Lords of Valour

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Bonjour à tous et bienvenue dans cette critique d’un nouveau recueil de nouvelles vintage : ‘Lords of Valour’. Publié en 2001, cet ouvrage, comme la plupart des anthologies sorties à cette époque par la Black Library, regroupe des histoires d’abord présentées au lectorat de la BL via les bimensuels Inferno ! On retrouve ainsi ici des nouvelles provenant des numéros #15 à #25, soit la période courant de novembre 1999 à juillet 2001. Si le titre et le quatrième de couverture nous annoncent une ligne éditoriale claire, et un recueil faisant la part belle aux chevaleresques défenseurs de la veuve et de l’orphelin (comme le magnifique spécimen en couverture, qui va bientôt découvrir qu’il ne fait pas bon prendre la pose/pause en pleine bataille lorsqu’on tourne le dos à ses ennemis), je peux ici vous annoncer qu’il n’en est rien. Il y aura certes pas mal de Bretonnie au menu, mais nous resterons sur une teneur en grimdark convenable, n’ayez crainte.


Les douze nouvelles rassemblées dans ces pages nous proviennent d’un aréopage d’auteurs distingués, dont les noms seront sans doute familiers au plus anciens/fidèles d’entre vous. Robert Earl et Gav Thorpe mènent la danse avec deux soumissions à leur actif, suivis par des vieux briscards (qui ne l’étaient pas vraiment à l’époque) du calibre de C. L. Werner, Gordon Rennie, Jonathan Green et William King. L’ouvrage qui nous intéresse aujourd’hui bénéficie également du concours de noms s’étant faits plus rares par la suite, comme Brian Craig, Ian Winterton, Ben Chessell, Neil Jones et Neil Rutledge. Bref, comme souvent dans les recueils de la BL, il y en aura pour tous les goûts, et si la valour n’attend pas le nombre des années, on peut cependant espérer que les 20 ans qui nous séparent de la sortie de cet opuscule lui ont permis de vieillir avec distinction. On verra bien.

Nouvelles en Anglais

Faith de Robert Earl
The Judas Goat de Robert Earl
A choice of Hatreds de C. L. Werner
Tybalt's Quest de Gav Thorpe
Ancestral Honour de Gav Thorpe
Who Mourns a Necromancer? de Brian Craig
Son and Heir de Ian Winterton
The Sound Which Wakes You de Ben Chessell
Portrait of my Undying Lady de Gordon Rennie
The Plague Pit de Jonathan Green
A Gentleman's War de Neil Rutledge
The Ultime Ritual de William King

Conclusion générale

…Et on a vu (shout out à la fin de mon introduction, il y a quelques milliers de mots plus haut). ‘Lords of Valour’ est représentatif de l’état de la GW-Fiction de son époque : beaucoup de liberté dans l’approche (comme le montrent les soumissions de Craig et Chessell), un biais très marqué en faveur des factions du Vieux Monde, et la lutte entre l’ordre et le Chaos ou la non-vie (Rutledge étant l’exception « 100% civilisée » venant confirmer la règle), et assez peu d’ambition en matière de storytelling (l’exception étant ici Ian Winterton et son fantastique ‘Son and Heir’), ce qui ne veut pas dire que l’on passe un mauvais moment en passant en revue ces vieilleries. Au contraire, je me suis surpris à réévaluer positivement mon jugement initial sur les histoires de cette anthologie à leur relecture, et le solde s’en trouve au final largement positif (Thorpe et Earl étant les seules vraies victimes de mon cruel jugement, et seulement à moitié pour le premier). J’irai même jusqu’à recommander ‘Lords of Valour’ par rapport à son prédécesseur, ‘Realm of Chaos’, qui compte à mes yeux davantage de nouvelles inintéressantes1 que ce présent opus. Si jamais votre cœur balance entre les deux (au niveau de la bourse, ça devrait être kif-kif), vous saurez ce que je vous recommande. Et si vous êtes disposés à patienter un nombre indéfini de mois/années, je pourrais même verser ‘Way of the Dead’ au dossier, pour disposer d’un panorama WFB infernal quasi-complet. Stay tuned folks…


1: Par contre, la seule présence des deux nouvelles d’Andy Jones le rend beaucoup plus fun que le somme toute très sérieux ‘Lords of Valour’.