Hidden Treasures

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Depuis que son frère et lui sont tombés par le plus grand des hasards sur un distributeur de reliques dans les entrailles abandonnées de Manos City, le ganger Elias passe une grande partie de ses journées à rapprovisionner le petit commerce d’articles de seconde main initié par sa brutasse de frangin. Non qu’il soit particulièrement content de descendre dans les profondeur claustrophobiques de ce qui doit être une cité ruche des plus classiques, mais l’amour de son frérot pour les devises sonnantes et trébuchantes rapportées par la vente des breloques se matérialisant mystérieusement dans la salle découverte par les explorateurs (un couteau, une épée, un casque de Space Marine un peu cabossé…), combiné à sa fâcheuse tendance à jouer des poings en cas de contrariété, ne laissent pas grand choix à notre pleurnichard de héros, que nous suivons alors qu’il descend une nouvelle fois relever ses filets.

Cette fois-ci, son obstination se trouve chichement récompensée, puisque c’est seulement un bout de chaîne barbelée qui l’attend dans la pièce mystérieuse. Assez cependant pour convaincre Elias de remonter sans plus tarder, ce qu’il s’apprête à faire au moment où quelque chose de pas banal se produits sous ses yeux ébahis. Deux Space Marines en rut se matérialisent en effet devant lui, traversant le mur de la salle comme s’il n’existait pas. Les intentions homicidaires de celui qui ne peut être qu’un Berzerker de Khorne, au vu de la description qu’en fait Scott, sont brutalement et totalement refroidies par la rafale de bolts que son adversaire, un Astartes à l’armure grise et aux dents d’argent (ça fait peu pour identifier son Chapitre tout de même), lui inflige à bout touchant. Même pour un Khorneux à la tête dure et à la nuque roide, le châtiment est sévère, laissant le loyaliste seul maître à bord. À peine le temps de récupérer le bout de chaîne qu’Elias voulait embarquer en douce, que notre enigmatique surhomme repart vers d’autres cieux à travers la cloison décidément bien fine du fond de la pièce, non sans avoir enjoint notre héros à se souvenir de cette péripétie dans les années à venir. Soit. Fin de l’histoire. Eh ?

Avis:

Pour être honnête, ma première lecture de ce Hidden Treasures m’a laissé pantois. Cette nouvelle ne détient pas le record de brieveté pour une publication de la Black Library, détenu à ma connaissance par The Hunter (Lyons), mais ses sept pages sont bien en peine de dérouler une histoire que l’on puisse qualifier de cohérente ou d’aboutie. Le manque criant d’explication ou de justification à même de faire comprendre au lecteur ce qui se passe, comment, et surtout, pourquoi, sont un défi aux lois les plus fondamentales de l’édition (au sens anglais du terme) littéraire. Pour autant qu’on me le demande, j’ai l’impression qu’Elias a trouvé l’accès au casier personnel d’un World Eaters, et récupéré les objets que ce dernier y stockait après une dure journée de massacre. On peut supposer qu’une anomalie Warp a agi comme un trou de ver entre la localisation du vestiaire chaotique et les bas fonds de la cité ruche, mais l’utilisation très limitée que fait l’auteur de cette situation pas banale pose plus de questions qu’elle n’en résout. Pour ma part, et prenant note du fait que Cavan Scott, en tant que nouveau venu au sein de la BL, a sans doute dû démontrer ses capacités en soumettant à cette dernière un exemple de sa prose (ce que Hidden Treasures pourrait tout à fait être), je m’interroge principalement sur les raisons qui ont poussé la Black Library à inclure ce WIP mal dégrossi à une publication officielle (et payante) de la maison d’édition. Qui peut lire cette « nouvelle » et affirmer : « ouah, qu’est-ce que c’était bien, j’ai vraiment vu le 40ème millénaire prendre vie ! » ? Surtout si le malheureux lecteur a payé la coquette somme de 3,49€ (le prix de la nouvelle à l’unité) pour ces sept pauvres pages. Bref, il y a des mystères plus insolubles que des Space Marines qui passent à travers les murs, les enfants, et la politique éditoriale de la BL en fait – parfois – partie.