Marienburg’s stand

De Les Archives Infinies
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle est une préquelle à la chute d’Altdorf, et chose étonnante, ce n’est pas le même auteur qui a été choisi pour écrire les deux histoires. Guymer, s’étant plutôt cantonné aux Skavens et à Gotrek, voyons ce que cela donne ici.

L’histoire du livre

La Fin des Temps approche. Lorsque la mort s’abat sur la ville libre de Marienburg, sous la forme des hordes du Chaos menées par le redoutable Glottkin, les citoyens rebelles doivent s’unir pour contenir l’ennemi. Une aide inattendue surgit : celle du gangster vampire Mundvard le Cruel. Mais les citoyens de Marienburg pourront-ils l’accepter ? Seront-ils damnés par leur alliance avec les vils morts-vivants, ou donneront-ils leur vie – et leur âme – au Chaos ?

L’histoire avec un grand H

Le capitaine Van Gaal, commandant du Meesterhand, un galion de Marienburg, prend la mer de nuit sur la Mer des Griffes. Il compte piller les épaves après la victoire attendue de la flotte elfique contre celle du Chaos.

En approchant d’un champ de débris, ils découvrent les restes d’un navire fait d’un bois blanc étrange. Bientôt, une odeur de chair pourrie monte du vent, et une ombre massive se profile à l’horizon. Le capitaine comprend trop tard : les elfes ont été vaincus, et une immense flotte ennemie se dirige droit vers Marienburg.

Caspar Vosberger, noble influent de la ville, observe le port avec inquiétude. Tout semble sous contrôle, mais les mauvaises odeurs portées par le vent du nord et les lueurs étranges sur le fleuve l’inquiètent au plus haut point.

Le capitaine Alvaro Cazarro, chef d’une compagnie de mercenaires tileans, dirige des manœuvres militaires simulées… qui virent soudain au véritable chaos. Des vagues de brume noire, des cris, et des ordres paniqués annoncent l’attaque d’une vaste armée norscaine, déjà à quai.

Le Vloedmuur, gigantesque muraille protégeant l’embouchure du Reik, est anéanti par des projectiles magiques. La flotte ennemie – composée de navires pourris et surnaturels – envahit la ville, menée par un immense vaisseau appelé le Greenwolf. Bien que la flotte de Marienburg riposte, les défenses s’effondrent sous l’assaut pestilentiel.

Dans son manoir, le vampire Mundvard observe la destruction. Sa compagne, Alicia von Untervald, lui reproche son inaction. Finalement, il accepte d’utiliser le Tome Noir de Vlad von Carstein. Ensemble, ils réveillent les morts de Marienburg.

Squelettes, zombies et esprits vengeurs surgissent partout pour combattre les envahisseurs. Alors que la bataille atteint les rues principales, les forces de Mundvard affrontent le gros des troupes de Nurgle.

Le capitaine Cazarro, bien que blessé et mourant, mène un dernier assaut héroïque. Surgit alors le Glottkin, un monstre aux trois corps fusionnés, général de Nurgle. Il détruit les morts-vivants et s’avance vers Mundvard.

Mundvard invoque un esprit de guerre, libère son terrogheist et engage un duel épique contre les trois frères Glottkin. Il réussit à tuer le mutant Ghurk, mais est mortellement blessé par Otto, le guerrier à la faux. Avant de mourir, il est jeté dans le fleuve Reik, dont les eaux consument l’essence des vampires. Sa volonté s’éteint, et son armée s’effondre.

Le noble Caspar Vosberger, à cheval, tente de fuir vers l’Empire pour prévenir Altdorf. En chemin, il croise Engel van der Zee, désormais zombifié, et est jeté à terre.

Le vampire Mundvard, à moitié mort, monte alors le cheval de Caspar. Il murmure que la guerre n’est pas finie, que l’ennemi a déjà vaincu Marienburg, mais que la revanche viendra à Altdorf.

Conclusion

Eh bien, David Guymer s’en sort plutôt bien dans un registre où on ne l’avait pas beaucoup vu à l’époque (depuis, il s’est rattrapé sur Age of Sigmar). La nouvelle est bien rythmée, avec un sentiment oppressant d’urgence, d’horreur, et d’impossibilité de redresser la situation.
En connaissant un peu la Black Library, on attend une petite lueur d’espoir à la fin de la nouvelle… mais même le messager envoyé à Altdorf se fait tuer.
Plus je lis d’histoires de Guymer, plus je me dis qu’il aurait dû écrire pour la collection Horreur.