Malleus

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

Malleus est le deuxième roman de la série Eisenhorn, publié en décembre 2001, seulement six mois après le premier volume. (Eh oui, à l’époque, la Black Library ne faisait pas attendre ses lecteurs entre deux tomes d’une même série.) Ce roman nous plonge dans la suite des aventures et de la carrière d’Eisenhorn au sein de l’Inquisition.

L’histoire du livre

Un siècle après avoir récupéré le Necroteuch alien, Gregor Eisenhorn est devenu l’un des agents les plus célébrés de l’Inquisition impériale. Mais lorsqu’une figure de son passé revient le hanter et qu’il est impliqué dans une grande tragédie dévastant le monde de Thracian Primaris, l’univers d’Eisenhorn s’effondre autour de lui. Le démon Cherubael est de retour et cherche à détruire l’inquisiteur – que ce soit par sa mort ou en le tournant au service des Dieux Sombres.

L’Histoire avec un grand H

Gregor Eisenhorn et sa suite sont en mission sur Lethe Onze, à la poursuite de Beldame Sadia, une trafiquante d’armes xenos. Avec l’aide de son complice Pye, une empoisonneuse talentueuse, Sadia parvient à contaminer Eisenhorn. Désormais, il doit impérativement l’arrêter pour récupérer l’antidote.

Un affrontement acharné s’ensuit, au prix de lourdes pertes. Plusieurs membres de la suite d’Eisenhorn sont tués, et son interrogateur, Ravenor, est gravement blessé. Alors qu’Eisenhorn est sur le point de capturer Beldame, il est interrompu par l’intervention brutale du chasseur de sorcières Tantalid, qui l’accuse d’hérésie. Eisenhorn échappe de justesse à la mort grâce à Medea Betancore, qui a repris la place de son père, Midas, après la mort de ce dernier.

Peu après, Eisenhorn est convoqué sur Thracian Primaris pour assister au triomphe du maître de guerre Honorius, de retour de la croisade Ophidienne.

Malgré son mécontentement face à cette convocation, il est contraint de s’y rendre. À son arrivée sur Thracian Primaris, il est prévenu par son ami Titus Endor : le Grand Inquisiteur Osma, de l’Ordo Malleus, semble décidé à l’éliminer. Intrigué, Eisenhorn décide de rencontrer son supérieur, Rorken, pour comprendre la situation.

Il découvre alors qu’un an auparavant, un inquisiteur a failli être tué par le démon Cherubael, qui l’a épargné en croyant qu’il s’agissait d’Eisenhorn. Bien que Rorken ait tenté d’étouffer cette affaire, l’Ordo Malleus s’est saisi de la rumeur et, sous couvert de raisons politiques, en profite pour enquêter sur un membre de l’Ordo Xenos.

Accompagné de Rorken, Eisenhorn assiste au défilé en l’honneur de Honorius. Mais la cérémonie tourne au carnage lorsqu’une force inconnue attaque la foule, causant des milliers de morts, y compris au sein du haut commandement impérial. L’Inquisition elle-même subit des pertes immenses, perdant plus de cent inquisiteurs.

Pire encore, plusieurs psykers ennemis particulièrement puissants, qui avaient été capturés et envoyés sur Thracian Primaris pour interrogatoire, parviennent à s’échapper.

Eisenhorn découvre que tout cela faisait partie d’un plan orchestré par le maître de Cherubael, qui avait besoin de ces psykers pour un projet secret. Mais l’intervention de Cherubael et le départ précipité d’Eisenhorn pour le poursuivre offrent à Osma l’occasion parfaite pour déclarer Eisenhorn hérétique et mobiliser les forces de l’Ordo Malleus contre lui.

Après une traque haletante qui le mène jusqu’à Cadia, Eisenhorn réalise qu’il n’est pas encore assez puissant pour vaincre Cherubael. Traqué par l’Inquisition, il décide de disparaître pour préparer une arme capable de tuer le démon ou, à défaut, de bannir son hôte possédé.

Pendant plus d’un an, Eisenhorn s’éloigne progressivement de ses principes puritains pour adopter des méthodes radicales. Il sollicite l’aide de Pontius Glaw, qu’il avait fait emprisonner par un allié du Mechanicus, et va même jusqu’à se faire forger une épée démoniaque.

Lorsque ses préparatifs sont terminés, Eisenhorn fait appel à ses derniers contacts fiables au sein de l’Inquisition. Sur vingt personnes contactées, seules quatre répondent à son appel. Avec ces alliés, renforcés par un contingent de la Garde Impériale, ils lancent un assaut contre la base secrète de Quixos, un ancien inquisiteur tombé dans un radicalisme extrême. Après des combats acharnés et la perte de presque toutes leurs forces impériales, Eisenhorn parvient à vaincre Cherubael et à tuer Quixos.

Les fouilles menées dans le repaire de Quixos révèlent ses intentions : il tentait de fermer l’Œil de la Terreur en surchargeant des copies des pylônes de Cadia avec une puissance psychique immense. Cependant, cette méthode aurait causé une catastrophe : non seulement elle n’aurait pas fermé l’Œil, mais elle aurait détruit Cadia et ses pylônes, fragilisant encore davantage l’Imperium.

Avec la mort de Quixos et la révélation de ses plans, Eisenhorn est réhabilité et lavé de toute accusation. Cependant, cette victoire lui laisse un goût amer : Cherubael a finalement obtenu ce qu’il voulait. Le corps possédé qui l’enfermait dans le Materium a été détruit, lui rendant sa liberté.

Deux ans plus tard, Eisenhorn, ayant volé le Malus Codicium sur le cadavre de Quixos, parvient à invoquer Cherubael dans un nouveau corps possédé, qu’il enchaîne au plus profond des prisons de son domaine. Car personne ne manipule Gregor Eisenhorn sans en subir les conséquences.

Personnage

Gregor Eisenhorn
Inquisiteur de l’Ordo Xenos, Eisenhorn a vue ça carrière décollé après les évenement du Necroteuch (qui se sont déroulé 100 ans plus tot), il a monté toute une organisation et emploie des centaines de personne mais il c’est aussi fait des énnemie puissant parmi l’inquisition.
A cause des manigance de Cherubael, l’Ordo Maleus l’accuse d’hérésie et veux le jugé mais Eisenhorn n’a pas de temps a perdre avec ça s’il veut mettre un therme a la conspiration de Quixos.
Avec l’aide de Pontus Glaw qu’il n’a toujours pas livrer a l’inquisition il va se faire fabriquer des armes pour vaincre Chérubael et son maitre. Mais encore une fois après vaincus les suppots du chaos, Eisenhorn cache le Malus Codicius et réinvoque Cherubael pour le garder prisonnier…

Cherubael
Démon asservi et ennemi récurrent d’Eisenhorn. Cherubael cherche à manipuler Eisenhorn pour qu’il le libére. En effet Cherubael a eu une vision dans laquelle il voit son salut dans Eisenhorn.
Il va donc permetre a Eisenhorn de suivre la piste de Quixos et le laisser devenir assez puissant pour le vaincre.
Malheureusement pour lui il n’avait pas prévus qu’Eisenhorn serait rencunier et le réinvoquerait pour le remettre en prison dans le corps d’un possédé.

Quixos
Ancien inquisiteur qui a disparue pendant plus d’un sciecle. Tout le monde le pensais mort.
Il a toujours eu des tendance radical mais il a finit par aller trop loin et c’est laissé corrompre par le chaos.
Il c’est fiser pour mission de refermer l’œil de la terreur. Il a trouvé le moyen de le faire.
Il veut utilisé la puissance de psycher alpha pour l’insufler dans les pilonne de Cadia, cela devrais créer une résonnance capable de refermer l’œil de la Terreur.

Malheureusement il y’a un petit inconvenient a cette technique c’est que ça va detruire totalement Cadia. (avec le recule et en tant que lecteur on sait que c’est une ruse du chaos. Une fois que Cadia a explosé plus rien ne retiendra l’œil de la terreur, et la cicatrice pourrat fendre la galaxie.)

Il va se faire tuer en duel par Eisenhorn.

Alizebeth Bequin
Bequin est une pariah et au vue de son utilité pendant l’affaire du Necroteuch, Eisenhorn a eu l’idée de créer un groupe de pariah pour pouvoir assisté l’inquisition dans ces missions.
Bequin est devenu le bras droit d’Eisenhorn et c’est retrouver a la tête du Discollegium, un rassemblement de pariah qui sert Eisenhorn et qui loue ces services a d’autres inquisiteurs.

Eisenhorn est secrètement amoureux d’elle et elle est ça confidente et son soutient psycologique.
Elle voit qu’il s’engage de plus en plus dans le Radicalisme mais elle ne le juge pas et le soutient quand il est accusé d’etre un hérétique.

Harlon Nayl
Chasseur de prime de la planete Loki dans le secteur Scarus, il rejoint la suite d’Eisenhorn et devient un des membres importants de celle-ci.
C’est le monsieur muscle de la bande mais ce serait une erreur de croire qu’il n’est que ça, il est inteligent et peut se montrer subtile quand la mission le demande.
Loyal jusqu’au bout, il restera fidele a Eisenhorn quand celui-ci se retrouvera accusé d’hérésie.

Godwyn Fischig
Entrée au service d’Eisenhorn poendant l’affaire du Necroteuch, il est devenu un des piliers de son organisation dans les années qui ont suivit. Il aurait été parfait pour devenir interrogateur puis inquisiteur mais c’était un homme d’action qui avait horreur de l’aprentissage ce qui l’a cantonné a un poste d’homme de main.
Fidele a l’extreme mais aussi puritain fanatique, il est la conscience d’Eisenhorn. Il va l’aider a s’evader quand ce dernier sera mis en prison mais il le prévient que si un jour il estime qu’il s’engage sur la mauvaise voit il le trouvera dresser devant lui.

Aemos
Le vieux scribe et conseiller d’Eisenhorn est toujours fidele au poste. Il est la pour demeler les intrigue et trouver des indices caché, comme par exemple aidé Geard Bure a trouver ou se cache le démon qu’il cherche a tuer.

Medea Betancore
Son père Midas Betancore c’est fait tuer par une petite frappe du nom de Fayde Thuring, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé.
Elle a par la suite rejoind l’organisation d’Eisenhorn comme pilote en remplacement de son père.
Elle reve secrettement d’un jour pouvoir venger son père et tuer Fayde Thuring.

Ravenor
Il est l’interrogateur d’Eisenhorn et un des psyker les plus brillant que ce dernier ait rencontrer.
Malheureusement pour lui, il va être grillevement blessé pendant les « atrocité de Thracian Primaris » (l’attaque qui a eu lieu pendant le triomphe marquand la fin de la fin de la croisade Ophidienne.
Malgré son corps estropié, l'intellect de Ravenor et son dévouement à ses devoirs sont restés intacts. Confiner sur son lit d’horpital puis dans un caisson le maintenenent en vie, il va continuer a travailler sur les indices trouvé par Eisenhorn pendant ces années de recherche de l'inquisiteur Quixos. Il va identifié la base secrete de Quixos sur Farness Beta ce qui va permetre a Eisenhorn de mettre un terme aux agissements de Quixos.

Arianhrod Esw Sweydyr
Epéiste de la planète Carthae, elle faisait partie de la suite de l’inquisiteur Eisenhorn et était l’amante de Ravenor. Elle va trouver la mort lors d’un combat contre un hémonculus drukhary.
A ça mort son épée aurait du être rendu a son peuple mais Eisenhorn c’est servit de cette arme quand il a fait forger une arme capable de bannir un démon.
C’est elle qui a enseigner l’art de l’épée Carthae a Eisenhorn : le Ewl Wyra Scyri.

Nathun Inshabel
Il est l’interrogateur de l’Inquisiteur Roban quand celui-ci se fait tuer pendant les insident de Thracian Primaris. C’est lui qui se rend compte que l’inquisiteur Lyko n’a pas tuer les psyker mais les a aider a fuir. Il rejoind la suite d’Eisenhorn et deviendra son interogateur après que Ravenor ait été grillevement blessé. Par la suite il va gagner ça rosette d’inquisiteur.

Geard Bure
Magos du mechanicus, c’est un ancien allié de l’inquisiteur Hapshant (le mentor d’Eisenhorn). Apres l’affaire du Necroteuch, Eisenhorn a confier la pierre renfermant Pontus Glaw a la garde de Bure.
Apres avoir été déclarer Extremis Diabolus, Eisenhorn est venu rencontrer Bure sur Cinchare. Il l’a aider a detruire un démon minéral du nom de Lith et lui a demander de lui forger un septre et une épée en suivant les indication de Pontus Glaw. En echange Bure devait faire un corps mechanique a Glaw.

Titus Endor
C’est un vieux collègue d’Eisenhorn, ils étaient interrogateur du même inquisiteur et son par la suite devenu tout les deux inquisiteur de l’Ordo Xenos. Malheureusement, il a commis quelques impaire pendant ça carrière et le grand inquisiteur Osma de l’Ordo Maleus l’a forcé a retourner ça veste et a espionné Eisenhorn dans le but de le faire tomber.
Malgré tout Endor reste quand même fidele a son ami et l’aidera sans ça mission contre Quixos.
Il se fera grillevement blessé pendant la bataille final et on ne saura donc jamais si il aurait executé Eisenhorn a la fin de la mission.

Pontius Glaw Son esprit est toujours stocker dans une pierre depuis plus de deux cents ans. A la fin de l’affaire du Necroteuch au lieu de remettre Glaw a l’inquisition pour qu’il soit interné et interogé, Eisenhorn l’a confié a Geard Bure, pour qu’il le garde en prison.

Apres avoir été vaincus une premiere fois par Cherubael, Eisenhorn vient interroger Glaw pour obtenir des information pour le vaincre. Il va prometre a Glaw de lui faire fabriquer un corps de métal pour y logé la pierre de stockage en échange de son aide.

Glaw va donc lui raconter son histoire et va lui dire comment bannir le démon.

Artéfacte

Barbarisater
C’est une puissante épée de force portée par Arianhrod Esw Sweydyr. Elle mesurait près d'un mètre et demi de long et appartenait a la tribut Sweydyr de Carthae depuis dix-neuf générations. Les pouvoirs de l'épée étaient renforcés par les capacités psychiques d'Arianhrod.

Après qu'Arianhrod ait été tuée, Eisenhorn a « hérité » de l’arme et était tenu de la rendre aux chefs tribaux de Carthae. Cependant, après que sa propre épée de puissance ait été brisée par Cherubael, Eisenhorn a fait reforger Barbarisater et y a fait gravé des des protections pentagrammiques spéciales et a amélioré les veines psychiques, pour augmenter l'efficacité de l'épée contre les démons.

Bien qu’elle ait sauvé la vie d’Eisenhorn et permis de bannir deux démons et de tuer Quixos la lame a été brisé et Eisenhorn l’a faite reforger dans une version plus courte de la forme d’une rapiere .

Le sceptre d’Eisenhorn
Au même moment ou il a fait graver Barbarisater, Eisenhorn c’est fait fabriquer un sceptre de force pour pouvoir frapper des démons. Pour la tête du sceptre, le Magos Bure a utilisé une partie cristaline du démon Lith.

Le Malus Codicius
C’est un grimoire de savoir interdit qui était en la possession de l’inquisiteur Quixos. Il en tirrait la plupart de ces pouvoirs et de son savoir.
Eisenhorn va subtilisé le grimoire après la mort de Quixos et s’en servir pour invoquer et contrôler Cherubael, il va aussi s’en servir pour augmanter son pouvoir et facilité son travaille.
Mais le Codicius est très puissant et il essaie de contrôler Eisenhorn….

Conclusion

Eisenhorn (et peut être Dan Abnett) continue ça plongé dans le radicalisme et GrimDark du 41eme millénaire. Il devient de plus en plus dur, manipulateur et cachotier. Il se raproche un peu plus de l’image que l’on se fait d’un inquisiteur de l’Imperium de l’Humanité.

Abnett commence a nous montrer des homme qui vivent sur le fil, qui protege l’humanité mais qui sont a deux doigts de perdre la leur en effectuant leur travail.
On voit les enjeux augmenté a mesure que le roman cycle de roman progresse.
Et même si on sait (ou du moins on imagine que ça va mal finir) on est pressé de connaitre la suite.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

   Je posai la gueule fumante du bolter contre ma propre tempe. Mon champ de vision était entièrement occupé par le visage rigolard de l’enfant, perché sur les genoux du Marine décapité et allongé sur le sol.

– C’est ça … vas-y …

Mon doigt se crispa sur la détente.

– Non…n-non…

– Si, pauvre idiot… si.

Le sang me coulait du nez Je voulais me laisser tomber à genoux, mais le monstre refusait de me laisser faire. Il voulait que je fasse une chose et une seule. Il me conjurait de le faire, il déchiquetait ma conscience.

C’était comme un hurlement strident, impossible à ignorer.

Je pressai sur la détente.

Malleus est le second opus de la trilogie d’Eisenhorn. Se passant plusieurs années après le premier livre, notre Inquisiteur va faire face à une affaire d’une ampleur inimaginable, impliquant Chérubael , le Démon rencontré dans Xenos, et bien plus encore, parcourant l’espace à la recherche de réponses, mais surtout pour la survie même de l’Imperium.

Une très courte intro, un premier chapitre accueillant Gregor Eisenhorn se battant sauvagement dans un lieu saint profané et souillé par de sombres rites, il n’y avait pas meilleur moyen pour démarrer ce livre. Une véritable catastrophe va en réalité être la cause du périple de notre héros.

C’était une catastrophe. Une terrible catastrophe. Et cela ne faisait que commencer.

Un moment clef pour Eisenhorn, comme pour Ravenor, narré d’une manière exceptionnelle comme rarement cela avait été fait auparavant. Cette impression que nous vivons l’incident de l’intérieur sera encore accentué par l’impression qu’Eisenhorn nous parle directement :

L’odeur du sang et des excréments monta jusqu’à moi. Je m’efforçais de ne pas vomir, sachant que je risquais de m’évanouir à ce simple effort.

Eisenhorn va (sur)vivre bien des choses, tantôt dans le déshonneur et le deuil, tantôt dans l’extrême violence. Il aura mal et sera amené à aller de l’avant alors que tous auraient abandonné dans de pareils moments. Son aventure le mènera jusque dans l’œil de la terreur, mais pas seulement. Et lorsque vous penserez avoir deviné une issue, détrompez-vous, car l’auteur a une réelle capacité à retourner les situations.

En parallèle, il sera appréciable de voir que l’équipe a été un peu renouvelée et que la nature des personnages a été conservée, ce qui faisait toutes la force des livres sur l’Inquisition jusqu’à présent. Les interactions entre eux semblent toujours très humaines alors que les mondes sur lesquelles ils évoluent en sont loin, glauques, sombres, et sans pitié.

La plume de Dan Abnett fait des miracles et étonne par la pertinence de ses mots. Il n’y a pas d’erreur, Dan Abnett donne le ton dès les premières pages et nous signifie à tous qu’avec ce livre il a encore beaucoup de ressources.

Les plus

La qualité de la narration dépasse toutes mes espérances.

L’aventure se lit d’un bout à l’autre et l’on comprend facilement les raisons qui ont poussé Eisenhorn et son équipe à agir. Pour une fois on ne se perd pas entre les personnages qui nous apportent en plus une grande diversité dans les scènes.

Malleus offre plus que quelques moments épiques, tous les chapitres du livre semblent indispensables, les longueurs étant rares.

Difficile de rendre honneur à l’ambiance globale du livre avec mes simples mots, alors disons seulement qu’elle est parfaite.

Les moins

L’œil de la terreur aurait mérité d’être plus exploité.

La fin est un peu trop expéditive et manque de profondeur.

Conclusion

Après un premier livre excellent, Dan Abnett nous en donne plus dans celui-ci. Malleus ne supplante pas seulement le premier, il supplante tous les autres livres de l’Inquisition.

Par Technoprêtre de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

je tiens d’abord à m’excuser, car mon précédent avis sur le premier tome de cette saga – Xenos – est des plus génériques à la relecture. J’en avais le sentiment mais Priad me l’a bien expliqué en me disant que sa critique avait l’excuse d’être ancienne et basée sur une lecture encore plus ancienne, alors que je venais juste de le lire. J’aurais donc du vous transmettre les qualités réelles de l’histoire, du style, et non pas des banalités sur la force des personnages et de l’univers mis en place par Dan Abnett.

Pourtant, après avoir lu Malleus ce second tome, je sens ce même travers poindre dans mon avis. Je vais donc vous expliquer pourquoi ces tomes sont pour moi difficilement critiquable dans l’esprit : ils sont trop bons.

Lisant en parrallèle les Fantomes de Gaunt, je compare naturellement les deux littératures, l’une de science-fiction militaire et l’autre de science-fiction policière ; sans compter les bons tomes de l’Hérésie d’Horus. Et même si c’est difficilement comparable, et très subjectif, je dirais que les tomes comme Imperium Secundus, Prospero Brule et la Bataille de Calth sont du Dan Abnett a 100% de ses capacités, 115% peut-être pour le premier. Gaunt est à coté plus dilué dans la foule de tomes, et oscille entre le 75 et 80% jusque-là. Mais quand on lis la saga de l’Inquisition, on comprend pourquoi l’auteur le considère comme son meilleur travail : il s’y donne à 150%. Tout est impecablement maitrisé, à un détail prêt sur lequel je reviendrais.

Je ne peux vous spoiler l’histoire car elle est en faite beaucoup trop longue, complexe et géniale pour en extraire le nectar en quelques mots. On retrouve Eisenhorn avec pas mal d’années en plus au compteur, et une équipe plus fournie et si bien construite et developpée. L’intrigue se déroule sur une multitude de planètes avec une multitude de méchants bien identifiés, yada yada yada… Pour essayer de l’expliquer un peu plus, je vais dévoiler un passage du livre, en restant vague sur les tenants et aboutissants :

A un moment de l’intrigue, Eisenhorn fais «escale» sur une planete minière à la recherche d’un de ses contacts à qui il a confié quelque chose à protéger. Descendu sur place en faisant usage de son don pour la dissimulation, il rencontre d’autres personnages aux ambitions non-définies. Suite à de multiples péripéties pleine d’action de bonne qualité, il rencontre son ami dans son fief et ils ont à peine le temps de célébrer leurs réunions qu’ils doivent combattre le Chaos.

Le tout fait presque 5 ou 6 chapitres de mémoire, mais tout y est si bien construit que c’est une véritable nouvelle dans le roman. Ces chapitres peuvent exister à part, peuvent être éludés en 5 phrases dans une ellipse de début de chapitre, mais sont ici incorporés assez habilement dans la trame. A l’inverse, une péripétie à propos d’un autre personnage est évoquée par Eisenhorn comme compilée dans un autre format, et on nous invite à le lire. Il n’y a pas d’indications sur le produit dans lequel on pourrait retrouver cette histoire aguichée de main de maitres, donc le sentiment de placement de produit est bizarre.

Cette histoire à part mériterait elle-même 1000 mots pour en décortiquer le sel, les bonnes choses comme la tactique brillante et badass pour vaincre l’ennemi, et les petits défauts comme la lenteur à se mettre en place (qui est justifiée dans un format à part, mais casse le rythme du livre). Vous comprenez maintenant que faire la critique de l’intégralité d’un tome de cette qualité en rentrant dans sa viande est un travail aussi dantesque que l’a été l’écriture de ce tome, en tout cas pour moi.

Je reproche néanmoins une thématique du choix et de la morale, au sens 41ème millénaire entre la Vérité impériale et le Chaos. Présente en fil rouge tout au long du roman, elle est bien amenée à plusieurs endroits, mais j’ai eu du mal à ressentir une vraie tension dans la plupart des passages le concernant. La fin donnant l’épilogue de la question m’a d’ailleurs beaucoup troublé dans son éxécution à vitesse sub-luminique. Mais c’est sans nul doute pour mieux l’apprécier dans Héréticus, ou je pressens encore une ellipse de nombreuses années au démarrage.

Je m’excuse donc si vous ne trouvez pas ici une opinion claire sur les qualité intrinsèques du tome, de son histoire ou de son style, mais on touche ici à la limite de mes capacités de critiqueur. C’est en partie pour cela que c’est bien un avis et non pas une critique, je suis trop bon public et encore inexperimenté dans mon analyse pour décortiquer d’aussi bons romans.

Conclusion

Malleus est tellement bon que j’en atteint mes limites, je ne saurais donc vous dire que de le lire pour l’apprécier autant que je l’ai fait.