In the Belly of the Beast

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Une escouade de Griffes Sanglantes menée par un Garde Loup est envoyée explorer l’intérieur d’un vaisseau tyranide. Même si la Grande Dévoreuse a la tête dans le biomorphe après quelques éons passés à dériver dans la galaxie, les Loulous vont vite se rendre compte qu’entrer par effraction chez les cafards de l’espace est une très, très mauvaise idée.

Avis:

In the Belly of the Beast est la nouvelle de type « et si ? » par excellence. Son principal intérêt est de permettre au lecteur de découvrir un pan jusqu’ici peu exploré du fluff, ici la structure et le fonctionnement d’un bio vaisseau tyranide. King accomplit cette mission avec sérieux et réussite, et parvient à décrire ce petit monde complétement alien (c’est le cas de le dire) à l’esprit humain de manière convaincante, insistant bien sur sa perfection organique et son aspect oppressant. Il enrichit en outre son propos en décrivant la progression des Space Wolves depuis le point de vue de chacune des Griffes Sanglantes, dont les réactions varient entre rage bestiale (Egil), prémonition funeste (Njal), légèreté feinte (Gunnar) ou encore crainte dissimulée (Sven). L’éveil progressif de l’écosystème tyranide en réponse à l’intrusion des marounes donne enfin l’occasion à l’auteur de relever son texte de quelques passages d’action tout à fait convenables, et d’une poignée de décès astucieusement gores (mention spéciale à la disparition de Njal).

On peut en revanche regretter le manque flagrant d’inspiration de King au moment d’insérer In the Belly of the Beast dans l’univers de 40K. Comment, en effet, justifier l’envoi d’une (seule) escouade de Space Marines inexpérimentés dans une mission aussi dangereuse que l’exploration d’un vaisseau tyranide, même inerte ? Réponse de l’intéressé : nos héros sont assignés à un navire marchand (et quand je dis assigné, c’est en mode larbin hein : à côté, la Wolfblade c’est une nomination honorifique), dont le capitaine, apparemment ignare au dernier stade, n’est pas foutu de repérer une bioconstruction tyranide quand il en croise une (manque évident de culture générale également partagé par le sergent Hakon, ceci dit). Le navigateur de bord – un homme cultivé, lui – a beau insister lourdement pour que ce mystérieux vaisseau soit détruit sur le champ, le capitaine envoie tout de même ses loulous de compagnie explorer ce dernier dans l’espoir de « découvrir quelque chose dont l’Imperium pourrait avoir l’utilité ». Pour un point de départ pourri, c’est un point de départ pourri. Dans la même veine, on ne peut que s’émerveiller de l’innocence des Space Wolves, qui ne réalisent qu’ils sont au cœur d’un vaisseau tyranide qu’au moment où ils débarquent dans la salle centrale et assistent au réveil d’une tripotée de guerriers. Allo nan mais allo quoi.

En dépit des quelques couleuvres que King tente de faire avaler au lecteur pour justifier les actions stupides de ses personnages, In the Belly of the Beast est une nouvelle honorable, dont l’ambiance d’horreur lovecraftienne détonne agréablement des productions classiques de la BL, où l’action omniprésente laisse peu de place au développement d’atmosphères oppressantes dignes de ce nom.

Fluff:

Space Wolves (divers): Les Griffes Sanglantes arborent une coiffure spécifique : tout le crâne est rasé, à l’exception d’une mèche de cheveux. Les Space Wolves ayant terminé leur noviciat sont libres d’adopter le style capillaire qu’ils souhaitent. L’usage de peintures de guerre est courant parmi les fils de Russ, quel que soit leur rang ou leur expérience.

Armures énergétiques : Les armures Space Wolves sont transmises de membres de clan à membres de clan. Système de communication d’une armure énergétique : oreillette + micro placé au niveau du larynx (un peu rudimentaire !).

Entretien d’une armure énergétique : Laver avec des huiles parfumées tout en chantant la Litanie contre la Corrosion, graisser les articulations avec des onguents bénis, vérifier l’étanchéité des tuyaux du respirateur avec des gaz colorés.

Les Space Wolves entretiennent des palaces d’été sur les îles équatoriales de Nordheim.

Légende de Tor et du Leviathan (équivalent de Jonas et de la Baleine) : Le pêcheur Tor est avalé par un Léviathan alors qu’il était en mer. Il réussit à survivre pendant 50 jours dans le ventre de la bête, et est finalement secouru par les premiers Terminators Space Wolves, qui l’invitent à rejoindre la Légion de Leman Russ.

Faune aquatique de Fenris : Léviathans (probablement l’équivalent de nos cachalots), requins mammouths et krakens (le plus grand prédateur de Fenris).

Tactiques tyranides : Confrontée à une trop forte résistance de la part d’un monde assiégé par ses vaisseaux, la flotte ruche Behemoth a parfois eu recours à un bombardement orbital pour affaiblir les défenseurs. Les tyranides seraient ainsi capables de détourner des astéroïdes de leur trajectoire afin de les utiliser comme armes.