Lord of the Night
Par Black Librarium
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Résumé
Ce roman sur les NL servira par la suite en partie de base de travail pour Dembski et son excellente trilogie. Bien que relativement ancien, son fluff est toujours d'actualité voir même à la page grâce à Dembski.
Précisons que ce roman est séparé en deux parties, 1 chapitre pour le NL suivi d'un chapitre pour une acolyte de l'inquisition. On retrouve un coté "pulp fiction" dans cette coupure et les actions en parallèle.
Partie NL:
Tout débute avec la chute d'un ancien croiseur sur un monde ruche gelé, ce qui est probablement une bonne occasion pour se remplir les poches grâce à son pillage
Malheureusement pour les pilleurs, ils volent un objet d'une importance (Corona nox) particulière au dernier occupant du vaisseau qui est un NL (Sahaal).
Pour cet acte, ils vont devoir mourir (et beaucoup souffrir). Un des pilleurs parvient tout de même à s'échapper avec son butin dans une cité ruche et, Sahaal n'aura d'autres choix que de se lancer sur ces traces et après 10'000 ans de stase il a la haine. What a Face
La traque va être sanglante, sale et avec un max de dégâts collatéraux Twisted Evil
On découvre une cité ruche dans son ensemble depuis les bas fonds jusqu'aux spires à mesure que le NL avance dans son... enquête. Ce qui intéressant, c'est que le NL ne se contente pas de bourriner pour avancer mais, il tire également profit de l'ignorance des citoyens impériaux (un culte de la mort) pour se faire passer pour un authentique SM.
C'est en utilisant ses pions ainsi que sa violence naturelle qu'il arrive à contrer l'inquisition et trouver le commanditaire du vol de la Corona nox.
Partie inquisition:
Nous suivons une acolyte psyker spécialisée dans les prédictions. Dans ce roman, les psykers sont clairement craints et méprisés même par leurs alliés. Du fait que l'inquisiteur ne veut pas croire à ses avertissement sur le NL, elle en sera réduite à enquêter de manière indépendante, au mépris des ordres de son chef. Elle est efficace dans son enquête mais, désobéir à un inquisiteur n'est pas forcément une chose à faire (croyez moi, votre patron n'est pas si terrible en comparaison Shocked ). Son chemin finira par lui faire croiser le NL pour un final assez suprenant.
Points négatifs:
- peut être la fin un peu rapide et étrange, mais elle trouve tout son sens après la lecture de la trilogie de Dembski.
Points positifs:
- Le NL, qui utilise toutes les armes à sa disposition ainsi que sa tête.
- La vérité et le fluff sur Konrad Kruze ainsi que sur sa mort.
- Les différentes strates de la cité-ruche qui sont bien décrites.
- Les doutes de la psyker face à l'humanité (pourquoi l'aider alors qu'ils la méprise?).
- La dualité au sein même de la légion des NL qui reflète la personnalité de Konrad Kruze (la peur comme un moyen ou la peur comme une fin?).
18/20
Par Black Librarium
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
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Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène: 4/5
L'histoire est somme toute assez intéressante, avec une quête principale dont la simplicité sera mise à rude épreuve par des "quêtes annexes" savamment amenées. Il y a pas mal de bonnes trouvailles, des idées qui ne sont pas sans rappeler les procédés extrêmes de l'Imperium, ainsi que des tentations renégates flirtant avec un Chaos qui n'est pourtant guère apprécié.
Les passages de "méditation" de Sahaal m'ont paru un peu forcés, comme pour donner du volume là où l'auteur était à court d'idées...
En revanche, un détail me fait penser que tout le récit n'est qu'un château de cartes:
La description de la Corona Nox alimente les théories depuis la parution de ce livre. Elle semble arborer une pierre-esprit qui, selon les rumeurs les plus folles, hébergerait l'âme de Curze lui-même.
Cette idée serait un terreau fertile pour justifier la présence des Eldars après la mort du Primarque (après tout, qu'en auraient-ils à faire ??).
Ce qui me gène, c'est qu'ils ont piégé Sahaal pendant 10.000 ans dans les méandres de la Toile.
Quid de la Corona ?
Quid de l'utilité à le garder prisonnier ?
Quid de l'utilité à le relâcher ensuite ?
Quid de la possession mentale de l'Inquisiteur ?
N'auraient-ils pas pu tout simplement récupérer la Corona oklm ?
Bref, un gros bémol scénaristique qui me fait penser que le récit entier est un build fastidieux pour nous faire avaler douloureusement que les Eldars avaient tout prévu depuis le début... hum
Style et écriture
Style et écriture: 1/5
Alors là, par contre, je suis pas content...
En relisant ce topic, j'ai constaté que Mortarion avait relevé cet aspect peu glorieux de ce livre, se demandant si le problème venait de l'auteur ou du traducteur. Pour ma part, je pense que c'est bien ce dernier qui pose souci.
Je pense avoir repéré au moins 3 fautes de participe passé (-er au lieu de -é), chose que je considère comme intolérable.
Outre les fautes, j'ai pu constater beaucoup trop de répétitions. Parfois simples, comme des mots trop proches d'une phrase à l'autre, parfois franchement pas discrètes. Je veux dire... des expressions comme "une cohorte formant une théorie de masse vivante" ou encore "il sentit la fragrance de la mort", je suis désolé mais ça ne trompe personne.
Ce sont des expressions si particulières que le terme "fragrance" par exemple, aurait en plus d'une occasion pu être remplacé par "odeur, senteur, parfum, puanteur, relent..." et j'en passe.
Idem pour l'histoire des "théories de couleurs" ou "de formes" que j'ai repéré 4 ou 5 fois. Depuis quand le mot théorie est-il employé couramment dans une description ?
Désolé mais ça ne passe pas, ça pue la paresse à cent kilomètres et des mots aussi particuliers n'ont que la force de nous faire sortir du récit.
Pour rappel, ma première lecture 40k était Déluge d'Acier, un livre sans erreur ni flood, sorti à peu près à la même époque. Vous imaginez ma déception, voilà pourquoi ma note est si basse.
Intérêt fluffique
Intêret fluffique: 3/5
Oui, pas mal d'éléments sympas sur la 8ème et sur certains de ses membres. Zso Sahaal se voyait vraiment comme le digne successeur de Curze et on ne peut que s'interroger sur sa légitimité, 10.000 ans plus tard. Qu'il se pense vertueux et se remémore les paroles de son père passe, mais je n'ai jamais pu me défaire de cette idée émise par AdB via ses persos de la trilogie NL, qui était que Sahaal s'était enfui avec son précieux trophée comme un chien avec un os. Je m'attendais à un peu de superbe et d'arguments pour contrebalancer cette idée, je suis resté sur ma faim.
Sahaal reste, pour moi, l'héritier non désiré d'une légion vouée à l'éclatement, estimant avec prétention pouvoir faire ployer le genou à des Astartes qui ne l'estimaient aucunement. Et si son dégoût envers le Chaos en fait un guerrier fidèle aux enseignements de Curze, cela ne fait pas de lui un personnage acclamé ou désiré par la légion. L'auteur n'a, hélas, pas su donner à Sahaal les moyens de se faire aimer du lecteur pour contrebalancer sa réputation (arrivée à posteriori, j'entends bien).
Pour ce qui est des autres personnages, j'ai adoré le développement de Mita Ashyn. Je me suis fait surprendre à plus l'apprécier que Sahaal, mais cela est sans doute dû à sa réputation (presque pas méritée) d'héritier présomptueux.
Appréciation personnelle
Appréciation perso: 3/5
Cela me fait mal de noter un récit aussi réputé de la sorte, d'autant plus traitant de ma légion favorite. Trop d'erreurs, trop de répétitions, trop de scènes inutiles m'ont fait sortir à plusieurs fois du récit et ce dernier n'a pas réussi à me tenir en haleine... J'étais content de lire certains combats, baignés d'une atmosphère propre aux tactiques de terreur de la 8ème légion, mais je ne pense pas relire avec le même plaisir ce livre comme je peux relire des chapitres entiers de la trilogie d'AdB.
Note totale: 13/20