Helsreach
Par Black Librarium
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Résumé
Sur toute la planète résonnent les premières sirènes d'alarme. Une fois de plus, les orks sont revenus sur Armageddon, et une fois de plus nous sommes parés à les affronter. Les vaisseaux orks ont atteint notre système mais la puissance combinée de la flotte de guerre Armageddon et du plus grand rassemblement de vaisseaux de l'Adeptus Astartes de toute l'histoire impériale se dresse entre notre monde et les forces de l'ennemi. Les orks se poseront bientôt sur Armageddon, mais ils sont voués à s'écraser en vain sur nos défenses.Gardez intactes votre foi et votre confiance en l'Empereur-Dieu qui veille sur nous, car Il nous délivrera du danger qui nous menace.
Mon avis
première impression : merrrrduumm encore une historie sur Armaggeddon... ouaiiiiiiiissss..... Bon je vous cache pas que sur le coup, et apres avoir lus l'horrible roman se passant sur le même monde avec le même chapitre ("LA CROISADE D'ARMAGEDDON" pour ne pas le citer), j'étais franchement pas chaud chaud.
Je décide de lire les premières pages dans la FNAC historie de jauger rapidos... bon bon un chapelain... mouais... oh ! mais il doute.. intéressant... pis c'est pas trop mal écrit... y a des morceau de psychologie Astartes... Mais il se prennent pas tous pour des cador (le plus drole : y'en a un qui a ce nom là) Bon allez soyons fou et aficionados et prenons le...
Au final, j'ai bien aimé. limite dévoré en fait. On est plus proche d'un roman type Necropolis d'Abnett que de la guerre ouverte de l'infâme machin que j'ai cité plus haut. L'action est cohérente, les plans de batailles pas si bête que ca, les personnages sont plutôt recherché même si parfois caricaturaux au possible (exemple : Nerovar l'Apothicaire). Le tout est plutôt bien ficelé et on arriverai presque a se demander finalement ce qui va se passer a la fin... seul bémol, le temps qui passe n'est pas toujours bien rendu : il y a des moment où on a l'impression que deux jours se sont passé alors qu'en fait, on parle en semaine.
Par Captaine Felix
Avant-Propos
Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/
Scénario et mise en scène
Scénario et mise en scène = 4/5
La Troisième guerre d’Armageddon va débuter. Le seigneur de guerre ork Ghazghkull Mag Uruk Thraka a passé près de 40 ans à réunir la plus grande Waaaagh de mémoire humaine. Il diligente de nouveau ses hordes sur ce monde impérial, bien décidé à effacer des annales de la galaxie le souvenir de sa première défaite. Le chapitre des Black Templars est donc appelé à défendre la planète impériale Armageddon comme de nombreux autres coreligionnaires Astartes. Le chapitre va engager son vaisseau amiral (Eternel crusader) et presque trois croisades. Parmi les Black Templars : Merek Grimaldus. Il est le principal protagoniste de ce roman. Il vient tout juste d’être adoubé réclusiarque de la croisade éternelle (donc premier chapelain du chapitre) suite au décès de son mentor (et prédécesseur) feu Mordred. On assiste d’ailleurs à la cérémonie d’intronisation dans le prologue. Le système d’Armageddon est sur le point d’être totalement coupé du reste de l’Imperium par l’armada ork. Aussi lors du principal conseil de guerre avant le blocus, les Black Templars se voient confiés le commandement des flottes spatiales de l’Astartes.
Scène mémorable au cours de laquelle on voit les conflits d’intérêt entre les différents chapitres Space marines. Intervient également dans cette séquence, le célèbre Sébastian Yarrick. En quelques pages, Aaron Dembski-Bowden parvient à retranscrire magnifiquement tout le personnage. C’est-à-dire tout : son charisme, son aura et son expérience de la guerre. Pour anecdote : le commissaire et vieux héros de la précédente guerre réussit à faire taire un capitaine de l’Astartes un peu trop impétueux. D’un seul regard (sans son laser bien entendu) C’est rare.
Ainsi, les héritiers de Sigismund vont pouvoir mener leurs frères dans la défense spatiale d’Armageddon. C’est un rôle hautement stratégique (briser le blocus ork), et c’est en première ligne. Toutefois, le haut maréchal Helbrecht doit laisser un contingent de ses frères sur la planète. Cet ensemble doit prendre la tête de la défense d’une des grandes cités de ce monde ruche. Helbrecht confie le commandement de cette croisade ad hoc à Grimaldus, au grand désespoir de ce dernier, qui espérait avoir sa part de gloire au côté de son haut maréchal. La ruche à défendre : Helsreach S’ouvre donc de cet exil dissimulé, une campagne dantesque sur où vont s’entremêler scènes héroïques, bains de sang et tragédies. Sang et fer, feu et larmes, mais vie et mort. Cela m’a rappelé le troisième roman de la série des fantômes de Tanith de Dan Abnett = Nécropolis (le théâtre d’opération est aussi une ruche).
Je ne vais pas revenir sur le déroulement de l’histoire. Notre collègue et membre Commemorateur15 a très bien résumé le roman.
Sachez seulement que celui est divisé en deux parties.
Pour faire simple :
I – Prémisses et début de l’attaque des orks sur la ruche
II – Intensification des combats et retraite progressive des Impériaux sur un périmètre de défense de plus en plus réduit.
Le roman se termine sur un dernier carré dans l’enceinte de l’un des plus vieux temples de la planète, réputé pour avoir été bâti par les premiers colons humains. Grimaldus survit ainsi que la ruche. L’épilogue le montre triomphant, lors d’une cérémonie dans les rues de Helsreach.
Comme l’a indiqué Commémorateur15, Grimaldus joue un double rôle : opérationnel (lui et ses frères servent de réserve stratégique et interviennent au cours des épisodes les plus délicats de la campagne) et stratégique (en tant que commandant, il préside le conseil de guerre de la ruche).
Le contingent Black Templars sur Helsreach : il comprend 100 Astartes, dont le champion de l’Empereur Bayard, et bien sûr Grimaldus et son escouade personnelle. Il convient justement de s’arrêter sur les compagnons du Réclusiarque, car sa garde personnelle intègre des personnalités hautes en couleur (même pour des Black Templars). Ainsi nous avons le jeune et impétueux Priarus (bretteur aussi réputé que le champion Bayard), le vétéran Cador (ex-membre des Frères des épées – l’élite du chapitre), Artarion (porte-étendard personnel de Grimaldus et confident), l’apothicaire Nerovar (le plus calme de l’escouade), et enfin le sergent vétéran Bastilan (le plus modeste et tempérant les ardeurs de ses frères). Ils accompagnent Grimaldus dans les affrontements les plus sanglants, sinon lui servent de garde personnelle, et de conseil au cours des moments les plus délicats.
au fil du récit, ses compagnons meurent tous les uns après les autres
S’ajoutent également les membres de la garde impériale, des FDP (milices d’Armageddon) et quelques escadrilles de la Marine impériale. En particulier la légion d’acier – le major Mordechai Ryken, l’adjudant quintus Cyria Tyro (une sorte d’officier de liaison et de soutien en logistique) – Cette femme est peu apprécié du reste de la troupe, mais elle acquiert au fil des évènements une place prépondérante dans le dispositif de défense, et elle finit par trouver une rédemption aux yeux de ses coéquipiers. Nous avons enfin le soldat des troupes de choc d’Armageddon, Andrej (nom inconnu). Ce personnage à l’humour plus que douteux, conserve un moral à toute épreuve en dépit des vicissitudes et des sacrifices consentis à la rage des Peaux vertes.
ces trois protagonistes survivent à la campagne et retrouvent Grimaldus dans l’épilogue
Enfin, il est intéressant de s’arrêter sur les forces affiliées au Mechanicum. L’effectif à Helsreach correspond à un bon tier d’une légion du Collegia Titanaca – la legio Invigilita. Ce groupe est mené par le titan de classe imperator Stormherald. Son princeps majoris est une femme : Zahra Mancion. Les rapports entre ce personnage et Grimaldus sont très tendus, mais les deux finissent par nouer de solides relations (de travail) dans la défense de la ruche.
Ils en viendront presque aux mains au sujet d’une arme secrète du Mechanicum demeurée dans une base souterraine dans la proche banlieue d’Helsreach. En fait, il s’agit d’un centurion Ordinatus dénommé Obéron. Cette machine, est à la base, considérée comme une relique par les adeptes de Mars. Elle ne doit donc en aucun être réactivée. Grimaldus parvient à arracher in extremis à Zahra l’autorisation tacite de sortir Obéron à sa retraite et de l’utiliser en combat réel.
La diversité des protagonistes permet à l’auteur de passer d'un plan à un autre dans la narration. Au lieu de tomber sur un descriptif fade et uniforme (type Boltporn) d’un champ de bataille (ici combat urbain), on se retrouve avec une multiplicité de situations. Et c’est mené avec brio.
Donc 4 sur 5 pour le scénario et la mise en scène.
Ah, j’allais oublier : les orks. Aucun protagoniste nommé, à l’exception de Ghazghkull (ils auraient pu adjoindre son compagnon, Makari le gretchin le plus chanceux de la galaxie – les connaisseurs de Warhammer 40 000 V1 française comprendront). Les orks sont bien décrits par Aaron Dewbski-Bowden, avec toute la panoplie orkoïde attendue en temps de guerre: rage, hurlements, et hordes innombrables. A noter que les Peaux vertes ne font preuve d’aucune pitié envers les Impériaux. Astartes, gardes, FDP, Mechanicum et civils, hommes, femmes et enfants, tout le monde y passe.
Style et écriture
Style et écriture = 4/5
C’est le grand atout de ADB : un style fluide, à la fois simple et exhaustif. Bref, d’un point de vue personnel, du grand art. Après on aime ou on n’aime pas.
Le récit alterne entre un style direct (pronom personnel à la première personne du singulier et usage du présent de l’indicatif) et des passages en style indirect (pronoms personnels 3ème personne du singulier et du pluriel et en temps passé de l’indicatif). La première catégorie renvoie aux monologues de Grimaldus (ses ressentis, sa psychologie, ses points de vue…), et les la seconde catégorie est un récit plus classique et permet d’insérer les autres personnages. Cette stratégie d’écriture aurait pu être hasardeuse, mais elle fonctionne parfaitement. L’espace et le temps sont parfaitement maitrisés. En quelques mots, le récit est totalement immersif. Ici, je renvoie encore à la critique de commemorateur15.
Je donne 4 sur 5 (une note de 5/5 aurait été trop subjectif de ma part).
===Intérêt fluffique===Intérêt fluff = 5/5 Il me semble que c’est le principal atout de ce roman. Vous l’avez compris, l’intérêt fluff concerne principalement le chapitre des Black Templars. Nous sommes en présence de chevaliers, pour qui l’honneur et le zèle ne sont pas de vains mots. La mort est leur art. Leur espérance est l’éternel service en première ligne (voir le vieux codex Armageddon et sa section consacrée à la première liste d’armée Black templars).
cf. la réaction de Grimaldus en apprenant son affectation à la surface de Helsreach. Il entend cette mission comme un exil, il en maudit presque son Haut maréchal. Autre illustration : à certains moments du récit (les batailles les plus sanglantes en fait), les Black Templars en viennent à considérer la mort et la gloire comme les deux faces d’une même pièce. Cette psychologie est présente, il est vrai, au sein des autres chapitres de l’Astartes, mais elle est particulièrement poussée chez les Black Templars
Nous avons l’occasion d’apprécier les capacités surhumaines des Space marines. D’une part, il y a bien sûr leurs aptitudes physiques. Mais aussi, nous pouvons admirer d’autres talents, dont leur mémoire eidétique. Grimaldus apprend les noms, effectifs, équipements, points forts et faibles de tous les régiments - garde et FDP compris - stationnés à Helsreach. En plus des caractéristiques géographiques de la ruche.
Autre point fort « fluff » mis en évidence par ADB : les relations avec les humains normaux. On retrouve ceci dans la trilogie Night lords (Septimus et Octavia). Concernant les humains non-modifiés : Grimaldus est partagée entre l’indifférence, l’incompréhension, et le dédain. Voire parfois l’apitoiement.
Lors de l’invasion des docks de la ruche, un abri de civils est attaqué par les orks. Grimaldus et son escouade interviennent, mais les Peaux vertes sont nombreux. En dépit de l’intervention des Astartes, les orks ont tout le loisir de massacrer les civils désarmés. Seule réaction de Grimaldus à la vue de cette effusion de sang : une indifférence non dissimulée et une comparaison douteuse ; je cite, des civils qui meurent comme des « porcs à l’abattoir ».
Toutefois, les Black Templars ont l’occasion au fil du récit d’apprécier les humains normaux et tout particulièrement les gardes impériaux.
Le soldat de choc, Andrej et un groupe de miliciens improvisés ont l’occasion de sauver un Astartes mourant. Bien que celui décède ensuite, leur intervention permet de préserver ses glandes progénoïdes. Grimaldus les félicite lors d’un débriefing et jure sur son honneur d’inscrire les noms des miliciens sur les piliers de la salle de la Vaillance à bords de l’Eternal Crusader.
Pour autant, et curieusement, les Astartes ont l’occasion de faire preuve « d’humanité ». A certains moments, Grimaldus et ses compagnons doutent de leur mission. Ils craignent de mourir vainement, de manière anonyme, au milieu d’une ruine, au coin d’une rue quelconque. Grâce au procédé de style décrit précédemment, nous pouvons au fil du récit, nous immerger dans les pensées du Réclusiarque. Au final, apparaît un individu plein de remords, de peurs et de doutes. Il tente bien entendu de dissimuler ses appréhensions à son entourage. En vain, car son confident et ami, Artarion le perce à jour. Il apparaît finalement très désemparé devant la tâche qui lui est dévolue.
A la toute fin, il en vient à apprécier favorablement la ruche et ses habitants
En outre, les héritiers de Dorn sont capables (Ou coupables ?) de platitudes et des plus basses jalousies.
Vers la fin du récit, le champion Bayard avoue à Grimaldus qu’il s’est explicitement opposé (devant le Haut Maréchal) à sa promotion. Par mesquinerie en réaction à la relation privilégiée qu’entretenait Mordred envers Grimaldus
Des post-humains si surhumains, et fatalement si exposés aux vicissitudes de l’âme humaine (rappel : la moitié des légions Astartes ont succombé au Chaos à l’instar de vulgaires mortels). Était-ce programmé dans leurs gènes ? Était-ce un legs de l’Empereur ? C’est un point de vue personnel. A vous de juger
Donc une note de 5/5.
Appréciation personnelle
Appréciation personnelle = 4/5
Excellent roman. Je dirais même plus, chef d’œuvre. Cet ouvrage me parait indispensable pour tout fan des Black Templars. Les autres et notamment les adeptes de la garde, pourront aussi y trouver leur bonheur. Si vous retrouvez la version française de ce livre en occasion (internet ou bouquiniste), je vous le conseille fermement.
Petit bémol : c’est un roman sur la guerre. Point de retenu, point d’intrigue laborieuse à la Ravenor. Le nom de baptême de la planète Armageddon est pleinement justifié.
Je donne 4/5.
- Note globale = Total des points 17/20
Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam
Avant-Propos
Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team
Résumé
L’épée était aussi ancienne que les reliques des hommes pouvaient l’être. Forgée et façonnée sur Terra durant la grande Hérésie. Durant ces temps de légendes, elle fût brandie sur les champs de bataille par Sigismund, premier Champion de l’Empereur, fils favoris du Primarque Rogal Dorn. La lame à elle seule était aussi grande qu’un homme, fabriquée à partir des fragments restant de la propre épée de Dorn. Dans ce temple, où les plus formidables artéfacts du Chapitre sont vertueusement gardés dans des champs de stase afin d’éviter l’érosion du temps, le Haut-Marchal brandit le trésor le plus sacré de l’arsenal des Black Templars. — Vous avez vos propres cérémonies au sein de la fraternité des Chapelains, dit Helbrecht de sa voix solennelle et empreinte de respect. Désormais, je te reconnais en tant que digne successeur de ton mentor. La pointe argentée s’abaissa, pointant directement la gorge de Grimaldus. Tu as mené bataille à mes côtés plus de deux cents ans, Grimaldus. Te tiendras-tu à mes côtés en tant que Reclusiarque de la Croisade Éternelle ? — Oui, mon seigneur. Helbrecht acquiesça tout en rengainant la lame. Grimaldus se contracta une nouvelle fois, pivotant sa tête et dévoilant ta joue. Dotée de la force d’un marteau, le dos du poing d’Helbrecht s’écrasa sur la mâchoire du Chapelain. Grimaldus grogna en goûtant le goût ferreux de son propre sang, celui de son Primarque. Il grimaça entre ses dents face à son commandant d’une peau devenue rouge-rosé. Helbrecht reprit. — Je t’adoube Reclusiarque sw la Croisade Éternelle. Tu es à présent un meneur de notre saint Chapitre. Il éleva sa main dans les airs, exposant le sang de Grimaldus sur ses doigts recourbés. En tant que chevalier du cercle intérieur, fais en sorte que ce coup soit le dernier sans riposte. Grimaldus aquisça en desserrant sa mâchoire, calmant son coeur ainsi que la soudaine montée frénésie de tuer. Même en connaissant d’avance le coup de la cérémonie, ses instincts lui criaient d’en répondre sur-le-champ. — Ainsi… Soit-il, mon seigneur. — Ainsi il sera.
Si vous avez squizé mon intro›, remontez la lire, cela me permettra de mieux vous faire comprendre la pertinence de ce Space Marine Battles. Nous sommes à peine au prologue et A.D.B. pose les fondations d’un récit de passionné pour les passionnés.
Helsreach est le tout premier roman d’Aaron suivi durant la même année, du Premier Hérétique. Mais attaquons sur-le-champ ce titre qui nous emporte sur l’une des planètes les plus contestées du Segmentum Solar, j’ai nommé Armageddon. Les connaisseurs pourront me citer ses trois guerres, chacune d’elle apportant son lot de batailles mythiques et de héros légendaires. La première, avec ses secrets et ses trahisons (Le Don de l’Empereur), la seconde mettant en scènes Le commissaire Yarrick et le chef de guerre Ugulhar dans la cité ruche Hadès, et la troisième avec la plus grande invasion de peaux vertes de tous les temps, une Waaagh unique, menée par le Big Boss Ghazghkull Mag Uruk Thraka. En plus d’être proche de la sainte Terra, elle fournit abondamment une pléthore d’autres mondes en armes, combustibles et autres denrés indispensables à l’Imperium. Un point névralgique qui est sur le point d’être anéanti par les xenos.
Helsreach est elle aussi une cité ruche, mais les hauts gradés de srtategium ne donnent à la ville qu’une semaine au mieux et moins de trois jours dans le pire des scénarios. La bataille durera plus d’un mois, histoire de vous donner un peu l’eau à la bouche. Pour défendre Armageddon nous aurons droit à la renommée Légion d’Acier, à l’Adeptus Titanicus ainsi qu’en l’Adeptus Astartes, et plus précisément les Black Templars. Grâce à ce roman, l’auteur va pouvoir nous offrir différents points de vue face à la guerre sur Armageddon et par conséquent, une richesse de background..
Merek Gimaldus quant à lui, vient tout juste d’être promu Réclusiarque suite à la récente disparition de son prédécesseur, Mordred le Vengeur. Personnage très peu narré mais qui en impose déjà terriblement bien qu’inconnu au bataillon. Malgré de profonds doutes concernant son nouveau rôle au sein des Black Templars, notre Chapelain respire déjà la haine envers l’ennemi grâce à d’étonnants passages à la première personne, qui renforce l’effet de ressentis. Loin de se douter de ce qu’il l’attend, le maître de Chapitre Helbrecht décide de l’envoyer sur Helsreach et lui refuse par la même occasion, ainsi qu’à ceux qui l’accompagneront, l’honneur de combattre parmi les leurs à bord de la barge de bataille l’Eternal Crusader.
Le ton est donné. Grimaldus est au centre de l’histoire et brille par sa noirceur. Certes la psychologie du personnage n’est pas extrêmement complexe, mais l’auteur parvient toujours à mettre les mots sur ce que c’est que de se battre au 41ème millénaire, et jusqu’à la fin quel qu’en en soit le prix. L’aspect pieux des Black Templars via leurs crédos fanatiques permet à Aaron de repousser les limites de leur fatalisme. Leur foi n’a d’égal que leur frénésie et A.D.B. l’écrit comme tel. C’est le point essentiel qui rend cette histoire si passionnante : une totale compréhension de la perception des fils de Sigismund. Le Réclusiarque sera rarement seul, mais souvent accompagné par plusieurs bons seconds rôles tels que Nerovar, rookie (le bleu) apothicaire, Priamus, fougueux épéiste, Cador, l’ancien respecté et ce ne sont que les Black Templar que je cite.
Au-delà des Black Templars, nous aurons la chance d’avoir un autre protagoniste intéressant. Le Stormtrooper Andrej de la Légion d’acier. Ce personnage aux répliques comiques ne tombera jamais dans le ridicule stéréotype qui pollu bien des romans. Sa destiné est elle aussi intéressante et ne servira pas simplement à boucher les trous. Les chapitres s’enchaineront avec plaisir, relatant l’évolution, ou plutôt la dégradation de la cité par l’ennemi. Un bel exemple pour l’illustrer l’auteur nous donne la liste des Black Templars tombés depuis le commencement. Comment ils sont tombés, dans quelle situation et si leurs progénoïdes ont été récupérées. Cela peut sembler facile ou anodin, mais pour moi c’est encore un point qu’A.D.B. vient de gagner.
Les Titans seront aussi de la partie en la personne de Stormherald, commandé par la princeps Zarha. Bien que ses échanges avec Grimaldus soient assez uniques en leur genre sans pour autant être blasphématoires, ils provoquent des réflexions ainsi que des émotions cachées du Chapelain, permettant un développement de sa mentalité face à cette guerre qui est ressentie comme un exil pour Grimaldus. C’est une défense de cité et de sa populace et ce n’est pas vraiment la spécialité des Templars… Les jours de siège s’enchaineront et les pages aussi ! Des secrets seront découverts, un autre grand Chapitre Astartes d’Armageddon apparaîtra l’éclair d’un instant nous offrant un contraste de mentalité.
Mais ce n’est pas tout ! En plus de cela, l’auteur gère super bien les scènes d’action mélant grimdark et badassness. Leur férocité au corps à corps est habilement décrite mais c’est leur volonté inébranlable que j’ai le plus savouré. Ce roman est un cocktail de bonnes idées et pourtant il y a tellement d’aspects positifs que je n’ai pu tous vous les citer. Un roman à relire.
Les plus
Tout.
Les moins
Conclusion
Un must have toutes catégories confondues. Les Black Templars sont brillamment dépeints lors de ce siège époustouflant, le décor est vraiment riche, ses protagonistes sont attachants et le roman nous conte l'histoire d'un héros. Pour couronner le tout, la plume d'Aaron Dembksi-Bowden n'abîme jamais le fluff, elle le polie.