History of Bernhardt the Brave
Par Gilian
Avant-propos
Ralph Horsley n’est pas vraiment un écrivain : c’est un graphiste ayant travaillé sur les livres d’armée de Warhammer Battle. Il a, à l’occasion, écrit de très courtes vignettes. Ces petites scènes mettant en scène Bernhardt the Brave ont finalement été publiées dans Inferno n°6 en 1998.
L’histoire du livre
La formidable épopée du comte électeur Bernhardt le Brave et sa participation à la Grande Guerre contre le Chaos, aux côtés de Magnus le Pieux.
L’histoire avec un grand H
La tempête se lève
Au printemps 2302, de terribles vents balaient la Forêt de Drakwald, paralysant hommes et bêtes sous une neige épaisse. Seul un homme brave les éléments : le comte Bernhardt le Brave, qui parcourt personnellement ses terres pour apporter des vivres aux habitants affamés.
L’appel aux armes
Lorsque la nouvelle tombe que les forces du Chaos envahissent Kislev, Bernhardt n’hésite pas. Il saisit le Croc runique de ses ancêtres, sonne la trompe de guerre et rassemble sa milice. À la tête des Chevaliers de Drakwald, il part au combat.
L’armée se forme
En chemin, l’armée gagne des renforts, notamment à Middenheim et Talabheim. Mais à Talabheim, on apprend que l’armée du Tsar a été vaincue. L’ambiance devient morose… jusqu’à l’arrivée de Magnus le Pieux, qui rallie les troupes. L’espoir renaît.
La périlleuse situation de Praag
Lors d’un grand conseil, Magnus déclare qu’il faut sauver la ville assiégée de Praag. Bernhardt est chargé de mener l’avant-garde de cavalerie, composée des meilleurs soldats de l’Empire. Ils atteignent Kislev, mais découvrent une ville ravagée par la maladie de Nurgle. Seuls les Longues-barbes nains d’Aylmar Benjakson tiennent encore vaillamment les défenses.
Une alliance inattendue
Les chevaliers quittent Kislev, rejoints par des cavaliers kislevites menés par Bakshi Bazouk. Ensemble, ils avancent vers Praag. Mais avant d’y arriver, un vent glacial souffle, accompagné d’un hurlement surnaturel : Praag est tombée.
La vision de l’horreur
Contournant les forces du Chaos, l’avant-garde découvre les ruines infernales de Praag, fondues et distordues par la magie chaotique. Les anciens défenseurs sont devenus des abominations. Face à cette vision cauchemardesque, les hommes jurent de les venger.
La traque du Chaos
Les armées du Chaos avancent vers Kislev, escortées par un long convoi de ravitaillement. Bernhardt voit là une occasion. Avec Bakshi, il tend une embuscade dans une vallée. Leurs troupes attaquent les flancs et prennent l’ennemi au piège.
La victoire de la vallée
Les troupes chaotiques, désorganisées et privées de leurs chefs, sont massacrées par les forces impériales. Cette victoire redonne espoir à l’avant-garde. Les soldats se sentent invincibles sous la conduite de Bernhardt.
La bataille pour Kislev
Mais en arrivant, Bernhardt découvre que l’armée principale de l’Empire n’a pas atteint Kislev à temps. Magnus, arrivé avant eux, a lancé une attaque mais se retrouve encerclé sur une colline. Kislev est au bord de l’effondrement. Les Nains tentent une percée mais sont repoussés par des dragons.
L’ultime offensive
Bernhardt décide d’attaquer le cœur de l’armée ennemie, là où se trouvent les démons de Nurgle. Il mène une charge dévastatrice, brisant les lignes adverses. Son épée devient une tornade de mort. Les armées du Chaos s’effondrent.
La délivrance
Profitant de la confusion, les troupes de Magnus contre-attaquent. Le Chaos est défait. Kislev est sauvée.
Conclusion
Je tiens à préciser une chose pour les lecteurs qui découvriront cette nouvelle trente ans après sa parution : l’histoire est totalement anachronique. Au moment de la Grande Guerre contre le Chaos, il n’y a plus de comte électeur du Drakwald, puisque cette province a été détruite et n’existe plus dans l’Empire.
Pour le reste, l’histoire étant composée de vignettes à la gloire de Bernhardt, elle reste assez anecdotique. En vérité, elle n’apporte rien de fondamental. Ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle, mais elle n’est pas assez mauvaise non plus pour être qualifiée de « nanar ». Rien à signaler, en somme — et c’est bien dommage.