Old Wounds New Scars

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Alivia Sureka, la perpétuelle, laissée par l’empereur pour garder le portail de Molech, arrive enfin dans le système Sol, à bord du vaisseau de réfugiés où elle et ses filles adoptives avaient embarqué.

L’histoire avec un grand H

Plus le vaisseau se rapprochait de Terra et plus Sureka faisait des rêves nostalgiques de son passé avant la guerre, avant la grande croisade… Mais ils se finissaient toujours en cauchemars.
Mais cette fois c’était diffèrent, elle avait aussi rêvé de John Gramaticus, elle n’avait pas revu son amant depuis des siècles, depuis Kaboul en fait, avant que le Tsar ne détruise la ville. Mais elle avait des soucis plus urgents que tout ça, elle devait trouver le capitaine et décider comment ils allaient arriver dans le système Sol sans se faire détruire à la sortie du Warp. Cela faisait 2 ans maintenant que le navire avait quitté Molech et c’est grâce à elle que les gens étaient encore en vie. Alivia Sureka avait organisé la vie dans le vaisseau et fait au mieux pour que tout se passe bien, mais le vaisseau l’équipage et les passagers étaient à bout de souffle et il fallait vite arriver.
Bien que le capitaine Sulaiman respecte beaucoup Alivia pour ce qu’elle a fait avec les civils de son navire, il est hors de question qu’il écoute un simple civil lui dire comment arrivrt dans le système Sol et il refuse de l’écouter.
En plus de ça, Alivia est persécutée par une voix qui l’appelle dans sa tête. Elle finit par comprendre que c’était John Gramaticus qui lui proposait son aide pour rejoindre Terra. En fait John lui propose de l’aider à arriver sur Terre sans encombre en échange de la position d’Ollanius Personne qu’il a perdu de vue depuis Calth, mais elle refuse de lui révéler où se trouve Oll.
Devant l’imminence de la catastrophe, alors que le vaisseau de réfugiés translate dans l’espace réel, et ce retrouve dans la ligne de tir d’une grande partie de la défense du système Sol. Et a la grande surprise d’Alivia Sureka, les force de défense terrestres stoppent leur attaque et leur permettent d’atterrir sur Terra.
Une fois sur Terra, elle est accueillie par Khalid Hassan qui veut l’amener voir son maître…

Perpétuel

Alivia Sureka est née dans le nord de l’Ecosse, elle a été une grande voyageuse, elle a escaladé Olympus Mons sur Mars, nagé dans l’océan de Talassar dans le monde d’Ultramar. Elle connait l’empereur, John Gramaticus, le Sigilite et Ollanius Personne.
Même si elle a servi l’empereur pendant longtemps, elle est atterrée de voir qu’on le considère comme un dieu.

John Gramaticus : L’énorme révélation de cette nouvelle. Après quelques révélation mineures : il a été l’amant de Sureka, il a rencontré pour la dernière fois Ollanius à Bézier, on arrive à du très lourd.
Il promet à Sureka qu’il peut leur avoir un sauf-conduit pour entrer dans le système Sol, et effectivement, quand leur vaisseau translate dans le système Sol, l’intervention de Gramaticus permet de stopper l’attaque. Gramaticus a contacté Khalid Hassan et son maitre Malcador… Il doit être bien vu par le Sigilite parce que contacter le Sigilite et le faire arrêter une attaque en un instant…

Conclusion

Énorme nouvelle, je la connaissais sans l’avoir lue et je n’imaginais pas l’implication de Gramaticus et ses connexions avec le Sigilite ou ses hommes. A voir si, comme tout ce qu’a écrit McNeill, ses autres nouvelles seront réutilisées plus tard.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Après s’être échappée de Molech avec homme et enfants, la pépée (Perpétuelle et Psyker) Alivia Sureka a patienté de longs mois dans des conditions de promiscuité inconfortables que le Molech’s Enlightenment traverse la galaxie pour rejoindre Terra. Alors que ça commence à sentir bon l’écurie (ou bien est-ce simplement une conséquence de mettre 30.000 personnes en vase clos pendant deux an), les nuits de celle que ses co-passagers appellent Sainte Liv – à son grand agacement, elle aurait préféré Liv Tyler – se font de plus en plus agitées. Elle rêve ainsi de sa vie passée sur ce qui n’était alors que la Terre, il y a plusieurs millénaires de cela, le tout entrecoupé de métaphores animalières où l’Empereur lui apparaît comme cerf (ce qui est toujours mieux qu’un gnou) pourchassé par une meute de loups. Pour ne rien arranger, une voix mystérieuse s’invite à intervalles de plus en plus réguliers dans sa tête, et émet des jugements de valeur tout à fait déplacés sur la qualité de ses visions. C’est beaucoup pour une seule femme, reconnaissons-le.

Pour se changer les idées et prendre des nouvelles fraîches de l’avancée du périple du Molech’s Enlightenment, Alivia décide d’aller rendre une visite de courtoisie au capitaine du vaisseau (Sulaiman). Ce dernier lui apprend que le destroyer n’est plus qu’à quelques encâblures du la porte élyséenne, un des accès principaux du système solaire, ce qui est certes appréciable, mais aussi et surtout très dangereux. Alivia doute en effet qu’un vaisseau en provenance d’un système tombé entre les griffes du Maître de Guerre soit accueilli les bras ouverts par la flotte solaire, quand bien même il ne serait occupé que par des fidèles sujets de l’Empereur, comme c’est ici le cas. Son argumentaire ne parvient toutefois pas à convaincre Sulaiman, qui la fait gentiment mais fermement mettre à la porte par son service de sécurité après que la donzelle ait aggravé son cas en engueulant tout fort la voix qui continue à geindre dans sa tête, ce qui est une chose très rassurante de la part d’un Psyker en train de traverser le Warp, comme on s’en doute.

N’ayant rien de plus urgent à faire, Alivia finit par s’isoler dans un coin pour percer à jour le mystère de la voix (sans doute bulgare, du coup), et il s’avère que c’est son ex, lui aussi Perpétuel et Psyker, John Grammaticus, qui cherchait à la recontacter. Comme la dernière fois qu’ils se sont vus, Monsieur l’a laissé enfouie sous les décombres du bar de Kaboul où le couple avait ses habitudes après qu’un malheureux tir d’artillerie ait atteint le rade, les premiers échanges sont un peu tendus. Toutefois, après avoir évoqué le bon vieux temps, et notamment ces vacances mémorables à Béziers, Grammaticus finit par cracher le morceau : il a absolument besoin de retrouver Oll Persson, qu’il a « perdu de vue » depuis les événements de Calth, et doit pourtant amener jusqu’à Terra pour servir de botte secrète à Pépé. Le perpétualisme étant un milieu assez fermé, sans doute que sa bonne amie Alivia pourra lui fournir un tuyau utile ?

À cela, la réponse simple est « non », car notre héroïne n’a pas la moindre idée d’où ce vieux Persson s’est planqué depuis Béziers (ils sont partis à trois). Mais comme Madame est une chicaneuse, elle fait croire à Grammaticus qu’elle sait où le troisième larron se trouve, mais n’est pas disposée à lui passer cette info, na. Ceci fait, elle met fin à l’échange télépathique et trouve un moyen de se représenter devant Sulaiman pour plaider à nouveau sa cause et obtenir que le retour dans le système solaire se fasse par l’entrée de service plutôt que par la grande porte. Elle arrive cependant trop tard pour empêcher le Molech’s Enlightenment de se jeter dans la gueule du loup, et, lorsqu’à peu près 78,439 vaisseaux de guerre attendant l’arrivée d’Horus et de sa flotte avec le doigt sur la gâchette du macrocanon leur balancent une volée de missiles en guise de salutation, elle se rend compte qu’elle ne tient pas tant que ça à savoir ce qu’il arrive à un Perpétuel qui se ferait réduire en cendres dans l’espace (une expérience fascinante). Fort heureusement, Johnny Grammy a le bras long maintenant qu’il est revenu aider son Pépé, et grâce à un coup de fil tête urgent et en échange de la localisation de Persson (un problème pour future her), il parvient à stopper le feu d’artifice avant qu’il ne soit trop tard.

La nouvelle se termine avec l’arrivée de la petite famille recomposée d’Alivia dans le spatioport de la Porte du Lion, et le rembarrage ferme mais poli du larbin (Khalid Hassan) envoyé par Malcador servir de taxi à la smala. Quoi de plus normal que de faire un peu de tourisme de l’apocalypse en toute liberté avant que l’état de siège soit déclaré, pas vrai ?

Avis

Graham McNeill se frotte à l’exercice délicat de l’arc mineur feuilletonné (ça fait classe dit comme ça), sur le modèle de ce que l’incomparable Dan Abnett a tenté, et en grande partie réussi, avec Oll Persson et John Grammaticus dans cette même Hérésie. Cela est peut-être dû à mon ignorance crasse de qui était Alivia Sureka au moment où j’ai lu pour la première fois ‘Old Wounds, New Scars’, mais je n’ai pas trouvé le résultat très réussi. McNeill nous balance certes quelques bribes sur le passé (aussi bien proche que trèèèèès lointain) de son héroïne, mais il n’a pas l’élégance ou l’efficacité d’Abnett pour aider le tout venant à raccrocher les wagons des épisodes précédents. Si on passe outre ces considérations séquentielles, l’intrigue de la nouvelle n’est pas non plus exempte de tout reproche, ou, dit autrement, est d’une simplicité et d’une linéarité absolue. On comprend à la conclusion de l’histoire qu’il s’agissait surtout pour l’auteur de positionner un de ses personnages perpétuels récurrents au bon endroit et au bon moment pour faire avancer son arc narratif1, mais je ne suis pas convaincu que dédier une nouvelle entière à cette péripétie très moyenne d’un rôle secondaire (pour le dire poliment) était absolument nécessaire.

1 : Ce qui semble avoir été le cas, Alivia Sureka reprenant du service dans ‘Fury of Magnus’.