Knight of the Blazing Sun

De Les Archives Infinies
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Par Rhydysann

Avant-Propos

Et voila la Rhydysann touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/227451-rhydysann/

Intro

Les Chevaliers du Soleil éclatant sont un ordre noble et vénérable de templiers dédié à la déesse-guerrière Myrmidia. Le jeune chevalier Hector Goetz est envoyé sur l'île éloignée de Svunum pour enquêter sur la disparition d'un groupe de chevaliers. Réunis avec ses camarades, il combat pirates vicieux et pillards sanguinaires, mais à partir de ses cauchemars, de plus en plus inquiétants, Goetz réalise qu'il y a plus en ce lieu qu'il n'y paraît. Comme des sauvages du nord assiègent l'île, un secret mortel se révèle à lui pouvant condamner son ordre pour l'éternité.

Scénario et mise en scène

Nous suivons Goetz un très jeune chevalier de l’ordre du soleil flamboyant envoyé par le maître de l’ordre envoyer enquêter sur la disparition de la komturies de Marienburg ainsi que de Svunum une île au large de la cité libre. Trois petits problèmes, premièrement son prédécesseur s'est fait assassiner au sein même de la cité portuaire. Secundo comme dit plus haut cela fait un certain temps que les deux komturies ne répondent pas. Troisièmement il est demandé au jeune chevalier au cas où les membres de l’ordre sur place soient encore en vie de quitter l’île de Svunum, vendu à Marienburg par l’ordre.

Vous l’aurez compris tout va tourner autour de cette île et des membres de l’ordre qui y habite. Et je vous arrête tout de suite, l'auteur indique dès le début que les chevaliers sur l’île sont corrompus, par quoi, par contre à vous de le découvrir ce qui en soit est impossible, là est tour de force.

Etant donné que Reynolds crée lui-même sa pseudo divinité en tant qu’un ancien démon proche de Slaneesh.

Pour faire court Svunum n’est pas une île mais bien le corps du démon mort qui cherche à trouver possession d’un corps, rien que ça. Les chevaliers pensent que la sorcière cherchant à la ressusciter sert Myrmidia.


L’intérêt du récit étant tout autre part, son héros. Un chevalier rentrait dans les ordres par obligation le premier enfant étant toujours envoyé, son frère ayant disparu il se doit d’endosser ce rôle. Lui n’est ni croyant, ni ne voulait être guerrier (le pauvre voulait construire des ponts).

L’histoire appuie sur ce fait, sur sa recherche de foie et de sa divinité. Mais aussi de son passage à l’âge adulte dans ce monde ainsi que de sa prise de maturité et de conscience d’être un chevalier de sa déesse.

Là ou Reynolds fait aussi fort c’est qu’il imbrique pas mal de partie du vieux monde, Marienburg tout d’abord mais aussi les Nordiques ici non présentés comme de simples sauvages mais bien comme une nation avec sa propre culture et ces propres dieux comme Olric le Sigmar Nordique (grosse inspiration vikings dans les descriptions de Reynolds). Nous avons même le droit à une visite d’une des dites citées du nord.

Hormis cela il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, le scénario est bon ni trop long ni trop court. Les personnages sont bien écrits et pour une fois le livre ne finit pas sur une bataille rangée sans intérêt.

Nous pourrons tout de même reprocher certaines facilités scénaristique sans intérêt tel qu’un personnage laissé en vie trois à quatre fois après avoir été défait pour des raisons peu crédibles ou encore l’utilisation des sauvetages de dernière minutes un peu trop nombreux mais rien de bien grave.

Scénario et mise en scène = 4/5

Style et écriture

Comme d’habitude anglais oblige, il se peut que je sois passé à côté de certaines spécificités de sa plume mais j’ai apprécié.

Beaucoup de références au vieux monde. Les combats notamment sont je trouvé bien décrit et ne font pas passer les armures pour ce qu’elles ne sont pas.

Il y a parfois un petit effet film américain avec notamment la relation conflictuelle entre Dalla une guerrière au bouclier et notre héros,

À tel point que j’ai cru qu’ils allaient se bécoter à la fin.


Mais aussi dans la mise en scène très héroïque à certains moments.

J'ai apprécié aussi toutes les touches d’humour et de moquerie apportées par l’écrivain, justement dosé pour ne pas trop en faire mais tout même faire mouche.

Hâte de voir ce que l’écrivain peut donner en lisant un livre dans la langue de Molière.


Style et écriture = 4/5

Intérêt fluffique

« Nous allons là où on a besoin de nous, nous faisons ce qui doit être fait »


Devise de l'ordre des Chevaliers du Soleil Flamboyant


BEAUCOUP de fluff. Tout d’abord et bien évidemment sur l’ordre de chevalier du soleil flamboyant, que ce soit sur son histoire mais aussi sur sa façon d’agir, ses agissements politiques notamment avec l’empire mais aussi sur sa déesse par forcément très connue pour un néophyte.

Il se permet même de :

Donner une représentation de ladite déesse qui apparaît à la fin du livre au héros dans ses songes pour lui parler, très beau symbole du renouvellement de la foi du personnage d’ailleurs.


Mais aussi un peu sur Marienburg mais et surtout comme dit plus haut sur les nordiques, qui font ici loin de faire office de bête punching ball aux hommes du sud. L’auteur va jusqu’à chercher les références de vieux nordique tel q’Olric.

Tout en ajoutant bien sur son propre fluff :

Avec S’vanashi est un très ancien démon de Tzeentch aux pouvoirs considérables. Simplement appelée Elle par les Norses, elle portent divers surnoms, comme la Dame aux Dix Mille Manteaux, la Reine des Corbeaux, la Mère-Sorcière, la Demoiselle des Couleurs, l'Araignée, la Demoiselle d'Honneur du Grand Mutateur, la Chuchoteuse dans l'obscurité, l'Amour des Chats, la Tristesse des Loups ou encore le Silence des Tigres. Il y a des milliers d'années, elle a été rejetée des Royaumes du Chaos par son père" et s'est abîmée dans la mer sous la forme d'une météorite. Son cadavre dormait et rêvait, et comme des racines poussant dans une brouette, elle excréta une île: Svunum. Elle y attira la tribu des Svanii pour en faire ses serviteurs et mit en place un plan sur des milliers d'années pour se libérer de sa prison et retrouver le Grand Jeu, le jeu de Tzeentch, le seul qui compte. Elle ne désire que les complots les plus savoureux, les plus ambitieux, les plus alambiqués pour son festin, les esprits tournés vers des alternatives éternelles, où chaque décision se transforme en un milliard de milliards de possibilités. Parmi ses serviteurs, on trouve aussi un Culte du Chaos présent à Marienburg sous le nom des Fils du Corbeau et à Altdorf sous le nom des Enfants à plumes.

Merci La Bibliothèque Impériale pour le résumé.


Bref que du bon pour tout fan de Warhammer !

Intérêt fluffique = 4/5

Appréciation personnelle

Pas loin d'être un excellent roman vraiment pas loin. Reynolds a réussi à créer sa propre histoire et son propre fluff, à l’instaurer dans le fluff du vieux monde et sans dénaturer ce dernier. En soit tout ce que j’apprécie et que font la plupart des bons auteurs de la BL.

Malheureusement malgré toutes les qualités indéniables du bouquin il manque ce petit quelque chose encore pour en faire un must have de l’univers du vieux monde. Trois fois rien mais tout de même. En tant que première lecture j’ai été assez impressionné par la connaissance de l’univers de l’écrivain mais aussi par la qualité de sa plume.

Bref que du bon sur un ordre de chevalerie pas forcément des plus connues et une superbe histoire du monde qui fut.

Si vous voulez passer un agréable moment avec une super aventure au sein du monde qui fut en lisant un one shot ce roman est pour vous !

C’est donc malgré cette haute note que je noterai le roman Bon.

Appréciation personnelle = 4/5

Note globale = Total des points 16/20