Lessons of Rorphax

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Encore une petite histoire sur les Tome Keepers, tout droit venue de White Dwarf. Attention : en général, les nouvelles de la Black Library écrites pour White Dwarf sont d’un bon niveau, mais sortir un recueil (Darkness Eternal) avec cette seule nouvelle inédite, et ne vendre cette nouvelle que dans ce recueil, c’est un peu exagéré…

On va quand même voir ce que Callum Davis nous a préparé.

L’histoire du livre

Abhis bal Narath, héros des Tome Keepers, sort des guerres contre la Black Legion mutilé, puis reforgé en Primaris… Contre son gré, il est nommé à la tête de la cinquième compagnie, tout juste reformée, qu’il doit diriger au combat sur la planète Rorphax. Entre doctrines gravées dans les tomes et chaos du champ de bataille, Abhis doit apprendre à commander alors qu’il n’a jamais voulu ce poste.

L’Histoire avec un grand H

Abhis bal Narath, capitaine de la cinquième compagnie des Tome Keepers, rédige le récit de la campagne de Rorphax qui vient de s’achever.

Rescapé d’une guerre contre la Black Legion près du système Hydraphur, où il a été gravement blessé, il a dû sa survie au passage du Rubicon Primaris.

Le Maître de chapitre Saargon bal Zakir lui confie pourtant le commandement de la cinquième compagnie, réduite et incomplète : quelques vétérans, des ex-« Greyshields » et beaucoup de nouveaux marines à peine sortis de la dixième, promus par nécessité sans avoir fait leurs armes dans les compagnies de réserve. Abhis accepte à contre-cœur : il n’a jamais voulu commander et a toujours apprécié sa place d’homme du rang.

À peine nommé capitaine, il reçoit l’ordre de se rendre sur Rorphax pour porter secours aux forces impériales attaquées par des Orks. À peine arrivés, Abhis passe à l’offensive et ordonne à sa compagnie d’attaquer une bourgade que les Orks viennent d’envahir.

La victoire est acquise assez rapidement, mais elle révèle aussi les problèmes de la compagnie. Les hommes manquent d’expérience et appliquent le Codex à la lettre sans réussir à s’adapter ; certaines pertes auraient pu être évitées.

Suivent d’autres engagements et d’autres pertes. Peu à peu, Abhis comprend que le problème ne vient pas de la compagnie mais de lui. Il a trop vite compté sur l’initiative de ses hommes alors qu’ils n’étaient pas prêts. La compagnie et les nouvelles recrues ont besoin d’être dirigées à chaque instant pour apprendre ; plus tard, avec l’expérience accumulée, il pourra donner des ordres plus souples et laisser davantage d’initiative.

À la fin de la campagne, la Cinquième n’a perdu aucune bataille sous le commandement d’Abhis et, surtout, elle s’est refaite, reforgée : capitaine et guerriers forment désormais un groupe soudé, forgé dans la bataille.

S’il devait tirer une leçon de tout cela :

Les tomes guident, mais ne suffisent pas. Aucun traité ne remplace l’expérience, la douleur et la responsabilité. Un chef apprend en menant — parfois trop en avant, parfois en lâchant prise — et porte le poids des vies perdues, non pour l’oublier, mais pour continuer à écrire des victoires… et l’histoire de ceux qui ne reviendront pas.

Conclusion

Callum Davis nous livre une bonne petite nouvelle sur les états d’âme d’un commandant Space Marine et sur les difficultés à commander quand on n’a pas été formé pour ça.

Après, Abhis bal Narath s’y prend vraiment à l’envers du début à la fin : il commence par laisser libre cours à la créativité des nouveaux avant de leur inculquer la discipline et l’art de la guerre.

Sans être la nouvelle de l’année, c’est une honnête petite nouvelle de Space Marines.