ses capacités, mais pas seulement.

Les personnages qui l’accompagneront seront surprenants, mais aussi très attachants, chacun ayant son propre background. Ma préférence ira vers Lightburn, un homme portant un lourd fardeau, qui accompagnera et protégera Bequin au péril de sa vie afin d’alléger sa conscience. D’autres personnages bien mystérieux seront de la partie, comme cet homme massif se battant au côté d’un chien contre des Space Marines du Chaos. Bien évidement, le simple fait de révéler son nom ruinerait une de mes révélations favorites. Les détails vous seront donc donnés au compte-gouttes, les motivations personnelles des personnages ayant évidement un impact sur la raison pour laquelle ils sont impliqués dans cette histoire. Bequin ne pourra véritablement faire confiance à personne, l’incertitude et la réserve étant sa meilleure arme de survie.

Du côté de nos inquisiteurs, l’identité des membres de leur équipe ne sera pas dévoilée avant que Sieur Abnett n’en ait décidé autrement. Un plus qui rajoutera encore beaucoup aux affrontements qui dès lors ne nous disent pas qui est exactement impliqué dans le conflit. Les scènes d’action ne sont pas au centre du roman, préférant chuchoter des complots à l’oreille du lecteur, malgré cela nous aurons droit à certains passages marquants comme un assaut sur … je m’égare pardon.

Dan Abnett signe ici le livre le plus surprenant qu’il m’ait été donné de lire dans l’univers Warhammer 40K. Vous serez véritablement perdu dans cette histoire dont les tenants et aboutissants ne vous seront révélés que dans le dernier quart du livre. Une partie que l’on dévorera avec un plaisir coupable tant il est impossible de s’arrêter lorsque les révélations pleuvent et que les pièces du puzzle commencent à se mettre en place. Tout le talent mis à profit pour écrire sur l’Alpha Légion et ici confirmé par l’auteur lorsqu’il s’agit de nous surprendre.

Ce livre n’a répondu à aucune de mes attentes car ces dernières étaient, pour ma part, complètement différentes. Il a su néanmoins les transcender et m’offrir une expérience de lecture rare. Ne vous attendez donc pas à d’épiques moments de batailles entre Ravenor et Eisenhorn, leur nom n’étant pas même prononcé pendant les 3 premiers quarts du livre. Ravenor VS Eisenhorn, publicité mensongère ? Non car il vous faudra deviner les rares apparitions qu’ils feront, toujours avec une classe folle. Certaines fois, la seule mention de Thorn ou Talon suffira à vous donner la chair de poule. Mais une chose est certaine, au plus vous devinerez la présence de nos inquisiteurs et au plus vous vous demanderez si vous n’avez pas mal interprété les faits.

L’intensité du livre va crescendo, Dan Abnett nous offrant encore et toujours plus d’éléments à insérer dans une trame qui ne semble plus avoir aucun sens. Rassurez vous car l’auteur maitrise bien son récit et vous donnera la clef vous ouvrant la porte de la compréhension, mais pour cela il faudra être patient et tenté d’interpréter chaque signe, chaque phrase et de mettre en relation les personnages entre eux. Nul doute que vous allez être perdu pendant les 200 premières pages du livre qui vous maltraitera aussi mal que l’est Bequin. Un sentiment extrêmement jouissif.

Le rythme du livre est assez insaisissable dans le sens où l’on ne sait jamais trop ce qu’il va arriver en tournant une page. Néanmoins, l’ennui jamais ne point et les chapitres, plutôt courts (en moyenne de 5 à 10 pages), permettent de garder en éveil toute notre curiosité. Il est important de noter qu’alors que l’on pouvait très bien lire la trilogie de Ravenor avant celle d’Eisenhorn, ce livre-ci requerra d’avoir au préalable lu les 6 tomes précédents.

Paria, un roman monumental qui vous coupera le souffle et qu’il est très difficile d’aborder sans spoiler dans cette critique. Un concentré de complots, de personnages légendaires sur fond d’Inquisition. Un must read.

Les plus

Abnett n’écrit pas un énième roman sur l’inquisition mais se renouvèle avec une impertinente facilité.

Une chronologie et une ligne de temps qui ne va pas vous laisser indifférent, mais je n’en dirai pas plus.

Une histoire très riche, entre complots et inquisition.

Le livre ne se concentre véritablement pas sur l’action met nous gratifie de scènes toujours aussi impressionnantes.

Les rares apparitions de nos inquisiteurs sont une sorte de cerise sur le gâteau.

L’utilisation du « je » fait encore des merveilles et l’on a vraiment l’impression que la vie de Bequin a existé.

Un culte du Chaos et un méchant toujours pas clairement identifié à la fin du roman, les suppositions vont bon train.

Les moins

Lire les 2 trilogies précédentes sera obligatoire pour pouvoir rester dans la course, mais le jeu en vaut la chandelle.

Conclusion

En tant que premier tome de la trilogie de Bequin, Paria est plus qu’excellent, c’est un monument à couper le souffle. En mettant simplement l’histoire en place, Abnett a déjà fait beaucoup plus que nécessaire. L’attente va être longue avant la sortie de Penitent.