Kinstrife

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

La publication de Kinstrife, nouvelle star du recueil The Cold Hand of Betrayal, fait suite à celle du premier roman « elfique » de Graham McNeill, Guardians of the Forest. Voulant sans doute capitaliser sur le succès de cet opus, les pontes de la BL ont donc commandé un texte mettant aux prises les deux autres factions d'oreilles pointues du bestiaire de Warhammer (les Hauts Elfes et les Elfes Noirs, pour ceux ne se doutant pas qu'un bouquin dont le titre contient le mot forêt puisse traiter d'autre chose que d'Elfes Sylvains).

Intrigue:

Kinstrife propose au lecteur de suivre la quête vengeresse de deux frères Asurs, Eldain et Caelis, jusqu'aux chantiers navals de Clar Karond. Il s'agit en effet pour nos frangins de faire payer aux servants du Roi Sorcier la mort de leur paternel, décédé des suites de la consommation d'un œuf de sang-froid avarié d'une blessure infligée par un assassin Druchii. McNeill intercale dans la narration de la conduite de cette expédition punitive quelques flashbacks venant expliquer pourquoi Eldain ne peut pas blairer son petit frère, coupable entre autres de lui avoir volé sa promise à la faveur d'un trek romantique interrompu par un trio d’Ombres en goguette, tandis que lui suait sang et eau pour faire rouler l'affaire familiale. Ajoutez à cela le fait que Caelis pique dans la caisse pour financer ses virées shopping chez Abercrombie avec ses potes de Lothern, et vous comprendrez pourquoi les relations entre nos deux loustics sont assez tendues. Cette rivalité latente empêchera-t-elle les Hauts Elfes de mener à bien leur mission ?

Avis:

Sur ce canevas somme toute assez classique, McNeill arrive à trousser une nouvelle correcte et assez rythmée, en particulier pendant l’attaque sur les docks de Clar Karond. Si les passages en flashback se révèlent globalement moins bons que les autres, surtout parce qu'ils sont majoritairement consacrés à la description du triangle amoureux Eldain-Rhianna-Caelis, je reconnais qu'ils permettent à l'histoire de conserver un peu de suspense jusqu'au bout, l'auteur prenant bien soin de distiller ses révélations avec un talent consommé.

Cependant, la plus grande réussite de McNeill dans Kinstrife (dont le titre, qui peut être traduit comme « combat familial » ou plus élégamment « une affaire de famille », révèle en partie l'issue) reste à mon sens le doute qu'il laisse planer quant à l'identité du frère qui va le premier trahir l'autre, en multipliant les indices de duplicité potentielle pour les deux partis en présence. Dans un sens, Kinstrife peut donc être rapproché de Three Knights, autre nouvelle de McNeill où l'ennemi n'est pas forcément celui que l'on croit. Même si la seconde surpasse la première à mes yeux, Kinstrife est assez finement écrite pour que le lecteur ne regrette pas de s'y être plongé. On peut certes déplorer le caractère too much de certaines scènes (en particulier celle où Caelis coule en deux traits de baliste une Arche Noire, appelons ça le syndrome Legolas), à mettre au crédit de l'elfophilie patentée de McNeill, mais bon, il faut bien faire rêver le fanboy.

Fluff:

Pas mal de détails pouvant intéresser les acharnés, mais rien qui ne viendra révolutionner la vision des Hauts Elfes. Dans le désordre :

Les Maîtres des Epées de Hoeth récitent un mantra en l'honneur d'Isha avant de se lancer au combat. Je vous fais grâce des paroles, mais c'est un peu cucul.

Les guerriers Hauts Elfes tressent leurs cheveux avec des fils d'acier pour éviter que les lames ennemies ne les délestent de ce symbole de « force, pouvoir et noblesse » dans le feu de l'action.

Citation d'Alith Anar: « Rien n'est oublié, rien n'est pardonné ».

Lothern: Construite en partie sur des îles artificielles, possède un boulevard du Phénix (wouhou !). Plus intéressant, la ville s'enorgueillit de statues géantes (200 pieds de haut, soit environ 70 mètres) du Roi Phénix et de la Reine Eternelle, qui se font face de part et d'autre du détroit qui sépare la cité en deux. L'entrée de l'isthme de Lothern est quant à lui gardé par la Tour Scintillante (Glittering Tower), un phare magique abritant des dizaines de balistes à répétition et des centaines de Gardes Maritimes. Comme si cela ne suffisait pas, deux portes (Saphir et Emeraude) barrent l'accès à la capitale elfique, et le canal qui les sépare est protégé par des bancs de sables mouvants.

La Reine Eternelle, dans ses heures perdues, s'adonne à la viticulture. Le nectar qu'elle produit, appelé « vin de rêve » (dream wine), semble faire autant d'effet qu'un rail de coke, sauf que le buveur ne verra pas autre chose que des lapins, des licornes et des couchers de soleil.

Clar Karond: Les alentours de la cité ont été déboisés sur des kilomètres à la ronde, afin de permettre aux chantiers navals druchii de construire de nouveaux vaisseaux. L'espace ainsi gagné a été en partie réquisitionné pour planter... de la vigne (quels pochtrons ces elfes), de laquelle est tirée le « vin de sang » (blood wine).

Les flèches enchantées par la rune de Saroir ont des propriétés incendiaires.