Hammer and Bolter n°5

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intro

Allez hop, je commence la revue d'un nouveau numéro de la série, tâche trop longtemps repoussée (il paraitrait même que certaines personnes lisent les choses crétines que j'écris, et comme aurais pu dire l'autre si son imbécile de neveu n'avait pas eu la riche idée de visiter l'insectarium de Fukushima et s'était à la place consacré à sa carrière de journaliste : « un public (même restreint) entraîne de grandes responsabilités »). Pour ma défense, l'illustration choisie pour faire la couverture de ce cinquième numéro était et reste particulièrement moche à mes yeux, le bon capitaine Sick à Rio réalisant l'exploit de sur jouer sa pose de leader inspiré menant ses hommes vers la gloire de la bataille malgré le fait qu'il s'agisse d'une illustration et qu'il porte un casque. On le sent fatigué d'être l'Action Man de tous les gamins du Segmentum, mais la communication de masse et le sens du merchandising, papi Calgar a ça dans les gènes (ça se vérifie facilement, Gulliman lui-même avait fondé une petite affaire prospère de vente de vêtements par correspondance et sur catalogue avant que son père vienne lui rappeler que c'était pas pour ça qu'il l'avait créé... La Roboute que ça s'appelait). Et puis, la chute de Damnos, c'était au numéro d'avant, les astropathes ont encore déconné sévère... Bon, on y va?

Nouvelles en Anglais

The Iron Within de Rob Sanders
Feast of Horrors de Chris Wraight
Action and Consequence de Sarah Cawkwell

Interview de C. L. Werner
Où on apprend qu'à l'époque (oui, je sais, je suis encore -et même de plus en plus- en retard), Herr Werner était en train de mettre la dernière main au troisième roman de la trilogie des Thanquol et Boneripper. Opus dans lequel, apparemment, le prophète gris le plus bankable du monde de Warhammer essaie de piquer une invention naine pour permettre à ce vieil Ikit de s'amuser un peu, pour le plus grand déplaisir du clan Mors. Bref, une histoire skaven dont le scénario peut être qualifié sans arrières pensées de classique, eu égard au lourd passif de manigances et autres tromperies dont sont capables les ratons entre eux dès lors que le voisin est perçu comme une menace (souvent quoi). J'ai pas lu, mais C.L. Étant dans le peloton de tête des auteurs de la BL, et les skavens étant sa race de prédilection (puisque présents dans la série des Brunner, Bounty Hunter -un peu-, Mathias Thulmann -beaucoup- et même dans le petit bouquin nommé Vermintide1 -énormément-), je peux au moins laisser à l'homme au chapeau le bénéfice du doute (même si j'ai du mal à voir en quoi Thanquol gagne à passer au premier plan).


On apprend aussi qu'il bossait également sur un projet top secret à l'époque, mais que l'on sait être aujourd'hui le roman consacré au Duc Rouge (ce qui permet de boucler la boucle, chaque lignée ayant maintenant au moins un bouquin dédié). Enfin, on apprend que Werner aimerait bien écrire un livre dont le héros serait un Orque ou un Ork (ouais, ça change beaucoup de choses), ce qui n'est jamais arrivé pour le moment, et pourrait ma foi se révéler très intéressant, si C.L. arrive à résister à la tentation de faire de son protagoniste l'habituel bouffon hyper violent et bas du crâne que constituent 95% des Orques/Orks de la BL.


1: Que Werner a écrit sous le pseudonyme de Bruno Lee (j'ai mis 5 ans à le découvrir et depuis cette découverte, ma vie n'a pas changé).


Phalanx (chapitre six) de Ben Counter
Retour à ma série souffre-douleur, qui s'en prend plein les dents à chaque fois, mais que j'ai fini par bien aimer. Le malheur de Counter et des Soul Drinkers a été d'accepter le format de roman feuilleton, qui expose bien plus les petites erreurs et approximations aux yeux du lecteur que peut le faire un roman d'un seul tenant. Pas de chance Ben, t'es un héros et un martyr de la cause.


Nous voilà donc de retour au pénible procès de Spiderm... Sarpedon et de ses potes rebelles et mutants, qui pour le moment s'est révélé assez calme (interventions tonitruantes de Reinez mises à part, j'adore ce type). N'ayez crainte, ça ne va pas tarder à s'emballer comme de juste, mais pour l'heure, les apothicaires Imperial Fists ont réussi à tirer le pauvre capitaine N'Kalo du coma profond dans lequel son duel d'honneur avec l'autre excité l'avait laissé, et l'on écoute ce dernier (façon de parler hein, il n'arrive plus à communiquer qu'en gravant des lettres sur le plancher avec sa salive acide de Space Marine) raconter sa rencontre avec des Soul Drinkers encore en cavale. Témoignage à décharge, qui permet à Counter de présenter ses anti-héros sous un meilleur jour, même si l'on devine que le gars Sarpedon a mis les pattes dans l'engrenage idéologique de l'Imperium, et que commencer à questionner le droit de ce dernier à pourrir la vie des trillions de ses loyaux sujets sous prétexte de les protéger des néfastes influences des méchants xenos et hérétiques, c'est mauvais signe quand on est censé adhérer au moins un peu à cette logique.

N'Kalo raconte donc sa fringante jeunesse (quand il n'était encore invalide qu'à 75% et qu'il pouvait encore croiser un Blood Angel sans que ce dernier tombe dans les pommes), lorsque, officier en charge d'une pacification/génocide sur le monde de Molikor, il était tombé nez à nez (façon de parler) avec les Soul Drinkers, qui avaient pris faits et actes pour les rebelles Eshkeens (encore une bande de hippies du 41ème millénaire, prêchant le respect de notre mère la Terre, le respect des ancêtres et la paix dans la galaxie, donc des individus éminemment méprisables1) contre le conseil parlementaire qui régissait la planète.


Et là, Sarpedon lui ouvrit les yeux (façon de parler) sur la vérité inique de l'Imperium. Choc pour le pauvre N'Kalo, qui découvre alors que les méchants et les gentils ne sont pas forcément ceux qu'il croyait, de la même manière que Pocahantas fit découvrir les merveilles de l'Amérique sauvage à cette brute de John Smith2. On a donc droit à un chapitre-conte philosophique sur le thème « la vérité est ailleurs/on nous dit rien, on nous cache tout/le respect, ça change l'Imperium ». Je passe rapidement sur les péripéties amenant à cette édifiante conclusion, pour laisser la surprise aux éventuels lecteurs, mais soyez rassurés, Counter reste égal à lui même et à force d'enchaîner les actions trokwioul, ses personnages explosent leur forfait de TGCM dès lors qu'on cherche à comprendre comment et pourquoi il font tout ça. Mais bon, dans l'ensemble, ce chapitre est assez plaisant et permet de faire une pause salutaire loin du Phalanx et de son tribunal des flagrants délires, donc ne crachons pas dans la soupe. Adjugez, c'est pesé.

1: Là où ils méritent le respect, c'est que selon Counter, ils étaient déjà présents sur Molikor quand les premiers colons impériaux sont arrivés. Terra ne serait donc pas le seul berceau de l'humanité. Dommage que l'auteur n'ait même pas pris conscience lui-même de la portée de ce qu'il a écrit.


2: Si tous les indiens avaient été des psykers Space Marines mutants, les colons européens auraient eu l'air malin.

Conclusion générale

Au final, un numéro qui commence très bien et finit très mal, avec du moyen plus au milieu. Et surtout, 3 histoires de Space Marines (tous loyalistes...) sur les 4 nouvelles. Vous avez dit overdose?